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Composition d'histoire: les régimes totalitaires

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Par   •  6 Avril 2015  •  Étude de cas  •  1 349 Mots (6 Pages)  •  789 Vues

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COMPOSITION D’HISTOIRE : LES REGIMES TOTALITAIRES

INTRODUCTION

La signature du traité de Versailles de 1919 réglant le premier conflit mondial ne met pas fin aux problèmes entre les pays, et provoque un fort mécontentement dans plusieurs pays.

Les vainqueurs, tels que la France et le Royaume-Uni, voient émerger en Europe un nouveau type de régime politique au cours de l’entre-deux-guerres. Ce sont les régimes totalitaires, en URSS, en Italie, en Allemagne. Les trois totalitarismes européens sont des expériences politiques visant à contrôler toute la société et à remodeler les individus, en fonction d’une idéologie d’Etat. Dirigés par des chefs charismatiques – Staline en Russie, Mussolini en Italie et Hitler en Allemagne – ces pays se caractérisent par l’exercice d’une violence d’Etat, par l’imposition d’un parti unique, par le contrôle des moyens de communication… Si ces régimes ont des ressemblances, ils ont également des spécificités. L’idéologie nazie s’est construite en opposition avec celle communiste.

Ainsi, de leur naissance à leurs pratiques, il convient de s’interroger sur les caractéristiques des régimes totalitaires afin de mieux appréhender les points communs et les divergences.

La genèse des régimes totalitaires sera d’abord abordée. Ensuite, ce sont les points communs entre les différents régimes totalitaires qui seront étudiés. Enfin, il conviendra de mettre en avant leurs particularités et spécificités.

1.

En 1917, la Russie entame sa Révolution. Lénine, à la tête du parti communiste, renverse le tsar Nicolas II. Les bolcheviks sortent de la guerre. Le pays plonge alors dans la guerre civile et la crise économique. S’appuyant sur les théories marxistes, Lénine et les communistes, installent la « dictature du prolétariat ». A la mort de Lénine en 1924, une lutte pour le pouvoir voit Staline prendre la tête du Parti Communiste

Au lendemain de la guerre, les Italiens sont déçus et mécontents de l’armistice. Beaucoup estiment que la victoire leur a été volée : les terres qu’ils revendiquaient n’ont pas été attribuées à ce pays dans les traités de paix de 1919-1920. De plus, le pays est endetté à cause de la guerre, c’est pour cela qu’il connait une grave crise économique et sociale. Prenant modèle sur la Russie Bolchevick, les paysans et ouvriers occupent les champs et les usines. En réaction, se forme un parti politique appelé « le faisceau révolutionnaire » dont le chef s’appelle Benito Mussolini. Pour faire pression sur le gouvernement qui n’ose pas réprimer les grèves, Mussolini lance un ultimatum : en 1922, les fascistes marchent sur Rome. C’est une impressionnante démonstration de force et de la violence fasciste. Le roi Victor-Emmannuel III cède et propose le gouvernement à Mussolini. Celui-ci accepte et accède alors au pouvoir « légalement ». Par la suite, Mussolini verrouille par son parti unique toutes les fonctions du pouvoir et met en place un système totalitaire fondé sur la répression et son idéologie. La fragile démocratie italienne est en échec.

Les Allemands, eux n’acceptent pas les traités de paix issus de la Première Guerre – le « diktat de Versailles ». Ils s’estiment humiliés d’être considérés comme les seuls responsables de la guerre, mais surtout par l’amputation d’une partie du territoire par la Pologne. De plus, le pays doit payer les réparations de la guerre. La décennie 1920 est une succession de crises politiques et économiques ne permettant pas à la République de Weimar de se solidifier. Très durement affectée par la crise de 1929 et la dépression qui suit, la société allemande se tourne vers un parti nationaliste, le NSDAP, dirigée par Hitler. Celui-ci a déjà tenté de prendre le pouvoir par la force par le coup d’état de Munich en 1924. Cet échec le pousse à renverser le système de l’intérieur. Le contexte économique lui en donne la possibilité : le parti nazi devient incontournable en Allemagne. Le 30 janvier 1933, le président de la république Hindenburg le nomme chancelier. En quelques semaines, l’Allemagne connaît une « mise au pas ». En effet, il se base sur des discours antisémites pour rallier tous les nationalistes, il combat

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