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La guerre 1914-1918

Chronologie : La guerre 1914-1918. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2018  •  Chronologie  •  1 902 Mots (8 Pages)  •  587 Vues

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Le centenaire de la Grande Guerre 1914-1918

Un mois après le tragique attentat du 28 juin 1914 à Sarajevo, qui a couté la vie  aux Archiducs héritiers d’Autriche, les jeux des alliances se déclenche et entraine les grandes puissances dans la première guerre mondiale.

50 mois qui vont transformer la Belgique.

Pour la première fois, le pays est en guerre .Sa résistance est héroïque. Mais c’est aussi le début d’une occupation dramatique. Dès le début août 1914, les Allemands ravagent littéralement le pays, martyrisant population et villes belges.

Nous allons pour notre part essayer de vous relater la vie des Jodoignois durant ces années de guerre.

Jodoigne pendant l’occupation allemande

Par un bonheur providentiel, Jodoigne n’a pas été témoin de combats terribles. Nous n’avons vu que le passage de troupes et assisté à quelques escarmouches de peu d’importance .C’est pourquoi rien n’a changé depuis un siècle !

Toutefois, il ne faut pas oublier de remercier monsieur Bartholeyns  qui sans lui, Jodoigne n’aurait été qu’un tas de cendres.

Prêts pour un retour dans le passé …..

Juillet 1914, la guerre est déclarée.

AOUT 1914 :l’invasion commence.

  1. La bataille de la Ghete

2 aout 1914 : on réquisitionne des chariots et du bétail dans tous les villages.

La bataille de Liège est le premier choc  de cette guerre en Belgique  et il durera 11 jours (5 -16 aout 1914). Les troupes belges traversent Jodoigne.

 

On s’attend à l’arrivée imminente des troupes allemandes signalées dans les alentours d’Hannut. En effet, Jodoigne est une  ville importante pour les Allemands car une gare y est  implantée.

  1. L’occupation allemande

Le 13 aout 1914,  les 4 premiers Allemands foulent le sol jodoignois.

Plus tard une patrouille s’avancera sur la chaussée de Wavre en prenant en otage le curé de Saint Lambert, en l’obligeant à marcher au- devant d’eux pour les protéger. Heureusement des soldats belges embusqués tuent deux des soldats allemands sans blesser le prêtre.

Hélas, le soir même, les Allemands reviennent plus nombreux et prétendent que des civils ont pris part le matin à l’attaque de leur troupe. Aussi, décident-ils de détruire la ville. Mais grâce à l’intervention de Monsieur Bartholeyns , régent en langues germaniques à l’athénée Royal qui a adressé une lettre en allemand à l’Etat -Major , affirmant que les 2 victimes ont bien été tuées par des soldats belges. Jodoigne est épargné de l’incendie.

Dans la soirée du 18 août, le gros de l’armée allemande arrive. Pendant 2 jours, des détachements importants visitent tous les villages des environs en y terrorisant les habitants et en y commettant de nombreuses cruautés.

Fin du mois d’août, l’armée ennemie est passée, l’occupation allemande est un fait  accompli.

Aussi, deux compagnies y resteront en permanence durant les 4 ans .Elle seront établies en en 4 casernes en ville, une kommandantur sur la Grand Place ainsi que l’occupation du château Pastur et du  château des Cailloux .

A partir de novembre, la Belgique entière est, pour ainsi dire, aux mains des Allemands et nous sommes de ce fait, isolés des autres pays de l'Entente.

Une des premières conséquences de ce blocus, est l'arrêt d'une grande quantité de vivres et de marchandises provenant des pays voisins et principalement de l'Amérique.

De plus, les stocks qui restent en Belgique, s'épuisent  rapidement.

  1. L’aide aux populations

Heureusement début de janvier 1915, à l’initiative de l’ambassadeur américain à Bruxelles, les Etats Unis prennent sous leur égide un comité belge, dans le but de nous procurer les produits de première nécessité.

Les vivres sont répartis par le Comité national, dans chaque commune où se trouve un magasin dit de «Ravitaillement» Munis d'une carte spéciale, les Jodoignois se rendent une fois par semaine au magasin communal pour y  acheter des vivres en quantités minimes à des prix raisonnables.

Dès lors des associations philanthropiques se créent  l’œuvre de secours aux malheureux , la soupe populaire le secours chômage, le restaurant économique ,la goutte de lait ,un dispensaire aux tuberculeux ,l’aide aux familles des soldats, le secours discret, l’œuvre des prisonniers de guerre ,le déjeuner scolaire.

Jodoigne sera aussi marqué en 1917  par l’arrivée d’une colonie d’enfants principalement de la région de Bruxelles qui souffrent de mal nutrition.

Celle- ci a été fondée par la Comtesse Durcel au château de Dongelberg

  1. La vie quotidienne

Dès leur arrivée, les Allemands suppriment l'autonomie communale qui doit se soumettre aux injonctions d'un conseil militaire appelé Kommandantur.

 Des patrouilles armées circulent dans la localité et veillent à la stricte observation des règles mises en vigueur (couvre -feu, interdiction de chanter même de siffler la Brabançonne), la censure est obligatoire tout doit passer par la Kommandantur sous peine d'emprisonnement

A côté de toutes ces restrictions, viennent s’ajouter les nombreuses réquisitions, d’abord les armes puis, suivent la réquisition des appareils téléphoniques et celle de cuivres ensuite c’est le linge de maison ainsi que les matelas et finalement la plus scandaleuse celle de nos chevaux.

Rappelons aussi que chaque mois, tous les Belges valides de 17 à 40 ans doivent se présenter au contrôle d'un bureau militaire appelé « Meldeant » (bureau de l’état civil).Ce contrôle anodin pour les Jodoignois est en fait une réserve pour les Allemands en cas de retraite qui emmèneraient avec eux tous les hommes valides.

  1. Les Déportés.

En 1916, au mépris des lois, les Belges de 17 à 55 ans sont déportés en Allemagne, pour y travailler.

Les Etats neutres, le Pape, l'Amérique principalement protestent mais rien n’y fait. Les razzias d'esclaves s'opèrent partout et toujours . A Jodoigne, la levée des hommes a lieu le 17 novembre 1916,

La sélection se fera selon deux critères :

En premier lieu, les employés communaux, ceux du ravitaillement et des différents services publics de chaque localité sont mis en liberté ainsi que les malades et invalides.

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