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Réflexion sur l'art

Analyse sectorielle : Réflexion sur l'art. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2023  •  Analyse sectorielle  •  2 468 Mots (10 Pages)  •  143 Vues

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Reprise Lundi 27 février

Pour pleinement aspirer à la sagesse, on doit être en chemin vers celle-ci, on ne doit pas la vouloir, on doit être aspiré par elle.

L’art est d’abord une expérience du mouvement ; pour Nietzsche, philosopher c’est être en mouvement, l’ethos même du philosophe de se comporter est d’être en chemin.

L’art et la réalité

Si le philosophe est celui qui cherche à penser ce qui est, « la réalité », cette réalité, est-ce ce qui est donné, ce qui est le plus intensément, ce qui est en son accomplissement ou est-ce proprement ce qui est et ne cesse d’être en mouvement ? (Le devenir) En quoi marcher nous dispose-t-il pour philosopher ?

Antonin Artaud : Van Gogh ou le suicidé de la société

Peter Watkims / Abel Gance / Mark Rathko /

Quel est son rapport à la réalité ?

  • Cette remarque nous invite à interroger les rapports intrinsèques ou extrinsèques qu’entretiennent l’art et la réalité.
  1. L’art et la réalité : la réalité de l’art ?

L’art est-il à relégué du côté du non être, du faux être ou encore de l’illusion ? Est-ce à dire que l’art nous trompent quant à la réalité même du monde ?

 Mais l’art à l’œuvre. Est-ce que l’art n’est qu’une copie de la réalité ? La copie ne serait que dérivée, secondaire de la réalité, au pire, un mensonge, un détournement, une menace.

Qu’est-ce qu’imiter la nature, créer « d’après nature »

Dans quelle mesure nous sommes vulgaires car nous avons reléguer la main dans une fonction de préhension ?

Giacometti l’homme qui marche

Est-ce que l’art se pose comme substitue à la réalité quotidienne ? Pourquoi l’art ? Pourquoi de l’art ?

Bien souvent, l’art peut se présenter sous la forme d’un « comme si » (Théâtre, poésie…). L’art ne cesse de nous représenter en son mouvement métamorphique.

Dès lors, l’art n’aurait-il aucunement de réalité ? En outre, loin de vouloir d’abord l’opposer à telle ou telle réalité, ne faut-il pas s’ouvrir à la réalité de l’art ?

Par ailleurs, qu’entend-t-on par réalité ? En quoi l’art passerait-il à côté de la réalité ? Est-ce que l’art passe à côté de la réalité ou la détruit-elle ? En quoi l’imaginaire serait une menace pour la réalité ? Est-ce que, à s’enfoncer dans l’imaginaire, on ne sort pas de la réalité ? Est-ce que la grandeur de l’art tient en la puissance de son imaginaire ?

Interprétation ne relève pas de l’art de faire passer le sens.

Musil

Jacque Darass / Philippe

Le grand interprète est celui qui ne veut pas dire, il laisse se dire ce qui vient dans la parole.

La puissance de l’art, n’est-ce pas, non pas de recopier des représentations de la réalité donnée, mais de participer pleinement à cette remontée du réelle (ce qui ne prévient pas), c’est-à-dire de participer pleinement à la réalité comme ce qui demeure avenir.

  1. L’art entre technique et imitation

Que fait l’artiste quand il produit de l’art ? Et du reste, est-ce que ça relève du faire ? Dans son sens le plus commun, l’art est un ensemble de moyens et de procédés qui tendent à une fin : On parlera de la menuiserie qui est l’art de mettre en forme du bois, ce type d’art est celui de l’artisan qui dispose de connaissances techniques nécessaires à la production (amener dans la présence) d’un objet selon certaines règles. L’étymologie du mot « art » renvoie d’ailleurs au mot « ars » qui renvoie à « technè ». A ce titre, l’art est à la fois une technique et un savoir technique. On dira que « les arts » renvoient aux activités nécessitant des connaissances techniques. Les « Beaux-Arts » impliquent qu’il y aurait un domaine spécifique qui serait « l’équation du beau » (Comment est produit le beau ? Est-ce que ça se fabrique ou est-ce que ça se créer ?). L’artiste va alors apparaître comme le créateur original d’une œuvre, l’artisan applique un savoir technique qui peut être transmit par l’enseignement. On va donc distinguer les Beaux-Arts et les arts et métiers. Quand on parle d’art, on va renvoyer soi de technique soi de l’art comme création du beau, œuvre géniale.

Reste à savoir si la création du beau n’exige pas une maîtrise technique ou encore suffit-il d’être génial pour être artiste. Dès lors, entre savoir technique et recherche du beau, dans quelle mesure peut-on considérer l’art comme une imitation de la réalité ? Est-ce que la recherche du beau ne corrompt pas l’exigence de la réalité ? Le beau serait restituer la réalité dans son éclat le plus conventionnel.

Wayne Shorter : Saxophoniste, jazzman américain : « Infant eyes » => comment interpréter une œuvre musicale ? qu’est-ce que vivre en artiste ? Comment exister poétiquement ? Faut-il / Peut-on faire de son existence une œuvre d’art ? => sculpture de soi, soi ici n’étant pas moi, il n’est jamais donné, il est à l’œuvre. Comment distinguer la sculpture de soi de l’idolâtrie du moi ? Comment lutter contre la tyrannie de la face humaine ? Baudelaire voit dans la fascination qu’ont ses contemporains en la photographie une idolâtrie au « petit moi » (Freud : « Le narcissisme de la petite différence » : l’idée selon laquelle on se complaît soi-même dans les petites différences vis-à-vis d’autrui).

Jusqu’où et comment l’art doit-il transformer la vie ? La question du transhumanisme surgit alors. Jusqu’où notre corps est-il le produit d’œuvre ? Sinon une œuvre, à l’œuvre ? L’art est ce qui nous permet d’avoir une maîtrise de son propre corps. La corporéité est comment nous nous approprions nos corps.

Nietzsche : « On est artiste à la condition que l’on sente comme un contenu, comme la chose même, ce que tout les non-artistes nomment forme. De ce fait, on appartient à vrai dire à un monde renversé ; car désormais tout contenu devient quelque chose de simplement formel, y compris notre vie. » Le renversement du monde ne signifie pas nécessairement un monde renversé.

Wayne Shorter n’a cessé de chercher de nouvelles formes. Exemple, en innovant par rapport au modèle de la musique occidentale. En étirant le temps, il ouvre l’espace musical. Un temps d’aventure et de découvertes sensorielles. C’est un temps qui prend le temps d’ouvrir le temps. Ne demeure alors qu’un espace ouvert que notre écoute peut parcourir et reparcourir. Plus encore un espace que nous n’auront jamais fini de reparcourir car c’est un espace qui ne connaît pas de borne. Ce n’est pas tant l’espace de l’enfance que l’enfance de l’espace. Par conséquent, artistiquement, le musicien retrouve une communauté d’avec l’enfance : l’un et l’autre ne connaissent aucun monde, aucune réalité établie mais patiemment, par des gestes toujours innovants, ils demeurent au commencement du monde, là où tout est encore à venir. Comment la musique peut-elle se faire voyante ? (Lettre voyante Rimbaud) Comment la musique ne se réduit pas à un usage sonore mais à l’ensemble des possibilité

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