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La Seconde Guerre Mondiale, Une Guerre D'anéantissement

Mémoire : La Seconde Guerre Mondiale, Une Guerre D'anéantissement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2014  •  1 008 Mots (5 Pages)  •  2 203 Vues

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« La Seconde Guerre mondiale : une guerre d’anéantissement »

Le 1er sept 1939, l’invasion de la Pologne par les troupes d’Hitler marque le début de la SGm. Le conflit qui s’étend de 1941 à 1942 à toute la planète, oppose les forces de l’axe (avec à leur tête l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et le Japon) à la Grande alliance formée par la France, le Royaume-Uni, les E-U et l’URSS à partir de juin 1941. Au terme de 6 années marquées par un déchainement de violence inouïe, jusqu’à la capitulation de l’All (8 mai 1945) puis du Japon (2 sept 1945), le conflit s’achève sur un bilan humain d’une ampleur sans précédent, près de 60 M de personnes dont plus de la moitié de civils. Ce conflit a été d’un genre inédit, visant à faire disparaître – notamment pour les puissances de l’Axe – l’adversaire par tous les moyens possibles, de façon à empêcher sa possible renaissance.

En quoi la SGm, plus qu’une autre, peut être qualifiée de guerre d’anéantissement ?

Dans un premier temps, on montrera que la guerre de 1939-45 est avant tout un conflit idéologique entre deux modèles de civilisation incompatibles et que c’est là que réside l’explication dans cette volonté d’anéantissement. On verra ensuite quel prix ont payé les populations civiles dans ce processus. Dans une troisième partie, on abordera le cas particulier des génocides perpétrés contre les Juifs et les Tsiganes par la politique d’extermination nazie.

La SGM est avant une guerre idéologique qui oppose deux camps antagonistes défendant des valeurs radicalement incompatibles

Le IIIe Reich hitlérien, l’Italie fasciste de Mussolini et le Japon sont des dictatures fascistes fondées sur une idéologie raciste, le désir de conquête et la volonté d’imposer un « ordre nouveau » : ennemi diabolisé, déshumanisé ce qui justifie la violence à son égard. Pour les nazis, la guerre contre le communisme est une croisade contre les « judéo-bolcheviks ». Les Slaves sont considérés comme des « sous-hommes » devant se plier domination aryenne, expansion japonaise et exactions commises dans le Pacifique justifiées par arguments racistes… Guerre raciale est donc au cœur de la logique de destruction déployée.

Les Alliés défendent les droits de l’Homme et les valeurs de démocratie, de justice et de liberté : Charte de l’Atlantique de 1941, lutte contre fascisme et vision du monde justifie le combat qui apparaît comme juste. La victoire et plus encore l’anéantissement est donc une nécessité absolue.

Depuis la PGm, la violence subie et la brutalisation des sociétés ont abouti à une sorte d’indifférence vis-à-vis de la valeur de la vie humaine dès lors qu’il s’agit de celle de l’ennemi : déchainement de violence sur les soldats comme lors de l’occupation japonaise de la Chine, à l’Est par les Allemands, par les Russes… Mobilisation des esprits par une propagande intense. Appui sur des armes de destruction massives (bombes atomiques, bombardiers...).

Disposant d’un arsenal capable de semer la mort et la désolation, les belligérants s’engagent dans une guerre d’anéantissement dont les populations civiles sont les premières victimes.

La SGm se

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