Histoire la décolonisation de 1945 à 1962

Cependant les questions coloniales déstabilisent de plus en plus le fonctionnement institutionnel du régime. Le gouvernement de Pierre Mendès France (juin 1954 à février 1955), règle la question indochinoise et ouvre le processus d’émancipation du Maroc et de la Tunisie. L’expansion de l’insurrection en Algérie, en 1955, conduit à une nouvelle fragilisation du régime accentuée par la montée de mouvement politique extrémiste de contestation notamment le poujadisme (1953-58).

En 1946, il y a eu la création de l’Union française  pour rassembler toutes les communautés qui composent la France et ses territoires d’outre-mer dans une seule entité politique, économique et sociale. Mais cela désormais ne fonctionne pas. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les colonies revendiquent leur indépendance. Effectivement cela n’a pas empêcher la guerre d’Indochine. Le Madagascar en 1947 et le Cameroun en 1955 revendique de même une indépendance.

De 1953 à 1956, les comptoirs indiens, jusqu’à là pour la France, obtiennent leur indépendance. En 1955, la Tunisie avec le Néo-Destour et le Marco avec l’Istiklol obtiennent de leur côté l’indépendance en absence de guerre.

L’Union française a permis une meilleure représentation des peuples colonisés. En effet, il y a environ 30 députés de l’Assemblée Nationale qui proviennent des colonies.

Jusqu’à 1999, la France ne parle pas de guerre mais d’"événements" d’Algérie.

Le 8 mai 1945, en Algérie, des révoltes se mettent en place à cause des inégalités qui opposent les pieds-noirs à l’ensemble du peuple algérien qui sont mis au second plan. Les descendant des pieds-noirs occupent de même une place importante. Il était hors de question de donner aux algériens plus de libertés, c’est pourquoi le FLN se crée et se fait connaître le 1er novembre 1954 (la Toussaint Rouge).

La guerre d’indépendance commence en 1954, menée par une guérilla. ALN se propage dans les villes et les campagnes. En 1957 a lieu la bataille d’Alger. Discours du générale de Gaulle.

Le 1er novembre 1954, une guerre apparaît d’une extrême violence. L’ALN commet des attentats et des tortures. Ils ont mis en place des ‘pope’ (shampoing). La situation est hors de contrôle. L’état d’urgence est décrété. Il faut attendre le 6 février 1956 pour envoyer des contingents. À Alger, il y a beaucoup de victimes et de tortures. C’est dans ce contexte de radicalisation que le 13 mai 1958 le général SAMU et SALANG réalise un coup de force par un coup d’État et font appel à de Gaulle pour avoir de l’aide car c’est une grande figure.

La situation ne se calme désormais pas en Algérie et devient de plus en plus tendue en France. C’est pourquoi de Gaulle annonce le 1er juin 1958 qu’il accepte d'exercer la charge du pouvoir et le 3 juin, il reçoit les pleins pouvoirs. Il doit résoudre la crise algérienne et mettre en place une nouvelle Constitution.

        2) D'un régime parlementaire à un régime semi-présidentiel

De Gaulle veut un pouvoir plus fort, concentré sur l’exécutif.

Le président peut dissoudre l’Assemblée et nomme le 1er ministre. C’est également le chef de l’armée. Il peut consulter la population via les référendums. Entre 1959 et 1962, le Président est élu via l’Assemblée Nationale et le Sénat. La Ve République est un régime présidentiel. On parle d’ailleurs de régime semi-présidentiel car c’est le Président  qui a les pouvoirs mais le Gouvernement ressemble devant le Parlement. L’Assemblée nationale peut renverser le gouvernement par une motion de censure, tandis que le gouvernement peut engager sa responsabilité par la question de récompense (s’il y a censure, le Gouvernement part).

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