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Les voyages de Gulliver, Jonathan Swift

Commentaire d'oeuvre : Les voyages de Gulliver, Jonathan Swift. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2024  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 215 Mots (5 Pages)  •  34 Vues

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Les voyages de Gulliver

De Jonathan Swift

Jonathan Swift écrit en 1726 le livre « Les voyages de Gulliver ». Traduit de la langue anglaise, Jonathan Swift, étant d’un genre satiriste, a donc publié anonymement son œuvre. En effet, la satire est un genre de littérature dans lequel est attaquer les vices, les défauts des sociétés et des gouvernements.  Ce fut un grand succès.

Jonathan Swift est un auteur et poète anglo-irlandais datant du XVIII. Il est majoritairement connu pour son œuvre « Les voyages de Gulliver », où celui-ci compare la société Anglaise à celle où le protagoniste a pu voyager. Lors de la rédaction de son récit, Jonathan Swift se trouvait dans un contexte assez particulier. Il faut savoir qu’une révolution a eu lieu à ce moment, connue sous le nom de « Le révolution Glorieuse » qui affrontait en simple terme le protestantisme contre le catholicisme. Mais ce n’est pas le plus important pour comprendre le contexte de l’histoire. Il est nécessaire de parler de la Guerre de Succession en Espagne. La Grande Bretagne affronte, entre 1702 et 1713, la France durant cette guerre. La Grande Bretagne refuse de s’allier à la France et l’Espagne ce qui en ferait une puissance continentale. Cette dernière préfère défendre l’égalité des puissances. Nous sommes forcés de constater que la France a toujours eu une force majeure sur le combat de Terre, alors que l’Angleterre, elle, est indétrônable en termes de ce qui touche le mer et l’océan. C’est donc en partie cette rivalité qu’il y a eu entre ces deux puissances qui est décrite dans le livre.

Ce livre se divise en quatre grands chapitres, où chacun représente un voyage réalisé. L’œuvre est en quelque sorte un journal de bord du protagoniste du nom de Lemuel Gulliver. Ce dernier a voulu lier ses deux passions, la médecine et la mer, c’est pour cela qu’il a pour métier chirurgien sur un vaisseau. Il a pu, au cours de tous ses voyages, découvrir pleins de nouvelles terres telles que celles de Lilliput, de Brobdingnag, de Laputa, Balnibarbes, Luggnagg, Glubbubdrid, et chez les Houyhnhnms. Chacun de ces endroits avaient une particularité. Par exemple, à Lilliput, les habitants ne mesuraient pas plus de quinze centimètres de haut ; à Brobdingnag c’était l’inverse puisque Gulliver était le plus petit autour de géants ; à Laputa l’île flottait dans les airs ; à Balnibarbes on y trouve seulement des gens fous qui font des recherches folles telles que faire de la glace avec de la poudre ; à Glubbubdrid qui est une île de sorciers ou de magiciens ; à Luggnagg on y trouve des enfants immortels ; chez les Houyhnhnms ce sont que des chevaux qui vivent de manières simple et sans aucuns mensonges. Après ces nombreux voyages assez spéciaux, il retourna enfin chez lui retrouver toutes sa famille. C’est donc tout ce que raconte cette histoire.  

Mais la visée n’est pas seulement enfantine, mais très moraliste. Une des raisons pour laquelle j’ai choisi ce livre est du fait que j’avais, a de nombreuses reprises, entendu parler de cette histoire pour les enfants. Étant dans le supérieur, je me suis doutée que ce livre devait être bien plus qu’un simple récit enfantin. Après lecture, je peux reconnaitre que si j’avais lu ce livre à l’âge de douze ans, je n’aurai pas du tout compris le but et la visée de l’auteur.

En effet, de par le genre de ce texte (satirique), on comprend très vite que si cache une arrière-pensée visée à attaquer et critiquer les sociétés de son époque. On sent principalement une forte critique de la société, des comportements que peuvent avoir les civilisations, et de montrer à quel point le fait de rester sur notre territoire et de ne pas ouvrir les yeux sur le monde pouvait avoir un impact péjoratif sur la mentalité humaine. Au cours du récit, on peut observer plusieurs faits, comme la générosité qui peut ne pas être  valoriser (dans le chapitre I, Gulliver rend plusieurs services aux lilliputiens et arrive à faire signer un traité de paix entre les deux territoires mais celui-ci se retrouve contraint d’un procès de haute trahison), la fidélité qui n’est pas toujours présente chez les civilisations européenne (Gulliver, même ayant été trahit ne rompis pas sa promesse de ne rien abimer sur son passage et qu’il acceptera le châtiment qu’on lui infligera), l’absurdité des guerres (au cours de la bataille entre les deux territoires, qui correspond en réalité aux batailles endurés entre la France et l’Angleterre, la raison est évoquée : un roi a voulu imposer le côté par lequel devaient être cassés les œufs à la coque), l’idiotie des chercheurs qui veulent toujours plus (dans le chapitre III, Gulliver rencontre des , la méchanceté des hommes (dans le chapitre II, Gulliver était très mal traiter en terme d’alimentation, il était sur le point de mourir de faim), la manipulations de hommes plus faible que d’autre au niveau social (dans le chapitre II, Gulliver est devenu une marionnette qui se donne en spectacle pour la cours royal comme faisant de lui un animal de compagnie). Enfin, on peut aussi parler du dernier chapitre où l’homme est réduit à l’état d’animal puisque dans le récit ce dernier ne sait pas lire, écrire ni parler. Ainsi, nous comprenons que pour Swift, l’homme est un animal comme un autre, sans grandes qualités.

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