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Les maquis dans l'Ain pendant la Seconde Guerre mondiale

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Par   •  1 Novembre 2017  •  Dissertation  •  2 124 Mots (9 Pages)  •  1 008 Vues

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Français : exposé sur les maquis de l'Ain

Introduction

    Pendant la seconde guerre mondiale, la France est occupée en partie par son rival voisin, l'Allemagne, certains français collaborent avec un régime politique proche du nazisme (le régime de Vichy)  mais d'autres ont en revanche la volonté de redonner sa « liberté » à la France, ce sont les Résistants. La plus part des résistants commencent à défendre la France à partir de l’appel de Charles de Gaulle, lancé le 18 juin 1940 de la radio anglaise. La Résistance intérieure française prend plusieurs formes, que ce soit d’un point de vue militaire, politique, administratif. Les motivations de ses résistants sont tout aussi différentes, certains s’opposent à l’occupation étrangère, d’autres s’opposent au nazisme, au racisme, à la dictature et aussi à la déportation. Tandis que d’autres, poussés par la proclamation du STO (le Service Obligatoire du Travail), rejoignent les maquis comme dans l’Ain et le Haut-Jura. Comment la création des maquis, et leurs développements dans l’Ain, ont abouti entre autre au retour d’une vie prospère sur le territoire français ? Nous verrons à partir de quoi les maquis dans l’Ain apparaissent, puis la manière dont ils se développent, et enfin  retour de la « liberté ».

  1. La création des maquis dans l’Ain
  1. L’apparition des maquisards dans la résistance française

    Le maquis signifie différentes choses. Tout d'abord, prendre le maquis, c’est s'échapper de la légalité se placer hors de la loi. On abandonne sa véritable identité et on passe dans la clandestinité. Le maquis désigne aussi les lieux et les hommes de groupes de combattants pour la résistance. La plus part des maquis sont créés au cours de l’année 1942, en effet le régime de Vichy vote pour la mise en place du Service Obligatoire du Travail. Ce service obligatoire du travail oblige les français placés en zone libre française âgés de 20 à 23 ans à rejoindre l’Allemagne pour y travailler au profit du régime hitlérien. De nombreux français s’y opposent, mais pour échapper à une éventuelle perquisition, les français alors appelés réfractaires doivent passer dans la clandestinité. Certains décident de se cacher et attendre simplement la fin de cette guerre ou du service obligatoire. D’autres, en revanche, décident de rejoindre d’une manière ou d’une autre les Unités Combattantes du Maquis. Ces réfractaires se cachent par petits groupes de deux ou trois personnes dans des fermes abandonnées, dans la montagne, dans les forêts, dans chaque endroit où ils ne pourraient être découvert et où ils pourraient mener à bien des actions contre leurs opposants. C’est une ferme abandonnée, la ferme des Gorges qui ne comptent au départ que très peu de réfractaires, qui devient le premier camp de maquis dans l’Ain et le Haut-Jura. Le nombre de réfractaires augmentent petit à petit, les responsables de l’Armée secrète cherchent donc une personne capable de gérer ses différents camps (surtout celui de la ferme des Gorges). C’est Henri Romans-Petit qui se chargera des maquis dans l’Ain, le Haut-Jura et même par la suite de la Savoie.

  1. L’organisation des maquis dans l’Ain

    D'un point de vue géographique, on sait que les maquisards préfèrent les zones rurales ou forestières pour établir leur camp. Ainsi, dans l'Ain (et aussi le Haut-Jura), les fermes et chalets d'alpages abandonnés, ou même parfois les cavernes naturelles se trouvent être des points de rassemblement idéaux. A côté de ces points principaux, des abris plus précaires sont parfois fabriqués avec les toiles de précédents parachutages. Les dures conditions de vie ou climatiques de l'hiver 1943-1945 obligent d'ailleurs des groupes à se séparer pour se reformer le printemps suivant. Encadrée par un emploi du temps assez strict, la vie au sein d'un camp de maquisards s'organise autour de corvées quotidiennes, telles que la recherche d'eau potable et de bois de chauffe, et est rythmée par les exercices de préparation militaire. En parallèle, chants et jeux sont constitués, et permettent la détente des maquisards. En ce qui concerne le ravitaillement en nourriture, il s'effectue grâce à la chasse et à la cueillette principalement. Il arrive aussi que des villageois fassent des donations aux maquis, bien que les réquisitions imposées par l'occupant allemand rendent cette source plus rare. Malgré tout, faim et carences affectent les troupes, et les denrées non alimentaires « superflus » comme le tabac, le thé ou le vin font preuve d'un grand réconfort auprès des résistants. Bien sûr, des colis de vivres sont parachutés, mais leur récupération n'en est que plus risquée par la surveillance de l'occupant. Au cours de l'été 1944, les maquis connaissent un essor important, si bien que certains camps comptent pas moins de mille hommes. Une logistique importante est donc nécessaire, impliquant abattages journaliers de bétail, fabrication de pain en grande quantité… On remarque alors que le but des camps a évolué, puisqu'il ne s'agit plus uniquement de se cacher mais de s'installer jusqu'à la libération. Il est intéressant de savoir que des maquis de cette ampleur sont installés non loin de notre position, comme celui de Cize, non loin du barrage de Cize-Bolozon, ou encore celui de Morez situé sur le plateau d'Hotonne dans la région Sud de Bellegarde.

  1. Le développement des maquis
  1. La formation de jeunes maquisards

    La nomination d’Henri Romans-Petit va changer beaucoup de choses dans les maquis de l’Ain, il va notamment mettre en place une école de cadres à la ferme de Gorges dans le but de former des maquisards. Le souhait d’Henri Romans-Petit est de former les futurs chefs des maquis, cependant la réputation de terroriste pour évoquer les maquisards ne permet à Henri Romans Petit et Pierre Marcault d’obtenir seulement très peu de candidatures. La fête nationale de 1943 rassemble de nombreux maquisards qui échangent et avec les promus de l’école des cadres, d’autres camp son alors créés. L’école ferme mais Pierre Marcault continu d’instruire plusieurs maquisards mais cette fois au camp de Morez. Les maquis connaissent alors un essor et de plus en plus de réfractaires ont le souhait de les rejoindre. Pour cela Henri Romans-Petit met en place un centre de « triage » dans le camp du Mont près de Nantua dans le but de démasquer de possible miliciens qui tenteraient de rejoindre le maquis pour ensuite les dénoncés à la milice française. L’autre objectif de ce « centre de triage » est de recruter seulement les hommes qui ont les capacités physiques et mentales suffisantes pour rejoindre les maquis afin de ne pas s’encombrer de personnes qui résisteront pas aux difficiles conditions de vie présentent dans les maquis. A leur arrivée, les jeunes maquisards s’occupent généralement de la garde, des patrouilles sont organisées au tour des camps. Par la suite, les maquisards agiront dans des buts précis pour défendre leur patrie.

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