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La France Durant La Seconde GUerre Mondiale

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Par   •  12 Mars 2014  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  4 044 Vues

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La France

dans la Seconde Guerre mondiale

I. Le cataclysme de la défaite de mai-juin 1940

1. Le contexte de la défaite : la « drôle de guerre »

En septembre 1939, la France est un pays frappé par la dénatalité et le vieillissement, affaibli sur le plan économique, divisé sur le plan politique et social, gagné par l'esprit munichois et le pacifisme.

La mobilisation se fait lentement, sans enthousiasme, avec résignation.

La guerre est perçue par beaucoup comme inutile, irréelle, comme une guerre qu'on ne veut pas faire et dont on espère qu'elle n'aura pas lieu : c'est la « drôle de guerre » .

Les Britanniques l'avaient désignée par le terme de phoney war c'est-à-dire fausse guerre ou guerre bidon, confondu dans la traduction française avec l'adjectif funny ( drôle, amusant, comique ).

2. Les circonstances de la défaite : la débâcle

L'état-major français est pris au dépourvu par l'attaque allemande de mai 1940 dans les Ardennes.

C'est la débâcle militaire, l'exode des populations jetées sur les routes dans la plus grande confusion.

Le général Weygand qui remplace à la tête des armées Gamelin limogé, et Pétain qui succède à Reynaud à la tête du gouvernement replié à Bordeaux, considèrent que la défaite est inéluctable et qu'il faut vite solliciter un armistice pour éviter à l'armée le déshonneur d'une capitulation.

3. Les conséquences de la défaite : l'occupation

La convention d'armistice, signée à Rethondes le 22 juin 1940, prévoit le découpage de la France en deux zones : la zone occupée au nord ; la zone non occupée au sud, de part et d'autre d'une ligne de démarcation allant de la frontière espagnole à la frontière suisse.

L'armée française est réduite à 100 000 hommes et la flotte sera désarmée sous contrôle allemand.

La France qui doit payer une indemnité pour frais d'occupation, est livrée au pillage : réquisitions, prélèvements, confiscations de terres.

Le bilan des combats est lourd : 120 000 morts, 200 000 blessés, 1 600 000 prisonniers emmenés en captivité en Allemagne, des millions de réfugiés ; une économie paralysée.

Mais la majorité des Français a l'illusion d'avoir, grâce à Pétain, évité le pire.

II. Les années noires de l'occupation

1. La liquidation de la IIIème République

En juillet 1940, le gouvernement s'installe à Vichy où une large majorité de parlementaires votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

La mise à mort de la IIIème République, orchestrée par Pierre Laval, laisse la place

à l' « État français » dont la devise devient « Travail - Famille - Patrie ».

Tous les pouvoirs sont confisqués par le « chef de l'État », Pétain, qui reste pour beaucoup de Français le prestigieux vainqueur de Verdun.

2. Le régime de Vichy

Philippe Pétain, âgé de 84 ans, instaure un régime autoritaire, de pouvoir personnel, de réaction et de revanche, qui rend la République responsable de la défaite.

Il inaugure dans le cadre de la « Révolution nationale » une politique de restauration de l'ordre moral. La propagande développe le culte du maréchal.

L'Université est mise au pas.

Les jeunes sont embrigadés au sein des « Chantiers de jeunesse ».

La « Charte du travail » jette les bases d'une économie corporative dans laquelle patrons et ouvriers sont invités à œuvrer ensemble à la réconciliation sociale.

Le droit de grève est interdit.

Les centrales syndicales sont dissoutes.

La lutte des classes et l'esprit de revendication sont condamnés.

3. La collaboration avec l'Allemagne nazie

Symbolisée par la poignée de main de Pétain à Hitler à Montoire en octobre 1940, la politique de collaboration d'Etat conduite par Laval, Darlan puis à nouveau Laval, n'a pas empêché l'Allemagne de violer les clauses de l'armistice : rattachement du Nord-Pas de Calais au commandement militaire allemand de Bruxelles ; annexion des trois départements d'Alsace-Moselle et enrôlement forcé des jeunes Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht ; occupation de la zone-sud en novembre 1942.

La

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