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L’Ile des esclaves, Irina Brook

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Par   •  11 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  577 Mots (3 Pages)  •  5 268 Vues

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L’Ile des esclaves, Irina Brook

L’ile des esclaves est une pièce de théâtre de registre comique écrit par Marivaux, paru en 1725 et joué le 5 mars de cette même année. Cette pièce dénonce le rapport entre maitre et valet au XVIIIs  et encourage l’idée de l’utopie.

 Dans cette pièce, nous allons retrouver deux duos constitués d’une part d’Iphicrate le maître et Arlequin le valet et d’autre part Euphrosine la maitresse et Cléanthis la servante. Ces deux duos vont s’échouer sur une île se prénommant « L’Ile des esclaves » dans laquelle ils doivent suivre une loi qui se voit inverser les rôles entre maîtres et esclaves. Le but de cette pièce est de voir si les anciens maîtres vont pouvoir surmonter les supplices morales et physiques qu’ils ont fait subir à leurs esclaves et aussi à l’inverse pour voir si les anciens esclaves ne vont pas réagir malencontreusement comme leur maître.

Pour cette pièce, Irina Brooke va réorganiser la pièce à sa façon tout en gardant le texte de Marivaux. En effet, elle va rajouter un prologue permettant au spectateur de situer, elle a multiplié les anachronismes « radio, céréale, avion, magazine, raquettes…), elle brouille les époques rendant la pièce intemporelle, elle fait plonger les spectateurs à l’époque de la commedia dell arte en maquillant les personnages en blancs pour rappeler les masques. La façon dont Irina Brooke organise la scène est agréable puisqu’elle nous plonge dans une atmosphère burlesque.

Dans la scène III de l’Ile des esclaves, Cléanthis révèle à Trivelin toute la cruauté qu’elle a dû subir au quotidien par sa maîtresse « sotte, ridicule, imbécile, etc.. ». Elle nous montre aussi qu’elle ne va pas pardonner à sa maîtresse et qu’elle compte lui rendre la pareille. Trivelin quant à lui, va demander à Cléanthis de faire le portrait de sa maîtresse afin qu’elle se rende compte de ses gestes.

La scène III d’Irina Brook est pour moi remarquable dû au parfait jeu d’acteur des comédiens et surtout Euphrosine qui a su changer ses expressions en un instant. La berceuse est aussi un moyen très ingénieux d’attirer le spectateur vers une Euphrosine hypnotisé et vulnérable ce qui m’a plu, c’est aussi un moyen de modernisé la pièce et permet aux jeunes spectateurs de mieux s’identifier. Et le moment que j’apprécie le plus, c’est lorsque Cléanthis flatte l’égo de sa maîtresse en disant « Madame est une des plus belles femmes du mondes » afin qu’elle puisse recevoir de la bonté de celle-ci, ce moment montre la perspicacité et l’ingéniosité de Cléanthis que je trouve formidable.

Pour finir, je conseillerai à toutes les personnes ayant lu la pièce de Marivaux de regarder cette mise en scène d’Irina Brook puisqu’elle mélange à la fois n genre de théâtre ancien «la commedia dell arte » et la modernité qui rajoute à la pièce une aisance à tous types de public.

Anthony Nguyen

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