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L'histoire de la colonisation de l'Afrique

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Par   •  8 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  775 Mots (4 Pages)  •  1 710 Vues

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Histoire de la colonisation de l'Afrique

Une composition d'histoire : « La domination européenne sur l'Afrique en 1939 ».

Introduction

Initiée dès les XVIIe siècle et XVIIIe siècle, la colonisation de l'Afrique par les états européens s'accroît au XIXe siècle, par exemple avec la colonisation de l'Algérie par la France de Louis-Philippe en 1930. La Conférence de Berlin, en 1885, pose les règles de cette colonisation et marque le début d'un développement fulgurant : la totalité de l'Afrique est dominée par l'Europe en 1936, date de l'annexion de l'Éthiopie par Mussolini.

Mais quelles étaient les caractéristiques de cette domination ? Quelles furent ses faiblesses et ses erreurs ? Quels progrès et avancées a-t-elle permis ?

Nous en étudierons dans un premier temps les caractéristiques politiques, puis dans un second et troisième temps les caractéristiques économique et sociale. Pour chacun de ces domaines, nous tenterons d'expliquer les causes de la colonisation, les progrès réellement acquis et les limites rencontrées.

Partie I

Quelles furent les causes et l'organisation politiques de la colonisation africaine ?

La principale cause de cette colonisation était la montée du nationalisme en Europe. En effet, après l'unification de l'Italie et de l'Allemagne, les états européens désiraient s'affirmer. La conquête des colonies leur a ainsi permis d'augmenter leur prestige, par les possessions humaines et territoriales que constituaient leurs immenses empires coloniaux.

La France a alors conquis l'Ouest de l'Afrique ainsi que le Maghreb et Madagascar. La Grande-Bretagne possédait l'Est (Égypte, Soudan) ainsi que l'Afrique du Sud. La Belgique détenait le centre Sud (Congo) et l'Allemagne le Cameroun.

Ces possessions s'organisent en deux ensembles : les protectorats (dominions pour les anglo-saxons) étaient administrés par un gouvernement local soutenu par la métropole (par exemple le Maroc ou la Tunisie pour la France). À l'inverse, certaines régions comme l'Algérie étaient dirigées directement par la métropole. La France administrait ainsi deux entités administratives : l'AOF (Afrique Occidentale Française) et l'AEF (Afrique Équatoriale Française), en s'appuyant sur les chefs locaux qui n'avaient pas de réelle fonction administrative mais étaient chargés de percevoir les impôts, recruter les travailleurs et rendre la justice.

Cependant, les principales limites politiques étaient le manque de droits civiques et syndicaux. En effet, le suffrage était alors censitaire : seuls les Indigènes les plus riches pouvaient voter mais ils étaient sous-représentés dans les instances politiques. De plus, lorsqu'il y avait des assemblées élues, celles-ci n'avaient que peu de pouvoir. D'autre part, la liberté syndicale était quasi-inexistante dans l'Afrique de 1939. Enfin, les fonctionnaires autochtones ne se voyaient confier que des responsabilités de très bas niveau, les autres postes étant aux mains des Européens.

De plus, la colonisation africaine n'a

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