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La Russie dans la seconde guerre mondiale (trame de khôlle)

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Par   •  7 Octobre 2023  •  Étude de cas  •  3 627 Mots (15 Pages)  •  109 Vues

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La Russie dans la Seconde Guerre Mondiale

Introduction: 

Le 30 septembre 1923, La Russie devient l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques). Ainsi, lorsque l’on traite de la Russie lors de la période de la Seconde Guerre Mondiale, on traite de l’URSS, et de toutes les conséquences de la révolution de 1917 et la fin du tsarisme. Cet état est un des grands vainqueurs de la Seconde guerre mondiale, qui va se tenir officiellement du 1 sept. 1939 (date de la rentrée des troupes allemandes sur le sol polonais) au 2 sept. 1945 (date de la reconnaissance de la défaite du Japon par son empereur, mettant un terme au dernier conflit de la Seconde Guerre Mondiale). Cependant, cette guerre est la conséquence de tensions fortes avant 1939, et il est important de revenir sur les raisons de ce déclenchement, et de la réticence que peut déclencher un état communiste dans un continent occidentale conservateur et fasciste. Le rôle de la Russie dans la Seconde Guerre mondiale ne se limite pas à 1939-1945. Cependant, cette guerre prend fin officiellement avec pour vainqueurs les Etats-Unis, l’URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine, et laisse alors place à une période de reconstruction très importante.

Du point de vue géographique, l’URSS pratique lors de la Seconde Guerre Mondiale ce qui semble être une politique expansionniste, puisqu'elle avance ses frontières dans la partie occidentale de l’Europe, avec notamment l’annexion de la Pologne en 1939 et l’annexion et la soviétisation des états baltes en août 1940. Le début de la Seconde Guerre Mondiale est propice à un expansionnisme soviétique, qui profite du chaos régnant sur l’Europe et de sa position de force de l’Est ainsi que d’un tratié de non-aggression avec l’Allemagne nazi afin de s’étendre. Ainsi, au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Russie profite de la situation pour accroître sa présence occidentale, avec l’annexion de la Pologne, des états baltes, mais également sa présence dans la mer de Béring, avec la prise des îles de Sakhalines et des îles kouriles au Japon en 1945, soit à la fin de la guerre. La Guerre mondiale a donc des répercussions sur la géographie et les limites de l’URSS, qui voit ses frontières avancées sur le front occidental et oriental.

D’une certaine manière, cette guerre et son issue affirme l’influence communiste dans le monde, et en fait un concurrent  idéologique direct contre le nazisme, le fascisme occidental et oriental.

Dans cette guerre, l’importance de cette dimension idéologique est capitale, notamment car elle montre la vulnérabilité et la surprise que provoque la découverte d’un pacte de non-agression germano soviétique, qui voit s’allier deux idéologies opposées et surtout ennemies. Cependant, ce mauvais mariage prend fin avec la mise en place de l’opération Barbarossa, la radicale opposition et la volonté d’extermination de modèle socialiste par les nazis.

        Ainsi, L’URSS dans la Seconde Guerre Mondiale est un sujet complexe, et nous mène à nous poser la question suivante:

En quoi peut-on parler de l’URSS comme d’une puissance qui subit une évolution extrêmement spécifique durant la Seconde Guerre mondiale, et d’une évolution qui mène à une affirmation de sa puissance?

Il semble intéressant d’utiliser dans ce cas-ci un plan chronologique, et ainsi de traiter de L’union sociétique du début de la guerre jusqu'en juin 1941. Puis, de traiter dans une deuxième partie de l’URSS après la rupture causée par l’opération Barbarossa et du changement de position de l’URSS en tant qu'ennemi de l'Allemagne hitlérienne. Enfin, il semble important de s'intéresser dans une troisième partie à l’émergence du pouvoir soviétique avec le tournant de la bataille de Stalingrad.

I) L'Union soviétique avant juin 1941

  1. La politique extérieure de l'URSS, une europe conservatrice qui mène au pacte germano-soviétique

        Au début de la Seconde Guerre mondiale, l’Union soviétique est dans une situation complexe. Alors qu’elle se trouve être une puissance socialiste, cette dernière doit faire face à l'hostilité des puissances conservatrices occidentales envers l’idéologie communiste. De plus, les purges menées dès 1936 jusqu'en mars 1939 puis par Staline au sein des officiers de l’armée rouge (75 000 sur 80 000), mènent à un scepticisme général quant à son efficacité, et les grandes puissances occidentales de l’époque ne voient donc pas un intérêt direct dans une alliance claire et précise avec un état dont l’armée semble sans tête. Au contraire, la Russie est un territoire que ces puissances jugent comme utile, dans le sens ou les accords de Munich, signé le 30 septembre 1938, montrent que les états d’Europe occidentale laissent les mains libres à Hitler en ce qui concerne l’Europe orientale. En conséquence, l’URSS se retrouve à choisir entre deux politiques. Un rapprochement avec l’Allemagne est alors envisagé à cause de la forte méfiance soviétique par rapport aux puissances occidentale. D’une certaine façon à signer les accords germano-soviétique le 23 août 1939, malgré l'anticommunisme nazi très clair.

  1. L'expansionnisme soviétique au début du conflit

        

L'accord germano-soviétique contient une clause secrète, qui prévoit un partage de la Pologne, et l’attribution des pays baltes à l’Union soviétique, qui était des territoires qui ont été une partie de l’empire tsariste, et va même jusqu’à annexer et créer 4 nouvelles républiques fédérées (Estonie, Lituanie, Lettonie, Moldavie). On peut former l’hypothèse d’une volonté de la part des soviétiques de renforcer leur ligne défensives par rapport à la menace que représente les puissances occidentales (et surtout la puissance nazi), plus que de recouvrer des terres de l’ancien territoire impérial russe. Cette politique expansionniste est extrêmement rapide et violente: L’annexion soviétique de la Pologne se fait après l’annexion allemande. La Blitzkrieg mené par les forces allemandes le 1er septembre 1939 est d’une redoutable efficacité, et décime les principales forces polonaises. L’URSS entre en jeu le 18 septembre, en prétextant la fin de la souveraineté polonaise comme un danger pour l’Union soviétique, alors même que l’URSS respecte les clauses du pacte germano-soviétique. L'URSS attaque la Pologne sans rencontrer de résistance, et Varsovie (capitale de Pologne) se rend le 27 septembre. Au printemps 1940, Le NKVD procède à l’assassinat de plus de 25 000 oficiers polonais, principalement dans la fôret de Katyn, lors du massacre de Katyn. La volonté d’assimilation de ces terres s’affirme par une volonté claire d’anéantissement des élites polonaises. La Finlande est elle aussi un état qui va subir des attaques soviétiques, qui vont mener à la signature du traité du 12 mars 1940, qui mène à la création de la république fédérée de Carélie Ce qui représente 10% du territoire finlandais, elle met cependant en évidence les médiocres résultats de l’armée rouge, qui nécessite alors 3 mois pour annexer la Finlande, avec une. Le traité de Moscou ( 12 mars 1940) vient mettre fin à la guerre d’hivers, et la Finlande ne perd “que” sa plus grande ville Vyborg et 10% de son territoire, contre un pays 47 fois plus peuplés, et une armée de 4 soldats soviétiques pour un soldat finlandais.

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