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Les mémoires Françaises de la Seconde Guerre Mondiale.

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Par   •  30 Octobre 2018  •  Cours  •  1 009 Mots (5 Pages)  •  478 Vues

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Thème 1 : Introductif : Le rapport des sociétés à leur passés.
Chapitre 2 : Les mémoires Françaises de la Seconde Guerre Mondiale.

Le passé laisse des traces susceptibles d’unir ou de divisé des hommes. Les mémoires est selon l’historien Enzo Traverso dans son ouvrage. L’histoire comme champ de bataille : « l’ensemble des souvenirs individuels et des représentation collectives du passé ».

Chaque acteurs du conflit, qu’ils soient résistants, collabo, déportés juifs, prisonniers de guerre, les requis du STO (service travaille obligatoire) en a conserver des souvenirs. Sur une période aussi sombre que la seconde guerre mondiale, les mémoires peuvent être douloureuse, occultés, passionnés ou officialisé. La mémoire est donc subjective puisqu’elle est de l’ordre de l’affectif ou de l’émotionnel.

Inévitablement, ces mémoires sont alors en tension avec le travaille de l’historien qui lui doit s’affranchir de la mémoire. La démarche de l’historien est donc de faire comprendre de façon objective (sans charge émotionnel) le passé avec un recul critique. Enzo Traverso explique que : « l’histoire est un discours critique sur le passé ».

Quelles lectures les historiens font-ils des mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France depuis 1945 ?

Comment l’historien peut-il expliquer que l’immédiat après guerre n’est pas permis l’émergence de toutes les mémoires ?

Comment les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale a évolué depuis 1945 ?

Une écriture plus sérieuse de l’histoire du conflit est -elle aujourd’hui possible ?

I – La mémoire résistance (1945-70)

        A) Finir la guerre : de l’épuration à l’armistice

1) Le contexte de l’après guerre :

L’occupation de la France par l’Allemagne nazi à profondément diviser les Français. La libération laisse place à de nombreux questions concernant l’attitude des Français pendant la guerre.  

Les historiens soulignent la complexité de la période d’occupation et la difficulté à capter les positions des Français.

2) Punir et réconcilier :

L’immédiat après guerre connaît une épuration sauvage puis légale. L’épuration sauvage se manifeste par l’assassinat sans cadre légal de plus de 8000 collaborateurs, 20000 femmes ont été « tondus » publiquement pour collaboration horizontale. Cette épuration sauvage est une période de règlement de compte et de vengeance personnelle, elle est très mal contrôlés. Toutes fois cette épuration et rapidement reprise en mains par le GPRF dirigé par De Gaulle.

C) Les mémoires oubliés et refoulés :

Les prisonniers de guerre Français (1,850 millions) sont condamnés à l’oubli car ils incarnent la preuve vivante de la plus grande défaite que la France est connus dans son histoire, la Débade d 1940.

La mémoire de la déportation raciale émerge difficilement car les rescapés adoptent souvent le silence face à une société qui n’est pas prête à les entendre. D’une part, cette mémoire est dérangeante pour les gouvernements d’après guerre qui veulent faire oublier Vichy et la collaboration. D’autre part, une grande majorité de français qui sont très peu réceptifs au génocide juifs. Le film « nuit et brouillard » d’Alain Pesnais en 1955, le terme juif n’est utilisé qu’une seule fois. L’historienne Annette Wievionla évoque « le grand silence » qui entoure le retour des survivants de la Shoah. L’atrocité des crimes commis dans les camps nazis est difficile à réaliser et le français ne font pas la déportation raciale et politique. Aujourd’hui, la parole des résistants l’emporte sur celle des déportés ratiots. Jusqu’au année 70, la mémoire des déportés juifs peine à s’affirmer dans l’espace publique français. Simone Weil rescapé d’Auschwitz il est très difficile de témoignés après la Shoah : «  on as témoigné, mais personne n’a voulus nous entendre ». Des ouvrages tel que : Si c’est un homme » de Primos Levi (1947) et « La nuit » de Elie Wiesel (1955) ne rencontre qu’un très faible lectorat. Cette mémoire refoulé s’illustre également dans la démollission d’un lieu emblématique de la déportation des juifs de France : « Le Vel d’Hiv », détruit dans l’indifférence général. Toute fois, la mémoire de la Shoah, renaît petit à petit grâce à l’action de l’association des anciens déportés.
En 1964, ils obtiennent le vote de la loir sur l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité.

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