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Histoire, Renaissance - Analyse d'une oeuvre

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Par   •  23 Mars 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  371 Mots (2 Pages)  •  2 412 Vues

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Nom : Tibonnier

Prénom : Mayline

Séance 2 - Une œuvre de la Renaissance

Activité : Vous êtes guide au musée de Staatliche Kunstsammlungen Dresden à Dresde (Allemagne) et vous devez commenter l’œuvre « Luther prêchant » de Lucas Cranach le Jeune.

[pic 1]

Biographie de l’artiste

Lucas Cranach le Jeune était un artiste peintre et graveur de la Renaissance artistique allemande.

Il est né en 1515 et mort en 1586 (70 ans).

Il a été un humaniste, représentant même la Renaissance allemande.

Cet artiste travaillait principalement sur le bois, tel que sur l’œuvre que nous allons voir. Il a produit d’autres œuvres, comme : Vénus et Cupidon (1540) ou encore La Charité (1536).

Il a été un politicien par la suite, occupant des fonctions municipales et politiques importantes.

Présentation de l’œuvre

Voici la gravure de Lucas Cranach que nous allons étudié.

Elle est intitulée « Luther prêchant » et réalisée en 1546. Cette gravure sur bois montre un bouleversement religieux. On le sait grâce aux quatre parties : tout d’abord, au centre, Luther prêche en s’appuyant sur la Bible, la Bible ayant été une des raisons du rejet des saints n’étant mentionné dans ce recueil ; à droite, des membres du clergé catholique qui sont brûlés ; à gauche et sous Luther, des protestants en train de recevoir l’Eucharistie ; et enfin, en haut à gauche, un crucifix qui fut la seule décoration autorisée dans les temples protestants.

Le clergé, ici, se constituent d’un moine (en marron), d’un cardinal (celui au chapeau rouge), d’un évêque (en blanc et doré), ainsi que pour finir, d’un pape situé au premier plan. La gueule de la bête dans laquelle ils se retrouvent représente l’enfer, on peut donc dire qu’ils brûlent dans les flammes de l’enfer. Il y a plusieurs autres créatures autour d’eux, pouvant représenter des démons ou encore même faire des références à la mythologie.

Entre les protestants se trouve une grande table blanche avec dessus un petit agneau tenant entre ses pattes un drapeau blanc et jaune.

Emblème de la Renaissance

Lucas Cranach a voulu montrer, ici, la vraie et la fausse église. La vraie bien évidemment se trouvant à droite et la fausse à gauche.

Cette gravure décrit parfaitement l’humanisme. Les protestants se vouant à la Bible et aux textes anciens tout en rejetant le clergé.

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