L’image de la ville dans Maimouna
Fiche de lecture : L’image de la ville dans Maimouna. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar darkshad • 18 Janvier 2015 • Fiche de lecture • 960 Mots (4 Pages) • 5 476 Vues
Thème : l’image de la ville dans MAIMOUNA
plan :
introduction :
biographie
au village
dans la ville
prise de conscience
Biographie de l’auteur :
Maïmouna, roman paru en 1958, appartient aux classiques de la littérature sénégalaise. Sadji Abdoulaye est né en 1910 à Rufisque. Après des études coraniques et ses premiers pas dans le cursus républicain, il entre à l’Ecole Normale William Ponty, une institution où sont formées les élites indigènes affectées à des postes à responsabilité dans l’administration coloniale. En 1929, il devient l’un des premiers instituteurs africains et en 1932, le deuxième bachelier sénégalais. Entre les deux guerres le personnage prend une dimension politique et culturelle de référence en se lançant dans le combat pour l’indépendance de son pays et en posant les premiers jalons de la négritude. De lui, son illustre compatriote Léopold Sédar Sangor avec qui il collabora, écrivit, « Abdoulaye Sadji appartient, comme Boris Diop, au groupe des jeunes, qui, dans les années trente, lança le mouvement de la négritude. Il fut l’un des premiers jeunes sénégalais, entre les deux guerres, à combattre la thèse de l’assimilation et la fausse élite des évolués ». Cet impératif à défendre la culture de son pays est une constante dans son œuvre. Il en va ainsi avec son roman Maïmouna.
I) Au village :
Dans un village reculé, Daro, veuve et pauvre, élève sa jeune fille Maïmouna. Vivant des maigres revenus de son petit commerce sur les marchés, Baro entoure sa fille d’un grand amour, surtout depuis que son aînée Rahinna est partie vivre à Dakar après s’être mariée avec un « évolué » qui occupe des fonctions importantes à Dakar. la jeune Maïmouna adore la vie au village. Peu importe que la case de sa mère soit délabrée et qu’elle soit l’une des jeunes filles dont les parures sont les moins coûteuses et élaborées. Quel délice d’être choyée par une mère courageuse. Et que dire des fêtes qui agrémentent la vie dans la brousse comme celle qui suit la fin du Ramadan. Pour cette occasion, Daro fait preuve d’ingéniosité et sacrifie un peu de son argent pour que sa fille rivalise en beauté avec ses petites amies. Comme il est merveilleux de contempler aux sons des percussions les trémoussements magiques de cette gamine à la grande beauté. Certes, la vie villageoise est routinière : au levé, un exercice éprouvant pour la lève-tard, donner à manger aux poules, préparer le repas et l’apporter à sa mère, commercer à ses côtés, puis retourner à la case quand les rayons du soleil faiblissent. Ainsi les jours se succèdent. En dépit des lettres de Rahinna qui demande à sa mère de lui confier l’éducation de sa sœur, Baro s’y refuse. Son amour pour sa fille et la peur de la solitude l’y empêchent. Mais avec la puberté Maïmouna se lasse de la vie au village et de la pauvreté.
II) À la ville :
Elle devient aigrie, injuste voire insultante à l’encontre d’une mère qui se démène pour leur
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