1984

1)        En premier lieu nous allons définir le terme « novlangue ». Ce terme désigne une langue dans le roman 1984 de George Orwell. Cette langue n’est évidemment pas comme les autres car elle permet ou cause la disparition de plein de mots.

Le personnage qui nous introduit le sujet de cette fameuse langue est Syme, il travaille pour la onzième édition du dictionnaire de cette langue et il en parle comme si c’était quelque chose de fabuleux. A ses yeux elle est révolutionnaire et n’a que du positif et il en est passionné, on le voit dans le chapitre 5, « Il mordit dans son pain avec appétit, avala deux bouchées, puis continua à parler avec une sorte de pédantisme passionné. Son mince visage brun s’était animé, ses yeux avaient perdu leur expression moqueuse et étaient devenus rêveurs. » Néanmoins il est vrai que dans ce roman, Syme est un personnage très ouvert qui parle ouvertement de ce qu’il pense, et même s’il est d’accord avec le régime imposé et la novlangue par exemple, il parle un peu trop aux yeux du gouvernement, ce qui cause sa disparition à la suite du livre.

Tous les synonymes, les antonymes, les mots avec un sens évolutif, descriptifs..ceux-ci sont jugés inutiles par le gouvernement d’Océania, notamment par le personnage Big Brothers. On commence d'abord par supprimer toutes les nuances exprimées par les mots: ainsi "bon" donne naissance à "inbon" ou "plusbon". Ces seuls trois mots suffisent selon le régime de Big Brothers, et les autres cités plus haut comme les synonymes ou les antonymes sont de trop.

Dans l’état de l’Océania, il y a une police de la pensée. Cela nous montre d’or et déjà l’envers du décor. Ce continent est contrôlé au point où même leurs pensées le sont.. On voit notamment que cela ressemble à une dictature.

 Cela nous montre déjà que la novlangue n’a pas forcément un but positif pour la société, cette langue est là pour que dans le futur, les gens utilisent le moins de mots possibles. Or, nous le savons tous, plus nous connaissons de mots, plus nous pouvons mieux exprimer nos opinions, et cela plus facilement ou instinctivement. Lorsque l’on apprend un langue nouvelle, en globalité le but est de connaître le plus de mots possibles ; des synonymes pour éviter de se répéter, des antonymes diverses et variés pour augmenter le niveau de langue.. Tout cela montre l’intérêt d’avoir une langue complète qui ne cherche pas à constamment réduire et détruire des centaines de mots.

Dans l’univers de 1984, le but du régime imposé est clairement de restreindre les pensées des habitants. C’est une pure dictature,

Au cours du temps, lorsque la seule langue parlée deviendra officiellement la novlangue, le monde n’aura pas d’autre choix que de parler en étant limité.

La police de la pensée permet déjà de la limiter car la population est terrifiée par celle-ci. Les résistants et les opposants sont loin d’être une majorité ce qui nous fait comprendre qu’ils acceptent quasiment tous le fait d’être restreint de penser librement. Cependant, Big Brother, lui, n’a pas l’air d’être satisfait par cette police au point que sa présence suffisse. Il prévoit clairement que la novlangue empêche la population de penser librement.

On voit notamment que certains mots ont deux sens dans ce langage, c’est à dire que lorsqu’il s’adresse à un membre du parti, il a une connotation positive. Cependant lorsqu’il est adressé à un ennemi politique, il devient tout de suite négative. Cela engendre l’incapacité de penser du mal du parti l’angsoc, le parti d’Océania. Donc cela limite formellement la liberté de penser des gens.

La novlangue a aussi supprimée des multitudes de mots pouvant faire penser à la liberté, empêchant les habitants d’y penser donc de chercher à l’acquérir, ceux-ci sont remplacés par le mot « crimepensée », intensifiant nettement la restriction de penser à cette fameuse liberté.

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