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Bataille de Marignan

Étude de cas : Bataille de Marignan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  2 802 Mots (12 Pages)  •  471 Vues

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La Bataille de Marignan d’après François Ier :

Introduction :

  Le texte proposé à notre analyse est une lettre de François Ier, roi de France du XVI siècle de 1515 à sa mort en 1547 qui pour certains historiens amena la Renaissance italienne en France. Elle a été écrite pour sa mère, Louise de Savoie, fille du Duc de Savoie qui est à ce moment régente du royaume en l’absence de son fils. Ce communiqué qui fut écrit le 14 septembre 1515 nous rappelle le contexte dans lequel était l’Europe de la Renaissance. Louis XII dit Le Père du peuple a perdu le duché Italien de Milan en 1513 et meurt le 1 janvier sans fils pour prendre sa succession sur le trône de France. François son cousin et son gendre qui a épousé sa fille ainée Claude de France, duchesse de Bretagne. Et l’ainé des Capétiens de la maison Valois, son héritier le plus direct. Il descend tout comme son beau-père du fils de Charles V le Sage, Louis d’Orléans est assassiné par le Bourguignon Jean sans Peur, ce dernier avait épousé Valentine Visconti, la fille du Duc de Milan. C’est pourquoi François Ier durant la première année de son règne ne pense qu’a une seule chose, reprendre le duché au nom de son épouse et de venger les défaites françaises d’il y a deux ans. Nous nous demanderons en quoi Marignan fut une cruel bataille qui passa à la prospérité. Dans un premier temps nous reverrons le contexte dans lequel François Ier écrit cette lettre, nous poursuivrons sur l’art de la guerre au XVI siècle et enfin nous conclurons sur la conséquence de cette épique bataille à travers le temps et l’image qu’elle en dégage.

  1. Le Contexte dans lequel François Ier écrit cette Lettre

François après être devenu roi de France le premier janvier 1515 suite à l’agonie de Louis XII, reçoit les droits ducaux de sa femme sur la Bretagne et sur le Milanais car tout comme lui, la reine Claude de France descend de Valentine Visconti et en est l’héritière en ligne direct. François va rapidement préparer la campagne militaire qui s’inscrit dans la continuité des Guerres d’Italie de la Renaissance commencer sous Charles VIII dit l’Affable. Il traverse les Alpes comme Charlemagne et Hannibal avant lui pour arriver en Lombardie. Le roi écrit : « Les suisses se jetaient hors de la ville pour nous venir combattre. ». À cette époque en Europe, les cantons suisses étaient les armées les plus puissantes au mondes et ces derniers suite à la création du Pape Léon X d’une nouvelle ligue anti-française avait été recruté pour défendre le duc Maximilien Sforza depuis les Alpes. Mais François grâce à la découverte d’une autre voie qui donne sur le duché, pousse les Suisses dans Milan et capture le chef de l'armée milanaise, Prospero Colonna. Le roi de France avait essayé de négocier avec eux en leur donnant la somme qui leur sont dues. Il fait envoyé 150'000 écus d’or par son serviteurs Lautrec, mais tout va basculer suite à un discours du cardinal de Sion. « À heure d’une heure après midi, notre guet, qui était sur les portes de Milan, nous avertit comme les suisses se jetaient hors de la ville pour nous venir combattre. ». En effet comme le dit le jeune roi qui vient d’avoir vingt et un ans apprend que le cardinal Matthieu Schiner a prononcé un violent discours, hostile à la France. Ce dernier entraine une grande partie de la garnison suisse de Milan hors les 30'000 fantassins. Ces derniers comptent attaquer l’armée du Valois à « Sainte-Brigide » comme le confirme le document, sur la route qui va de Marignan à Milan.

La première partie de la bataille va durer comme l’énonce dans sa lettre le fils à sa mère « du soir dura depuis les trois heures après midi jusqu’entre onze et douze heures que là nous faillit » le combat est comme on peut le constater très long, il dure presque une demie journée et au soir alors que la lune disparait. Le jeune François dira aussi qu’avec sa gendarmerie, la noblesse à cheval, il chargera une trentaines de fois contre les fantassins suisses ce qui est très éprouvant. Il ajoutera « nous avons été vingt-huit heures à cheval l’armet à la tête, sans boire ni manger », « le cul sur la selle » s’adressant parfois vulgairement, on a en détails la difficulté et les conditions dans laquelle le nouveau monarque combattit pour son droit de naissance et de mariage. On pourra même ajouter que durant la nuit lorsqu’il demanda de l’eau de la rivière de Spazela. Il faillit se vomir dessus après avoir constaté que son casque qui lui servait de coupe était remplis de sang ce qui nous confirme encore une fois la durée combat. Mais aussi l’atrocité d’un tel combat pour un jeune prince qui vit sa première bataille comme il est détaillé dans sa lettre « Depuis deux mille ans ça n’a point été vu une si fière ni si cruelle bataille. ». François Ier nous rappelle aussi dans ses écrits « Sans savoir qui l’avait perdue ou gagnée », la confusions est-elle que durant la nuit des suisses dorment dans le camp français et inversement, comme le soulignera l’historiens de l’époque Martin du Bellay dans ses mémoires. Ce n’est que quand le roi aura réorganisé son armée en confiant à « mon frère le connétable » soi Charles de Bourbon l’aile droite des forces et son à beau-frère le duc d’Alençon qui est le premier prince du sang l’aile gauche. Ce n’est que quand le jour se lèvera avec le son des sinistre cornes suisses et l’arrivée des renforts vénitiens commander par Bartolomeo d’Alviano avec l’infanterie et les canons français du sénéchal d’Armagnac qui selon le roi « jamais homme ne s’en servit mieux », achèveront la victoire fessant de François le nouveau duc de Milan.

  1. La bataille légendaire de Marignan

La bataille de Marignan qui sera qualifier de « combats de géants », selon l’expression du vieux Trivulce est une bataille qui restera dans les mémoires après une grande propagande de pouvoir royal. En effet, celui qu’on surnommera après la bataille, le « Roi chevalier » met bien en avant dans la lettre qu’il écrit pour sa mère ses faits d’armes et sa bravoure qui lui taillera une grande réputation à l’échelle européenne. François Ier dit « pour ce que j’étais le plus près de nos ennemis, m’a fallu faire le guet », ce dernier démontre par ses mots à Louise de Savoie ainsi qu’à son entourage le courage avec lequel le tout jeune roi couronné combat pour les droits de sa famille sur la province italienne. Il se montre comme un simple guerrier qui surveille l’adversaire prenant des risques pour sa personne royal, en effet lors de nombreuse bataille des rois trop téméraire se firent capturer comme Jean II dit le Bon à Poitiers. Cette audace assumée comme on l’analyse quand il dit « et y fut une trentaine de belles charges » et « sans cesser de combattre ou de tirer l’artillerie jour et nuit » le roi veut se donner à travers ses dires une futur image de combattant sans peur qui ne recule devant aucun obstacle. Et qui n’est alors pas du tout un de ces monarques qui se cache, jouant aux échecs avec la vie de ses serviteurs ; Non il montre qu’il est au-devant de la scène. Il veut aussi associé son nom à celui d’un grand chef militaire de la Rome Antique, Jules César. Mais ce qu’on peut remarquer dans ce document c’est l’inexistence de la présence Vénitienne durant la fin de la bataille, qui fut décisive avec la charge de ses cavaliers qui stoppèrent l’avancer des suisses sur l’aile droite d’Alençon. Dans cette démarche de ne pas citer les renforts italiens de Venise, on en conclu que François Ier n’en parle pas pour affirmer que la victoire de Marignan n’est dû que grâce à sa personne et celle des ses fidèles généraux.

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