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La 1ère guerre mondiale.

Cours : La 1ère guerre mondiale.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2016  •  Cours  •  2 123 Mots (9 Pages)  •  892 Vues

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La 1ère guerre Mondiale : chapitre 2

I. Les origines et la violence de la guerre :

A. L’origine de la guerre :

*la grande guerre et le résultat de longues années de tensions, plusieurs causes mènent au conflit dont :

-L'assassinat de l'archiduc d'Autriche-Hongrie, François-Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo qui n'est en fait qu'un prétexte au déclenchement d'une guerre planifiée de longue date, comme le prouvent les signatures des deux grandes alliance européennes,

La Triple Entente composé du Royaume-Uni, de la France, et de la Russie et rejoints plus tard par les États-Unis et l'Italie

La Triple Alliance est composé de l’Allemagne, de l’Empire d'Autriche-Hongrie et de l’Empire ottoman.

Depuis la fin du XIXe siècle, dans l'attente d'une guerre, toutes les grandes puissances européennes ont embrigadé leurs populations, en faisant appel à la propagande et au patriotisme, et se sont lourdement armées.

B. Une violence sans limites :

*Les étapes d’une guerre meurtrière=

-La guerre de mouvement ; l’armée allemande entre en France en violant la neutralité de la Belgique, le 2 aout 1914. Cette offensive est stoppée dans la marne en septembre 1914 par les troupes franco-britanniques tandis qu’à l’Est, les Russes sont tenus en échec par les allemand. Fin 14, le front se stabilise.la guerre de mouvement reprend en 1918 après la guerre de position.

-la guerre de position ; les combattants sont enterrés dans les tranchés et le conflit s’enlise. De févriers à décembre 1916, 20 000 soldats britanniques sont tués dans la somme : c’est la bataille la + meurtrière du XXe siècle.

-l’extension du conflit ; l’Alliance reçoit l’appui de l’Empire Ottoman en fin 14, et de la Bulgarie en 15. L’entente obtient l’intervention de l’Italie en 15 et de la Roumanie, de la Chine, et du Japon en 17.

-le tournant de l’année 1917 ; le 2 avril, les Etats-Unis rompent leur isolationnisme et interviennent au coté de l’Entente. En décembre, la Russie secouée par une vague révolutionnaire et sort du conflit. Par ailleurs, la lassitude gagne les pops. Des mutineries éclatent sur le front français et italiens, des grèves se *.

-La remobilisation ; au début de 1918, les ALM concentrent leur forces à l’ouest. C’est la reprise de la guerre de mouvement. Les forces militaires françaises, soutenues par les alliés et commandées par le général Foch reprennent l'offensive et forcent l'Allemagne à capituler le 11 novembre 1918.

*la violence du champ de bataille =

-les violences quotidiennes ; les violences sont connues grâce aux témoignages des poilus et des soldats allemands. Mitraillés, bombardés, victimes des gaz, ils vivent dans l’horreur et la peur.ils dorment dans la boue, souffrent du froid, des poux, des rats, du typhus, de la faim, et de la soif. De plus, l’artillerie lourde cause de graves traumatismes corporels. Enfin, il s’agit de nier l’humanité de l’ennemi, d’infliger la douleur. Ces tentatives de déshumanisation apparaissent dès 1914. Les trêves et les épisodes de fraternisations sont très rares.

-violence combattante contre les civils=

-violence des invasions ; civils et armées ennemies sont brutalement en contact. Lors des invasions, les soldats commettent des atrocités, tel que les viols ou les crimes.

-violence des occupations ; elles sont sans concession car aucun pays occupé cherche à collaborer. Les zones occupées sont pillées, isolées, les populations sont soumises au travail forcé. Des civils sont pris en otages, certains sont déportés dans des camps, comme en Belgique, ou, pour briser’ la résistance, des belges sont envoyés en Allemagne pour travailler, ou encore en 1916, dans l’empire ottomans, ou a eu lieu le génocide de + d’1 millions et demi d’Arméniens, par les Turcs qui étaient au pouvoir. Les arméniens étaient accusés de pactiser avec les Russes (ennemi juré). Ce génocide constitue aussi le paroxysme de la violence subi par des civils.

II. Une guerre totale :

Les hommes ayant participé à la guerre sont considéré comme la « génération perdue », qui a été générée par une expérience combattante terrible et traumatisante dans une guerre totale et brutale qui a touché profondément et durablement les soldats et les sociétés.

A. La mobilisation des hommes et des esprits :

-1914-1918, par le jeu des alliances et l'implication des empires coloniaux, a été une guerre mondiale d'une ampleur sans précédent : 70 millions d'Européens, des centaines de milliers de soldats des colonies et des volontaires de tous les continents ont été mobilisés dans ce premier grand conflit de l'ère industrielle.

- Par ailleurs, les gouvernements rallient les populations à la guerre en appelant au patriotisme. La mobilisation s’effectue avec résignation et non pas avec enthousiasme contrairement à ce que la propagande cherche à faire croire. les populations sont soumises à une intense propagande et à la censure. Les mauvaises nouvelles du front sont ignorées et l’héroïsme des combattants est glorifié afin d’empêcher le découragement des populations.

-Les soldats et les civils sont plongés dans une « culture de guerre », qui s’affirme à travers les productions (affiches, livres, jeux, tableaux…). Soumis à la contrainte militaire, et à la pression sociale, ils finissent par consentir aux violences du conflit.

B. La mobilisation économique et technique :

Les économies des pays engagés dans le conflit, dont beaucoup se sont industrialisés depuis le XIXe siècle, sont totalement orientées vers l'effort de guerre.

- Les pays ont investi dans de nouvelles technologies d'armement qui seront encore développées pendant la guerre. Elles ont des effets inattendus : le conflit s'enlise rapidement dans une guerre défensive alors que tous pensaient qu'il ne devait pas durer. La mise au point d'une aviation, de tanks, le recours systématique à une artillerie lourde de plus en plus performante et à de terribles armes chimiques (gaz moutarde (ypérite), par exemple) contribuent - De + la guerre économique doit affaiblir l’adversaire : dès 1914, les Alliées mettent

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