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Les Causes De La Première Guerre Mondiale

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Par   •  13 Mai 2013  •  655 Mots (3 Pages)  •  1 422 Vues

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UNITE 1 – LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

Activité 1 : Les causes de la première guerre mondiale

Document 1 : les états balkaniques après le congrès de Berlin, 1878

Suite à la victoire de la Russie, qui se déclarait le défenseur des chrétiens, sur l’empire ottoman en 1878, eut lieu la conférence de Berlin. C’est lors de cette conférence que furent fabriqués les Etats balkaniques, dans des formes qui susciteront des mécontentements. Le but du congrès de Berlin est de sauvegarder la puissance de l’empire ottoman pour contrer le panslavisme et l’influence de la Russie. Le congrès de Berlin inaugure ce que l’on a appelé la « balkanisation », qui débouchera sur les Guerres Balkaniques, et qui contribueront au déclenchement de la Première Guerre Mondiale.

Document 2 : les Balkans après la premiere guerre balkanique, 1912

Document 3 : les Balkans après la deuxième guerre Balkanique,1913

Questions:

1) Quels sont les états présents sur la carte 1?

2) Quels sont les nouveaux états apparus en 1912 et 1914?

Document 4 : l’idée allemande de la nation

Vous invoquez le principe de la nationalité, mais vous le comprenez autrement que toute l’Europe. Selon vous, ce principe autoriserait un Etat puissant à s’emparer d’une province par la force, à la seule condition d’affirmer que cette province est occupée par la même race que cet état. Suivant l’Europe et le bon sens, il autorise simplement une province ou une population à ne pas obéir malgré elle à un maître étranger. Je m’explique par un exemple: le principe de nationalité ne permettrait pas au Piémont de conquérir par la force Milan et Venise, mais il permettrait à Milan et Venise de s’affranchir de l’Autriche et de se joindre volontairement au Piémont. […]

Songez où nous arriverions si le principe de nationalité était entendu comme l’entend la Prusse, et si elle réussissait à en faire la règle de la politique européenne. Elle aurait désormais le droit de s’emparer de la Hollande. Elle dépouillerait ensuite l’Autriche, sur cette seule affirmation que l’Autriche serait une étrangère à l’égard des provinces allemandes. Puis elle réclamerait à la Suisse tous les cantons qui parlent allemand. Nous n’en finirons pas. L’Europe serait périodiquement embrasée par des “revendications” de la Prusse. Mais il ne peut en être ainsi. Ce principe, l’Allemagne le prend à contresens. Il n’est pas ce qu’elle croit. […] Le principe de nationalité n’est pas, sous un nouveau nom, le vieux droit du plus fort.

Fustel de Coulanges, historien français, Lettres ouvertes à Mommsen, aôut 1870

Document 5 : la conception française de la nation

Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une

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