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Histoire et mémoire

Étude de cas : Histoire et mémoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  1 080 Mots (5 Pages)  •  1 556 Vues

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Yasmine Mohsen

Etude de document d’histoire

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1945, la France est alors en plein effort de reconstruction, de réunification et l’épuration s’achève.

Nous allons voir comment le gouvernement français dévoile la volonté d’unir les mémoires de la population de France.

Cependant, il faut distinguer la différence entre mémoire et histoire. En effet, la mémoire est un ensemble de souvenirs qu’une personne ou un groupe a retenu de son passé. La mémoire peut être une vision sélective, elle relève de la subjectivité et elle est aussi plurielle. Ainsi, la mémoire est aussi politique.

Alors que l’histoire est une version unique, objective, neutre et véridique des faits.

Le document que nous allons étudier est une affiche publicitaire des journées nationales  du souvenir réalisé par Guy Georget en 1946 qui a été organisée par l’union française, précisément à Paris.

Dans un premier temps, nous verrons le contexte historique de l’affiche, puis nous évoquerons la volonté d’unir les mémoires, enfin nous ferons la critique de cette démarche.

Cette affiche a été réalisée un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale. La France est un pays dévasté, comme le souligne l’arrière plan de l’affiche qui se trouve être un paysage en ruine pouvant évoquer un village bombardé. En fonction de leur vécu de la Guerre, les français sont divisés en trois catégories : la plupart ont une attitude attentiste, certains collaborationnistes soutiennent activement Vichy et l’Allemagne et d’autres entrent dans la Résistance pour lutter contre Vichy et les Allemands. C’est dans ce climat tendu qu’apparaît l’épuration sauvage visant à tuer les collaborationnistes.

C’est donc un pays au bord de la guerre civile que le Général de Gaulle, chef de la résistance met en place un gouvernement provisoire de la République de France (GPRF) dans le but de réconcilier les français.

A cette époque, les deux acteurs majeurs politiques en France sont les gaullistes et les communistes. Ceux-ci se mettent d’accord pour créer le mythe résistancialiste dans le but de réconcilier leur peuple autour d’une version valorisante du passé, donc cette mémoire est sélective car dans les livres, les films, les monuments officiels, les hommages publics ainsi que les discours officiels, on ne parle que de la résistance et pas de la collaboration de Vichy ou des victimes de la Shoah.

Maintenant que nous avons abordé le contexte historique, nous allons développer d’avantage la volonté d’unir les mémoires.

Au sortir de la guerre, les mémoires de celles-ci sont extrêmement nombreuses et les Français se réunissent en fonction de leur expérience commune. C’est ainsi qu’apparaissent plusieurs associations. Par exemple, celles qui organisent la journée nationale du souvenir et qui sont donc mentionnées sur l’affiche à savoir « l’Union Française des Associations d’Anciens Combattants » ; « Fédération Nationale des Prisonniers de Guerre » ; « Fédération Nationales des Déportés et Internes résistants et Patriotes » et « Fédération Nationale des Déportés du Travail » à l’unité de la France. Il faut donc les réunir autour d’une mémoire commune.

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