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La place de la résistance communiste lors de l'occupation

Discours : La place de la résistance communiste lors de l'occupation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2018  •  Discours  •  774 Mots (4 Pages)  •  526 Vues

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La résistance communiste :

        Bien que des groupes de résistance aient déjà pris forme au début de l'année 1940, il faut attendre l'attaque des troupes allemandes  le 22 juin 1941, pour qu'il y ait de réels mouvements de résistance de la part des communistes sur le sol français. Avant cet événement, les actions menées se limitait à des sabotages de câbles, et aucune association collective de résistance communiste n'était encore créé.

        Menées par de jeunes militants, ou des anciens partisans de divers organisations, telles que la FTPF (Franc-Tireurs et Partisans Français)qui formait militairement les partisans du PCF et qui en février 1942 agissait dans les milieux urbains avant de participer au développement des maquis dans l'année 194. La résistance communiste est caractérisée  par des agissements violents, tel que l'assassinat en  1941 d'un aspirant de la marine par un militant communiste ou encore les communistes étrangers qui participèrent à la « guérilla urbaine » via les groupes OS-MOI (Organisation Spéciale de la Main d’œuvre Immigrée) et des FTP-MOI ( Franc-Tireurs et Partisans de la Main d’œuvre Immigrée). Toutefois, leurs actions d'attentats violemment réprimandées par l'armée allemande  sont désapprouvées par les autres organismes, ce qui conduira l'isolement du parti jusqu'en automne 1942.

        La popularité des organisations communistes est à son apogée lors de l'année 1943, avec la victoire de l'armée rouge sur le front Est, puis l'idée de la possibilité d'une Libération  et l’essor des maquis font que d'une part, petit à petit, d'autres groupes clandestins commencent la lutte armée et d'autres parts, le recrutement  voit sa difficulté réduite. Des mouvements de propagandes,  de manifestations et des grèves (telle que la grève des mineurs dans le Nord ou encore la grève des cheminots en région Parisienne ) sont ainsi réalisés, mais adaptés à la situation d'occupation. Des luttes armées sont ainsi revendiqués contre les pénuries et les mauvaises conditions de travail, tandis que la propagande elle est plus efficace et se propage plus avec l'occupation. De plus, des organisations-relais non communistes se joignent à se partie, et, suite à ça, beaucoup de non communistes rejoignent ces associations en étant donc sous la direction indirecte des communistes.

        En février 1943,l’instauration de la STO suite aux réquisitions de la main d’œuvre  ouvrière en 1942, va entraîner une division au sein des chefs de la Résistance et la France Libre. Par exemple, Henri Frenay pense que transformer les camps  de réfractaires en maquis de combattant serait utile pour la résistance à main armée, ce qui n'est pas l'avis de Charles Delestraint et de Jean Moulin qui, d'abord désapprouvent cette idée mais qui par la suite acceptent. Ainsi, pendant l'été 1943, un Service national maquis et une école de cadre est définit, puis vient progressivement la création de plusieurs « maquis-écoles », où des stagiaires recevant instruction civique et militaire côtoient des jeunes sans formations. En automne 1943, les maquisards sont nombreux, entre 40 000 et 50 000, mais leurs actions par faute de moyens sont pour la plupart limitées aux sabotages et aux attaques contre les collaborateurs. Par ailleurs, les camps de formations ne vont pas disparaître et continueront de se développer jusqu'à la libération. Toutefois , ayant reçu l'ordre d 'attendre le débarquement avant d'agir, les groupes subissent les traques menées par Vichy et par les autorités allemandes, s'en suive les dures conditions climatiques de l'hiver qui ont pour conséquence la dispersion des militants dans divers villages et hameaux. Toutefois, en juin 1944, on compte 100 000 activistes, ce qui conduit à de lourdes représailles de l'armée allemande, puisque la population est essentielle pour cacher la présence des résistants communistes. A partir de l'annonce du débarquement,  une « levée en masse » de résistant se forme, jusqu'à 500 000 FFI sont recensés en automne, ils investiront les villes au moment de la libération. Les actions menées telle que les parachutages et les guérillas urbaines ne suivent pas l'avancée des alliés, ce qui conduira des lourdes pertes dans les maquis.

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