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L'expérience combattante en France pendant la Première Guerre mondiale

Dissertation : L'expérience combattante en France pendant la Première Guerre mondiale. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2018  •  Dissertation  •  1 101 Mots (5 Pages)  •  670 Vues

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La Première Guerre mondiale constitue un événement bouleversant pour toutes les sociétés qui l'ont vécue. Elle marque un tournant dans l'histoire de la guerre du fait du nombre de pays et de combattants qui s'opposent sur le front, des moyens technologiques employés, et de la mobilisation des sociétés et des économies à l'arrière puis son bilan représente la démesure de ce premier grand conflit du xxe siècle. . À ce titre, elle mérite bien le qualificatif de « guerre totale », c'est-à-dire un conflit qui mobilise la totalité des forces disponibles d'une nation afin de vaincre l'ennemi. Dans ce contexte, l'expérience combattante, soit l'expression désignant la façon dont les populations ont vécu et ressenti la guerre, ne se limite pas aux combattants mais aussi aux civils qui se battent à leurs manières pour la victoire de leur pays.

Pendant cette Première Guerre mondiale, de nouvelles stratégies de combats apparaissent comme les tranchées (des excavations longues et étroites pratiquées dans le sol, dans lesquelles les armées se terre, elles sont séparés par le No man's land).

En effet, à partir de la fin de l'année 1914 lorsque la guerre de mouvement fait place au début de la guerre de position, des centaines de kilomètres de tranchées sont peu à peu creusées. Les hommes n'en sortent que pour des assauts qui ne permettent souvent qu'une avancée de quelques kilomètres (260 000 morts et 216 000 blessés coté français lors de la bataille de Verdun entre février et juin 1916).

 La vie sur le front est désastreuse. Les conditions d’hygiènes sont inexistantes,

les soldats vivent parmi les rats et les corps de leurs camarades qui n'ont pas pu être évacués et cela entraîne beaucoup de maladie. Puis lors des combats, les nouveaux armement transforment la vie des soldats en véritable enfer (armes chimiques, lance flammes …) et ces armes blessent les soldats à vie, par exemple les « Gueules cassés ». Puis les soldat au front ne sont en contact avec leurs familles que grâce à des lettre qui sont censuré par les autorités pour ne pas effrayer et garder le morale aux civils. Ainsi, la culture de guerre, la solidarité, le soutien entre compagnons d'arme et la nécessité d'obéir aux ordres peuvent expliquer pourquoi ils continuent le combat sans vraiment se révolter. Dans ce contexte, les fraternisations entre combattants des deux camps (noël 1914) sont rares et étonnantes.

Mais l'expérience combattante ne concerne pas seulement les militaires : les combats ont impliqué des civils en touchant directement des populations dans les régions du front( nord de la France, Belgique …). La Première Guerre mondiale marque une rupture dans l’ampleur des souffrances infligées à des civils, qui deviennent des cibles à part entière : bombardements des villages et des villes, déportation et

réquisition de populations, etc.

Cette violence culmine avec le premier génocide de l’histoire de l’humanité, perpétré par les Turcs contre les Arméniens, une minorité chrétienne de l’Empire, à partir de 1915.

Par le jeu des alliances (la Triple Entente soit Royaume-Uni, France, Russie rejoints plus tard par les États-Unis et l'Italie et la Triple Alliance  donc Allemagne, empire d'Autriche-Hongrie et Empire ottoman) et l'implication des empires coloniaux, cette guerre fut d'une ampleur sans précédent : 70 millions d'Européens, des centaines de milliers de soldats

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