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Histoire de la résistance

Étude de cas : Histoire de la résistance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2018  •  Étude de cas  •  545 Mots (3 Pages)  •  488 Vues

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JARZINA Audrey

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Geneviève de Gaulle-Anthonioz

        

        Geneviève de Gaulle-Anthonioz est née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle. Elle est la fille de Xavier De Gaulle un ingénieur civils des mines, frère de Charles De Gaulle. Elle connaît une jeunesse difficile en raison du décès de sa mère et de sa sœur. En 1939, elle s'inscrit en histoire à la faculté de Rennes, elle a pour ambition d’intégrer l’École nationale des chartes.

        Après la défaite de 1940, s'opposant à l'idéologie du régime de Vichy et à l'occupation allemande, Geneviève de Gaulle fait partie des « Résistants de la première heure ». Elle rentre en résistance, sous le nom de Germaine Lecomte.

         Elle commence ses premiers actes en déchirant des affiches allemandes, en fabriquant des croix de Lorraine ou en arrachant, du pont de la Vilaine, un fanion nazi qu'elle rapporte chez elle comme trophée. Avec ses amis étudiants, elle imprime et diffuse des tracts contre les nazis et le Régime de Vichy. En 1941, elle rentre à l'université, elle est hébergée par sa tante, Madeleine de Gaulle. Dans le Groupe du Musée de l'Homme, elle multiplie les actions de renseignement et d’information. Elle rejoint en 1943 le réseau Défense de la France. Elle écrit deux articles dans le journal clandestin de ce groupe à propos de son oncle le général De Gaulle. Elle les signe sous le nom de Gallia.

         Le 20 juillet 1943, elle est arrêtée à la suite d'une trahison dans une souricière tendue dans une librairie de la rue Bonaparte par Pierre Bonny de la Gestapo française. Elle est alors dans la clandestinité avec des faux-papier qui sont détectés, elle révèle sa véritable identité immédiatement. Dans un premier temps elle est emprisonnée à Fresnes, puis envoyée au camp de Royallieu avant d'être déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944 avec le matricule 27 3722. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion. Elle connaît les conditions inhumaines de l'univers concentrationnaire nazi, subissant la violence des gardiens, le froid et la faim. En octobre 1944, suite à la décison de Himler elle est placée en isolement au « bunker » du camp, afin de la garder en vie et de l'utiliser comme monnaie d’échange, à une époque où Charles de Gaulle gouverne la France libérée.Geneviève de Gaulle subit ainsi l'enfer du cachot et de la solitude. Elle devient presqu'aveugle et ne pèse plus que 44 kg.  Elle n'en sortira que le 25 avril 1945 lors de la libération du camp par l'Armée rouge.

        En 1946, elle épouse Bernard Anthonioz lui aussi ancien résistant. Après la guerre, Geneviève, cherche à transmettre son expérience du camp de Ravensbrück en militant dans l'Association des déportés et internées de la Résistance. En 1987, elle témoigne sur la barbarie nazie lors du procès Barbie. En 1998, elle publie un ouvrage, La Traversée de la nuit, sur ce qu'a été sa vie à Ravensbrück.

Bibliographie :

http://www.quatreviesenresistance.fr/Explorer/Les-biographies/Genevieve-de-Gaulle-Anthonioz

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