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Gabrielle Roy.

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Par   •  23 Novembre 2016  •  Cours  •  1 122 Mots (5 Pages)  •  888 Vues

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Ch. 1 Gabrielle Roy

1. La situation au Québec avant la première guerre mondiale

Avant la première guerre mondiale, le Québec se trouvait dans une économie de type agricole mais dès le début du XXe, il y a un déclin de cette économie agricole. Parallèlement, on assiste à un dépeuplement des campagnes et une migration vers les villes et vers les USA. L’industrialisation commence dans les années 20 et s’intensifie dans les années 30.

Il y a immigration vers les villes (exode rural). Parallèlement, il y a le texte sur la natalité. L’église avait mis en place la « revanche du berceau ». Il y a augmentation du niveau de vie mais cela diffère pour tout le monde, car il y a une augmentation du nombre d’ouvrier qui s’entassent dans les quartiers populaires des villes et surtout ceux de Montréal. Il y a aussi le développement de mouvements syndicaux dits « internationaux » mais l’église catholique québécoise s’inquiète de ce syndicalisme neutre et lance donc son propre syndicat qui fonctionnera dans les petites villes mais pas Montréal. Une autre conséquence est une présence plus importante des femmes dans le circuit du travail, dès lors, la majorité de la classe ouvrière vit au dessous du seuil de pauvreté. Du coup, les familles vont trouver dans le travail des femmes, une source de revenus supplémentaire. Malgré tout, la vie des femmes reste difficile. En effet, elles doivent concilier le ménage, les enfants et son travail. Elles sont aussi confrontées à l’inégalité des salaires,… mais surtout, leur travail est mal perçu par les autorités civiles et religieuses qui voient en cela, un risque de perdition des jeunes filles, estiment que les mères délaissent leurs enfants. Donc le travail des femmes reste majoritairement mal perçu. Dans les années 30, cependant, elles prendront le travail des hommes. Parmi les secteurs les plus courus par les femmes, elles sont cantonnées dans les secteurs du textile, de la chaussure, dans le secteur du tabac, travail de bureau. On les retrouvent comme serveuse ou encore domestique. Dans tout les cas, leurs salaires sont inférieurs à ceux des hommes. Le nombre d’heure qu’elles prestent est plus élevé que celui des hommes et, de plus, elles doivent souvent ramenés chez elles le travail non fini à l’usine (surtout dans le textile).

A la fin du XIXe s., il y a une montée des idées féministes, elles réclament l’égalité juridique, le droit de vote, etc. mais ces idées féministes se répartissent de manières différentes chez les anglophones et chez les francophones, en raison de l’hostilité du clergé. Le clergé a pour but de préserver les valeurs traditionnelles, à savoir celles d’une société catholique et rurale essentiellement. Pour ce faire, elle tient un discours valorisant l’agriculture. L’action de l’église se traduit par une résistance à l’urbanisation ainsi que l’émigration vers les USA. Mais les ruraux restent plus attiré par les USA car la vie y semble moins rude que ce que propose l’église, à avoir la colonisation des terres inexploitées du Québec. L’église est partout et son rôle est d’éviter l’assimilation au monde anglophone puisqu’elle protège les intérêts de la langue et des valeurs françaises. Sa puissance sera renforcée par la crise des années 30, en raison des faillites, du chômage,… L’église transpose à la ville ce qui était à la campagne pour garder qqch. de la campagne.

Il y eut un exode rural à Montréal, du, en partie au Canal Laquin et qu’on se trouve au confluent des réseaux ferroviaires. La vie sociale du quartier est surtout conditionnée par le train.

A la fin du XIXe

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