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La Première Guerre Mondiale

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Par   •  8 Mai 2013  •  2 887 Mots (12 Pages)  •  833 Vues

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Sujet : la Première Guerre Mondiale : causes, déroulement et conséquences

Dès Aout 1914, le monde est écœuré par un conflit armé, né à la suite des vives tensions ethniques dans les Balkan : c’est la première guerre mondiale. Qualifiée de « grande guerre », elle s’enlise jusqu’en 1918 et laisse le monde perplexe quant à l’ampleur de ses dégâts. Opposant au départ la Serbie et la Bosnie contre l’Autriche-Hongrie, cette bataille va désormais s’étendre de manière fulgurante, d’abord en Europe puis dans le reste du monde. Ainsi, elle oppose désormais deux camps : la triple alliance composée de l’Autriche, l’Allemagne et L’Italie contre la triple entente composée du couple Franco-russe et de la Grande Bretagne. Elle voit de ce fait la participation de plus de 35 pays à travers le monde. Mais le problème à nous soumis est de savoir quelles sont les véritables causes de cette guerre. Comment se déroule-t-elle? Et enfin quelles en sont les conséquences? Telles sont les différentes interrogations qui meublerons notre développement.

La première guerre mondiale est un conflit armé de 1914 à 1918 engageant les plus grandes puissances de l’époque, notamment les puissances européennes telles que la France, l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Italie etc. Les origines cette sont très nombreuses et complexes et ont suscité de nombreux débats entre historiens, surtout concernant la responsabilité de l’Allemagne. On compte ainsi les causes lointaines et les causes immédiates.

Les causes lointaines concernent surtout la monté en puissance de l’Allemagne. En effet, entre 1871 et 1914, la montée en puissance de l’Allemagne, l’impérialisme, surtout en Afrique et l’expansion des mouvements nationalistes sont les principaux facteurs dans l’augmentation des tensions entre Etats européens. La victoire de la Prusse sur la France, en 1871, permit l’unification de l’Allemagne et la création d’une nouvelle puissance dans le cœur de l’Europe. La volonté, de la part de l’Allemagne, de se comporter comme une puissance militaire et économique développa la crainte des autres Etats européens vis-à-vis de ce pays, et influença donc les relations diplomatiques, d’où la naissance des alliances de défense entre pays européens, notamment les accords militaire entre la France et la Russie en 1897, rejoins par la Grande Bretagne grâce aux accords de 1904 et 1907.

Les causes immédiates concernent surtout l’assassinat du prince héritier d’Autriche-Hongrie, ainsi que sa femme à Sarajevo en Bosnie le 28 juin 1914. Les responsables sont des étudiants bosniaques ayant bénéficiés de la complicité de la Bosnie. Cet assassinat n’est qu’un nouvel épisode du conflit austro-serbe. L’Autriche souhaite « régler son compte » à la Serbie à qui elle envoie un ultimatum fort du soutien allemand, la Serbie refuse la participation d’agent austro-hongrois à l’enquête. Le 28 juillet l’Autriche lui déclare la guerre. Le 30 juillet le Tsar décide la mobilisation générale suivie le 1er Août par la France. L’Allemagne répond en déclarant la guerre à la Russie le même jour et le 3 aout à la France. Suite à la violation du territoire belge par l’Allemagne, le Royaume-Uni entre en guerre le 4 aout. Tous ces événements marquent le début de cette guerre effroyable qui se déroule sur plusieurs fronts.

La Première Guerre mondiale s’est étendue sur 51 mois, du 1er août 1914 au 11 novembre 1918, et se déroule en plusieurs phases dont on peut résumer en 3 batailles : la guerre de mouvement (aout-nov. 1914), la guerre de position (nov. 1914- mars 1918) et le retour de la guerre de mouvement pour la confrontation finale, de mars à novembre 1918.

La guerre de mouvement se déroule d’août à novembre 1914 et voit surtout la ruée allemande. La mobilisation des armées des principaux belligérants s’effectue rapidement dans les derniers jours de juillet 1914, grâce à la densité formidable du réseau ferré européen en ce début de XXe siècle.

L’objectif principal du Plan Schlieffen, qui oriente l’engagement de l’armée allemande à l’été 1914, est d’obtenir rapidement la décision sur le front Ouest en marchant sur Paris, grâce à une attaque surprise à travers la Belgique neutre et les plaines du Nord de la France menée par des effectifs considérables d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie. Dans le même temps, les initiatives françaises sur la frontière franco-allemande doivent être neutralisées.

Le 4 août 1914, 44 divisions allemandes se ruent en Belgique et entreprennent de prendre à revers les armées françaises, concentrées au nord-est du pays, notamment en Lorraine. Cependant, malgré l’effet de surprise, et au prix de terribles pertes, l’armée française – avec une aide encore limitée du Corps expéditionnaire britannique (British Expeditionary Force), dont les premiers éléments sont arrivés en France le 14 août – fait face à l’assaut et se replie sans s’effondrer, dans les grandes plaines situées au nord de Paris. Début septembre 1914, les Français, dans un ultime sursaut, arrêtent la poussée allemande à 40 km de la capitale lors de la (première) Bataille de la Marne. Le 9, l’armée allemande entreprend un repli de 60 km vers le nord, sur une ligne de défense établie le long de l’Aisne. Cette décision marque l’échec du Plan Schlieffen qui visait à la capture de Paris et à la destruction de l’armée française. C’est le premier signe majeur que la guerre ne sera pas conclue à brève échéance, et qu’un affrontement massif est engagé sur le long terme.

À partir de la fin de septembre, les deux camps entreprennent, à partir de la vallée de l’Aisne, ce que l’on appelle la « course à la mer » : il s’agit de tenter de tourner le flanc de l’ennemi avant qu’il n’ait pu renforcer sa ligne de défense. Pendant plusieurs semaines, les deux armées, en mouvement permanent, s’affrontent dans des batailles désordonnées, avec de très lourdes pertes. Le mouvement s’arrête, en octobre, sur les rives de la Mer du Nord, au niveau de la ville belge de Nieuport. Une dernière tentative de percée allemande est stoppée, fin octobre, près d’Ypres, par des unités françaises et britanniques. Epuisés, les deux camps commencent à se retrancher derrière une ligne continue de tranchées et d’ouvrages défensifs.

Le bilan de la guerre de mouvement de l’été et de l’automne 1914, par l’ampleur des pertes enregistrées, traduit bien l’ « industrialisation de la guerre ». A elle seule, à la fin de novembre 1914, l’armée française a perdu près d’un million d’hommes, dont 300.000 tués ; 10 % de ses officiers

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