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Souvenir de guerre

Lettre type : Souvenir de guerre. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2023  •  Lettre type  •  473 Mots (2 Pages)  •  150 Vues

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                                         Souvenir de guerre

C’était un mardi de mars, le froid ronger mon être tout entier, nous étions sales et fatigués, nous étions à quelques kilomètres de l’ennemie allemand.

Ce matin, ce fut le commandant qui nous réveilla dès l’aube, il était aux environ de cinq heures du matin, les coups de fusils résonnaient déjà à travers les tranchés…

Je me souviens ce matin-là, avoir partagé mon déjeuner, qui était généralement quelques miettes de pain rassis , avec mon camarade de guerre, Nicolas, c’était un jeune homme vraiment courageux et vraiment sympathique, il ramenait un peu de gaîté dans notre secteur. Il était devenu comme une sorte de petit frère à mes yeux.  Il avait attrapé une sorte de peste à force de dormir aux côtés de soldats en décompositions.

Dès sept heures, le commandant, nous appela afin de servir la première ligne au front, je me souviens très bien le sentiment qui nous a traversé ce matin-là. Nous étions tellement fiers d’être aux premières loges pour défendre notre chère patrie qu’est la France.

Nous avons donc commencé par charger nos maigres fusils, qui n’aurait sûrement pas survécus à un second conflit, puis nous allâmes au front, moi, Nicolas, et quelques autres poilus.

Si je peux me permettre, dès le réveil, j’ai su que cette journée ne serait pas banale, j’avais comme un mauvais présentiment.

Pour revenir, à ce matin de mars, dès dix heures, j’ai su que l’ennemie ne se laisserait pas faire aussi facilement que disait les nombreux journaux remplis d’espoir pour le peuple français. Avec mes frères d’armes et mon petit frère de cœur, nous avons combattus jusqu’à tard le soir. Afin d’effectuer le roulement des soldats au front, nous déviâmes retourner sur nos pas afin de rejoindre nos confrères.

Nicolas, nos camarades de front et moi-même, entamâmes une longue marche à travers une forêt dense afin de rejoindre nos quartiers. Ce mauvais présentiment était toujours présent, comme une sorte de petite douleur dans la poitrine. Quand nous étions environ à la moitié du chemin qui menait aux tranchées, j’ai entendu avec Nicolas, une sorte de bruit vraiment suspect dans les environs. Ne croyant pas à une attaque potentielle, nous avions continuer notre chemin, jusqu’à tomber dans une embuscade ennemie allemande.

Pris dans cette embuscade, nous avions déjà perdu un camarade, ils étaient environ une dizaine d’allemands, nous étions plus que six, Nicolas s’est sacrifié en tuant les deux derniers ennemis afin de préserver ma vie, c’était une vie contre une autre, c’était la mienne contre celle de Nicolas.

A partir de ce moment j’ai su d’où venait cet étrange sentiment, il ne m’a plus quitté depuis le neuf mars 1918. Je lui ai promis dans ces derniers moments, la victoire de notre patrie ainsi que ma survie et j’étais présent lors de notre victoire le onze novembre 1918 pour lui.

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