Plan de dissertation critique sur Les Belles-Soeurs

Maria Sarhan 2020/04/26, Rédaction 2 : Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay (1968)

Sujet choisi : (1)

Point de vue : Dans La pièce de théâtre Les Belles‐Sœurs (1968) De Michel Tremblay, Les personnages favorise la conservation de leur mode de vie, malgré leur fort volonté du changement.

IP1.:  Dans un sens, les Belles-Sœurs forment une communauté intolérante et peu chaleureuse pour le changement.

IS1.1: D’abord, une femme qui veut s’en sortir de l’image de la bonne femme au foyer, comme Pierrette n’est pas la bienvenue dans sa communauté.

• P1.1.1 : « Rose Ouimet. […] Reste donc dans ton monde pis laisse-nous donc tranquilles » (p.76)
• P. 1.1.2: « Germaine Lauzon. […] pis la Pierrette, là, c’est la dernière fois qu’a’met les pieds icitte! » (p. 74)

IS1.2 : De plus, Mme. Sauvé reçoit la haine et la blâme de sa communauté, parce qu’il cherche son bonheur personnel dans un club.

• P 1.2.1 : "On nous l'a assez répété: 'Mettre le pied dans un club, c'est déjà faire un péché mortel » (p.58)

Explication : Dans cette citation, on remarque que l’adjectif « mortel » crée un effet d’hyperbole. Ce procédé renchérit l’interdiction de fréquenter un tel endroit, et dramatise les sentiments de colère contre ce qui y aller.

• P 1.2.2 : « TOUTES LES FEMMES (sauf les jeunes). Ah! endroit maudit, endroit maudit ! C'est là qu'on perd son âme. Maudite boisson, maudite danse ! C'est là que nos maris perdent la tête pis dépensent toute leurs payes avec des femmes damnées !» (p.57)

IP2: Toutefois, un esprit de changement se brille dans les cœurs des personnages.

IS 2.1 : Par exemple, dans les monologues, chaque femme exprime la volonté de s’en sortir du confinement social qu’elle vive.

• P2.1.1: « Maudite vie plate! » (Plusieurs fois dans la pièce)

Explication : la répétition de mot « maudite » à plusieurs reprises dans la pièce amplifie les sentiments de colère et de frustration des femmes. Elles veulent s’évader, et se libérer de leurs conditions misérables.

• P2.1.2 : « LES CINQ FEMMES. Là, là, j'travaille comme une enragée, jusqu'à midi. Jlave. Les robes, les jupes, les bas, les chandails, les pantalons, les canneçons, les brassières, tout y passe ! Pis frotte, pis tords, pis refrotte, pis rince... C't'éceurant, j'ai les mains rouges, j't'écoeurée. J'sacre. A midi, les enfants reviennent. Ça mange comme des cochons, ça revire la maison à l'envers, pis ça repart ! L'après-midi, j'étends. Ça, c'est mortel! J'haïs ça comme une bonne ! Après, j'prépare le souper. Le monde reviennent, y'ont l'air bête, on se chicane ! Pis le soir, on regarde la télévision ! Mardi !» (p.13-14)

IS2.1: De plus, Pierrette Guérin et Lise Paquette quittent leur foyer familial et cherche une nouvelle vie dans le club.

• P2.2.1 : « J'veux arriver à quequ'chose, dans'vie, vous comprenez, j'veux arriver à quequ'chose ! J'veux avoir un char, un beau logement, du beau linge! J'ai quasiment rien que des uniformes de restaurant à me mettre sur le dos, bonyeu ! J'ai toujours été pauvre, j'ai toujours tiré le diable par la queue, pis j'veux que ça change! que chus cheap, mais j'veux m'en sortir ! Chus v'nue au monde par la Wie dlen avant ! Pis y'a rien qui va m'en empêcher ! Y'a rien va m'arrêter! Tu sauras me dire plus tard que j'avais raison, porte d'en arrière, mais m'as donc sortir par la Linda ! Attends deux trois ans, pis tu vas voir que Lise Paquette va devenir quelqu'un ! Des cennes, a'va n'avoir, O.K. ?» (p. 67)
• P2.2.2 : « J'sais c’que j’ai à faire! Chus décidée pis rien qui va me faire changer l’idée » (p. 72)

IP3 : Au bout de compte, on constate que les anciennes valeurs de la société catholique dépassent la volonté du changement des personnages.

IS3.1: Certes, les femmes comme Rose Ouimet n’ose jamais au divorce, puisqu’il est dévalorisé dans la société.

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