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La résistance pendant la Seconde Guerre mondiale

Cours : La résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2017  •  Cours  •  604 Mots (3 Pages)  •  947 Vues

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Introduction

Après  neuf mois de rude combat contre l’Allemagne, la France, vaincue, signe l’armistice à Rethondes, le 22 juin 1940. Le pays va alors être séparé en deux zones séparées par la ligne de démarcation : l’une, occupée par les allemands et l’autre, libre, dirigée par le maréchal Pétain. Après leur défaite, les Français, soumis par les Allemands et par le régime de Vichy, seront privés de leurs droits, auront des difficultés pour se nourrir et vivront constamment dans la peur.

Pénurie, marché noir et système D

        Dans la France occupée, il est de plus en plus difficile de se procurer de la nourriture. Un système de tickets de rationnement va alors se mettre en place, en fonction de l’âge, du sexe et de l’activité, avec des règles très strictes : par exemple, la portion quotidienne de viande pour un homme est de 25 grammes, celle de pain, de 250 grammes. Un homme a besoin de 2400 calories par jour ; avec le rationnement, elles atteignent à peine 1200. Mais bientôt c’est la pénurie, les portions reçues grâce aux tickets ne suffisent pas, au point que beaucoup vont se mettre à échanger, à marchander, à mettre en place des trafics de nourriture et d’autres biens, comme les cigarettes, le café ou l’alcool : c’est ce qu’on appelle le marché noir. En plus de cette difficulté pour se nourrir, les Allemands réquisitionnent tout ce qu’ils peuvent. Les civils vont alors se débrouiller tout seuls, c’est ce qui s’appelle « le système D ». Il consiste, par exemple, à tout recycler, ou à remplacer certains aliments par d’autres de moins bonne qualité, comme le rutabaga pour remplacer les pommes de terre.

Surveillances, peurs, contrôles

        Vivre sous l’occupation allemande est très angoissant, tout le monde craint  les Allemands. Les forces de police, la Gestapo (police allemande), les SS  et la milice française, ont tous les droits : elles arrêtent  et perquisitionnent tous ceux qui leur semblent « dangereux » ou ceux qui ne sont pas d’accord avec l’idéologie nazie. Certains sont arrêtés pour trafics ou pour marché noir. Les Français sont surveillés, contrôlés en permanence, et n’ont  aucun droit : des patrouilles circulent et multiplient les contrôles d’identité, il est interdit de dépasser l’heure de couvre-feu le soir sous peine d’arrestation, interdit de circuler sans laissez-passer… Les Juifs qui réussissent à se cacher,  ont aussi très peur d’être arrêtés ou dénoncés et rencontrent encore plus de difficultés à se procurer de la nourriture.

Propagande, absence de liberté d’expression

Pendant cette période d’occupation, il est compliqué d’être informé sur  l’actualité, sur ce qui se passe vraiment car les Allemands contrôlent tout : la radio, la presse, les livres sont censurés… mais également les critiques sur le maréchal, les critiques contre le nazisme, les informations venant des camps de concentrations. La propagande des Allemands est partout : à la radio, au cinéma,  dans les films. Ils organisent des expositions à caractère antisémite.  Les écoles n’échappent pas à cette propagande : par exemple, lorsque les jeunes reçoivent leur diplôme du bac, on leur donne des œuvres des hommes de Vichy et ils doivent chanter « Maréchal nous voilà » : c’est l’embrigadement de la jeunesse.

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