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La Blitzkrieg

Étude de cas : La Blitzkrieg. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2013  •  Étude de cas  •  1 493 Mots (6 Pages)  •  837 Vues

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La Blitzkrieg (signifiant en allemand « guerre éclair ») est une stratégie offensive visant à emporter une victoire décisive par l'engagement localisé et limité dans le temps d'un puissant ensemble de forces mécanisées, terrestres et aériennes dans l'optique de frapper en profondeur la capacité militaire, économique ou politique de l'ennemi.

Sommaire

1 Définitions historiques

2 Description

2.1 Perspective allemande

2.2 Perspective soviétique

3 Développement du concept

4 Mise en application

4.1 Au-delà de la stratégie militaire

4.2 Finalité recherchée comme critère déterminant

4.3 Perspective contemporaine

5 Notes et références

6 Annexes

6.1 Articles connexes

6.2 Bibliographie

Définitions historiques

Ce terme apparaît pour la première fois en 1935 dans un article de Deutsche Wehr. D'après cette revue militaire, les États pauvres en ressources alimentaires et en matières premières doivent « en finir au plus vite avec une guerre en tentant dès le départ d'emporter la décision par un engagement implacable de toute leur puissance offensive ». En outre, le terme est repris dans un article du Time Magazine le 25 septembre 1939 qui relate l'invasion de la Pologne par l'Allemagne : « This is no war of occupation, but a war of quick penetration and obliteration - Blitzkrieg, lightning war » (« Ce n'est pas une guerre d'occupation, mais une guerre de pénétration rapide et d'oblitération — la Blitzkrieg, la guerre éclair »).

Description

Perspective allemande

Canon d'assaut Sturmgeschütz III en mouvement sur le front russe.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l'utilisation de l'arme blindée est sensiblement différente dans les doctrines de l'armée allemande (Wehrmacht) et de l'armée soviétique. Pour les Allemands, la phase initiale du Blitzkrieg est la rupture rapide du système défensif ennemi en un point précis. Cette rupture est obtenue par une concentration de forces (Schwerpunkt), terrestres (blindés, artillerie, troupes d'élite, parachutistes et autres forces spéciales…) et aériennes.

Avant même que la rupture soit complètement obtenue, la phase d'exploitation est engagée. Elle consiste à s'enfoncer le plus rapidement et le plus loin possible dans le dispositif ennemi. L'action est menée par des unités blindées et motorisées et peut être complétée par des commandos ou des forces aéroportées sur des points précis (points fortifiés, passage clefs), et, à la demande des troupes au sol, par un appui aérien tactique de soutien-feu (typiquement par bombardement en piqué : dans cette phase l'artillerie est trop en arrière pour pouvoir fournir un appui efficace). Les forces terrestres à pied suivent et occupent le terrain conquis. Elles assurent le contrôle des voies d'approvisionnement, la défense contre une éventuelle contre-attaque ennemie, et le nettoyage des poches de résistance (ou de fuyards) dépassées par la force blindée. La force blindée elle-même avance le plus loin possible, contournant les obstacles sans chercher à les annihiler systématiquement. L'avance doit se faire par dizaine de km par jour, de façon à rendre impossible le rétablissement d'une nouvelle ligne de résistance par l'ennemi.

Les objectifs principaux sont la rupture du dispositif de communication et de ravitaillement ennemi via la capture ou la destruction de points clefs (fortifications, carrefours routiers ou ferroviaires, ponts, dépôts de ravitaillement) et de centres de commandement. La technique est particulièrement efficace contre un ennemi privilégiant la tenue d'une ligne continue d'infanterie, dans laquelle les unités tiennent leur front et négligent leurs flancs et leurs arrières. Le défenseur n'a pas le temps de se ré-organiser et une retraite entraîne la perte des moyens lourds comme l'artillerie anti-chars. Une fois la phase de rupture passée, l'opération peut devenir un encerclement à l'échelle opérationnelle (de l'ordre de plus de 100 km, et pouvant contenir une armée ennemie en entier). Les vastes poches ainsi formées sont réduites ultérieurement par des moyens plus traditionnels (infanterie, artillerie).

Perspective soviétique

Les Soviétiques utilisent l'arme blindée pour des « opérations en profondeur ». Dans la doctrine soviétique, le front ennemi est percé par l'infanterie soutenue par un puissant feu d'artillerie, et non par l'arme blindée proprement dite. Une fois la percée obtenue, les armées blindées sont introduites dans la faille pour avancer dans la profondeur du dispositif ennemi.

Dans la phase d'exploitation, les Allemands

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