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Crime de guerre japonais durant la Seconde Guerre Mondiale

Étude de cas : Crime de guerre japonais durant la Seconde Guerre Mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2024  •  Étude de cas  •  645 Mots (3 Pages)  •  26 Vues

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De la fin du XIXe siècle jusqu’en 1945, le Japon se positionne comme une nation coloniale au même titre que les autres grandes puissances. depuis l’ère Meiji de 1868, il est possible d’identifier clairement une volonté de transformer le Japon en un État capable de rivaliser avec les puissances occidentales et de leur résister.

Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. L’ère Shōwa est la période de règne de l’empereur japonais du même nom. Cette ère commence en 1926 et s’achève en 1989. Ce fut par ailleurs le plus long règne de tout les empereurs japonais.

Au sens large, les crimes de guerre peuvent être définis comme un comportement dénué de scrupules dont un gouvernement ou des militaires font preuve à l'égard de civils ou de combattants d’un pays ennemi. Des militaires Japonais ont été accusés de commettre de tels actes durant la seconde guerre mondiale, notamment durant la guerre sino-japonaise.

Nous pouvons donc nous demander quels sont les violences et les crimes perpétrés par le japon pendant la guerre.

Nous verrons dans un premier temps une petite remise en contexte de la culture militaire japonaise ainsi que sur les événement d’avant guerre. Puis nous passerons en revus les différents crimes de guerre et atrocités qu’ils ont commis.

La culture militariste, en particulier pendant l'époque du Japon impérial, a eu une grande influence sur la conduite des militaires japonais avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours des siècles précédents, on avait enseigné aux samouraïs de ne pas remettre en question l’obéissance dont ils étaient redevables envers leurs empereur ainsi qu’à ses représentants, ainsi après l'effondrement du shogunat Tokugawa et la restauration Meiji en 1868, l’empereur devint l’objet symbolique de la loyauté militaire. L’émergence du nationalisme japonais est due en partie à l’adoption du shintoïsme d'État et à son incorporation dans l’enseignement. Le shintoïsme considérait que l’Empereur était d’essence divine parce qu’il était réputé être le descendant de la déesse du soleil Amaterasu. Ceci permettait de justifier l’exigence d’une obéissance inconditionnelle à l’empereur et à ses représentants.

Il faut également noter qu’outre le fait que les soldats vouaient une obéissances total a l’empereur ; le Japon n’avait pas signé la convention de Genève avant la fin de la 2nd GM. Convention qui stipule que l’on doit réserver un traitement humain au prisonniers de Guerre.

À la fin des années 1930, l’émergence du militarisme au Japon créa des similitudes au moins superficielles entre la culture militaire japonaise au sens large et celle des militaires d’élite de l’Allemagne nazie, comme les SS. Le Japon disposait également d’une police secrète et politique, la Tokkō et de deux polices militaires dénommées Kempeitai et Tokkeitai, toutes trois comparables à la Gestapo.

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