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La première guerre mondiale

Dissertation : La première guerre mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2015  •  Dissertation  •  1 210 Mots (5 Pages)  •  1 468 Vues

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La Première Guerre mondiale (1914-1918) est une guerre totale, elle a mobilisé toutes les ressources économiques et industrielles. La population a fait face à une violence de masse. À quelles conditions de vie et de combat les soldats sont-ils exposés pendant la Première Guerre mondiale ? Comment ont-ils tenu ? Nous répondrons à cette problématique, en étudiant la violence des combats, la fatigue des corps et des esprits ainsi que la résistance des soldats.

L’artillerie joue un rôle majeur lors de la Première Guerre mondiale, c’est l’arme qui a fait le plus de progrès au début du XXe siècle. En période offensive, les bombardements peuvent durer plusieurs jours d’affilés, les obus pleuvent de jour comme de nuit sur les soldats. De Février à Décembre 1916, lors de la bataille de Verdun, il y a eu en moyenne 6 obus par m2 soit 60 millions d’obus utilisés lors de cette bataille (les obus sont responsables de 70% des morts). Les effets secondaires des tirs sont terribles, les explosions provoquent des incendies ainsi que des ondes de choc violentes, les hommes se retournent parfois ensevelis dans leurs abris. La puissance de feu transforme les champs de bataille en paysage lunaire.

De 1914 à 1917, des offensives sont tentées pour percer les lignes de front et reprendre l’avantage. Chaque camp creuse des tranchées pour fortifier ses positions. Les attaques meurtrières se multiplient sans parvenir à briser les défenses adverses. En 1916, dans une volonté dans une volonté « d’user » l’armée française et de « percer » le front, les Allemands déclenchent une attaque massive à Verdun. Cette bataille a été extrêmement sanglante, avec près de 300 000 morts. De nombreux assauts sont ensuite menés pour se solder par des pertes effroyables et des résultats quasi-nuls.

De nouvelles armes, plus perfectionnées sont utilisées pour le conflit. Les canons tirent plus loin des obus beaucoup plus gros. Les mitrailleuses sont capables de tirer jusqu’à 600 coups à la minute. En 1915, les gaz sont utilisés pour la première fois par les Allemands ce qui provoquent de graves brûlures avec de lourdes séquelles respiratoires. Ils perfectionnent les masques à gaz pour protéger leurs soldats, cependant les masques réduisent la visibilité et compliquent la vie des soldats. Les lances flammes nettoient les tranchées mais sont tout aussi dangereux  pour leurs utilisateurs. Les chars sont principalement utilisés en 1918, accompagnent les offensives alliées, tandis que les avions observent les terrains, mitraillent et bombardent, ils sont principalement utilisés pour des missions de reconnaissance. L’utilisation de sous-marin a un impact significatif dans le conflit.  C’est nouvelles armes causent aussi de nouvelles blessures, que se soit physique ou psychologique. Il y a eu de nombreuses amputations (nommés les « gueules cassées »), beaucoup de blessés agonisent sur le champ de bataille sans pouvoir être secourus. Plus de 15 % des Allemands et des Français mobilisés sont morts au combat, dont 70 % tués par les bombardements. Un grand nombre de corps ne seront jamais retrouvés, éparpillés par les bombardements.

Nous voyons la fatigue des corps mais aussi des esprits. L’appareil défensif doit être constamment entretenu. Durant la guerre, en 1914, les soldats qui ne combattent pas sont occupés à creuser des tranchés. Mais lors de la guerre des tranchées, tout est constamment bombardé, il faut donc entretenir et réparer. Un « no man’s land » labouré par les obus sépare les premières lignes des tranchées. Une fois c’est défenses franchies, l’attaque dans les tranchées se fait le plus souvent au corps à corps.

        Ces soldats étant dans de conditions de vie déplorable, ils ont une manque totale d’hygiène, d’où leurs surnom en France, « poilus », les saisons sont leurs ennemis, durant l’hivers ils sont victimes d’engelures et leurs blessures s’infectent plus facilement en été à cause de la poussière.

Ils sont dans un univers de boue, ce qui les fatigue plus rapidement, car les déplacements leur demande beaucoup plus d’effort. Les bombardements font ressurgirent, les rats, les puces, ainsi que les poux qui rendent la vie des « poilu » encore plus infernale. Chaque semaine les soldat sont relayés afin de permette aux soldats qui sont au front qu’ils puissent se reposer dans des centre établie en arrière des lignes.  

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