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Histoire diplomatique : congrès de Vienne de 1815

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Par   •  30 Mars 2019  •  Cours  •  12 360 Mots (50 Pages)  •  800 Vues

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Histoire diplo

Congrès de Vienne de 1815

C. La France de Talleyrand

La France est invitée à Vienne (1 siècle plus tard l’Allemagne n’est pas invitée pour le traité de Versailles), alors que c’est le vaincu, et il a son mot à dire. Mais juridiquement parlé la France n’est plus la vaincue car traité de paix de Paris. La France donne son avis sur des questions qui ne la concerne plus (tracé de frontières…), car d’une façon ou d’une autre on en a besoin. Mais les cartes sont très réduites, il n’y a plus d’armée française, les finances sont à zéro. Le meilleur atout est la géographie. Comme on n’est pas en position de force, on recourt à des discours moralisants. C’est aussi paradoxalement l’argument des très grandes puissance (ex. USA). Le discours moralisateur de Talleyrand fait son petit effet ; il est de dire les principes de droit public (intérêt général, universel). (Convention de Rome en 1998 est le vrai début du DPI). Ce droit public est fondé sur la légitimité dynastique. L’occupation militaire ne donne aucun droit d’exercer une souveraineté dessus. Nul territoire ne peut être déclaré comme disponible si son propriétaire ne s’y est pas prononcé. L’équilibre des forces est un système qui donne satisfaction au plus grand nombre. Mais Talleyrand va se heurter au comportement de la Prusse et de la Russie. Les objectifs de la France sont les suivants :

  • Assurer les protections des petits états, à savoir, Pologne, petit Etat Allemand (Bavière, saxe…), et les petits états italiens
  • Empêcher la Prusse de dominer l’Allemagne, et de supprimer le petit royaume de Saxe.
  • Sauver la Pologne, que Napoléon avait +- ressuscité, de la Russie.
  • Empêcher l’Autriche de finir de dominer l’Italie, et sauver le Royaume des deux Sicile dont le roi est un Bourbon, et restaurer les états du pape.

Talleyrand donne dans ses mémoires bien malgré lui va renforcer la position prussienne.

II. Congrès de Vienne, hiver 1814, le règlement pénible et confus de la question de Saxe et de Pologne.

  1. L’ambiance générale du Congrès

Il y a deux parties. L’une en hiver, l’autre en été. La première ne va pas fonctionner.

Comme la dit le Prince de Ligne, le Congrès ne marche pas, il danse (s’amuse), dans sa première partie. Il a d’abord été une immense solennité mondaine. Une Europe aristocratique est présente, beaucoup de monde, 16.000 qui affluent de partout, écrivain, commerçant… Il y a aussi une nuée d’espion. Le sommet de ces célébrations est la cérémonie de la bataille de Leipzig.

Quelles sont les procédures de travail ? il y a un chef d’orchestre qui est Metternich (nation qui héberge préside). C’est assez flottant, il n’y a pas vraiment de procédure. On créer des commissions pour des question frontalière. Le gros des négociations se créer en bilatérale ou en multilatéralisme restreint.  Metternich n’est pas bon du tout.

  1. Le retour de la France : Talleyrand trouble le jeu

On est fin septembre, T. débarque et le comité directeur se réunis (4 vainqueur + France et Portugal). T commence à dire que qqchose cloche. Il dit que la France est considérée comme vaincue. Il fait savoir que le principe qui doit guider les négociations est le droit public. T négocie en envoyant des signaux favorables à la GB et à l’Autriche. Il envoie un mémorandum (ce dont il faut se rappeler), document diplo qui informe un autre gvt de la position que l’on souhaite défendre, sous-entendu êtes-vous disposé à nous soutenir. Dans ce mémorandum il fait savoir sa volonté de défendre la Pologne. Les britanniques sont intéressé car ils n’ont pas intérêts à ce que la Russie se rapproche d’elle et de la mer baltique. T souhaite élargir le comité directeur en invitant la suède, qui a combattue la France dans les dernières heures de la guerre, mais qui n’est pas anti-française, car est à la tête de la dynastie de suède, c’est un Français.

  1. Saxe et Pologne : vers un renversement des alliances ?

La Russie et la Prusse se partage le gâteau. Prussiens disent au Russie faite ce que vous voulez, nous on s’occupe de la Saxe. En Face la GB, pour qui la Russie ne doit pas être une trop grande puissance dans la baltique, l’Autriche, ne veut pas que la Prusse soit trop forte en Allemagne, et la France refuse pour la Pologne et parce que la Saxe est le royaume du beau père de Louis 18. GB Autriche et France sont prête à conclure une alliance militaire pour faire la guerre à la Russie et la Prusse si ces derniers mette en œuvre le projet hégémonique. C’est bien l’esprit de Vienne, cette nouvelle manière de négociation au lendemain des guerres napoléoniennes, qui fait en sorte que la guerre n’a pas lieu. Le 03 janvier 1815, est conclu le traité d’alliance, mais pas assez secret pour que les russe et prussien ne s’en rendent pas compte. On est dans le processus d’équilibre des forces. On fait tout pour qu’il n’y ait pas une puissance terrestre sur le continent, quitte à s’allier avec l’Autriche.

La Russie n’aura pas tout le littoral Polonais. Il y aura une pologne Russe (Varsovie) et Dansik va aller aux allemands. La Prusse demande une compensation pour ne pas avoir fait la guerre prend toute la saxe. Ce « pourboire » est la Rhénanie (Cologne, Düsseldorf), près de la France, que les Prussien vont renforcer militairement. Le Roi de saxe perd bcp militairement et ne sera plus vraiment un allié pour la France.

III. la naissance des question allemandes et italiennes

Première partie du sommet de Vienne, sont les questions d’Europe central, avec faible maîtrise des débats de la part de Metternich. Fait typiquement lier à la civilisation de l’époque. Février arrive, c’est le carême. Il n’y a plus de fête et introduit subitement un esprit sérieux. Le 7 mars on apprendre que Napoléon s’est échappé de l’île d’Elbe et qu’il se dirige vers Paris. Tout le monde rentre pour se préparer et ne reste plus que les diplomates. Le mot question est un terme qui désigne un dossier géopolitique épineux (question d’orient), en diplomatie.

Allemagne et Italie ce ne sont pas les états d’aujourd’hui. Il n’y a jamais eu d’état allemand, unitaire avant 1981, idem pour l’Italie jusqu’au chut de l’empire ottoman. Alors se sont des expressions géographiques pour définir un territoire sur lequel il y a plusieurs états. Ces des questions sont symétriques. Pas eu d’état unifié, certain nationalisme (même cause, même facteur d’enclanchement c’est napoléon), donc on devrait arriver au même résultat. Mais non. L’unité allemande se fera par la guerre, la violence, et l’action d’un homme de poigne qui est Bismarck. Mais cela aboutira à un état centralisé et décentralisé, très organisé. L’Italie est un état complétement désorganisé, centralisé (pas de liberté aux provinces), référendum pour Nice, Savoie alors que l’Alsace et la Lorraine sont conquis sans rien demander.

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