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La première guerre mondiale, une expérience combattante

Cours : La première guerre mondiale, une expérience combattante. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2018  •  Cours  •  1 785 Mots (8 Pages)  •  483 Vues

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             La Première Guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale.

https://goo.gl/forms/3BpBbyzFqBnFOKDb2

manuel→ p. 82 à 103

Introduction

     

         L’Europe de 1914 est divisée par un système d’alliances militaires : la Triplice ou Triple Alliance (Empire Allemand et Autriche-Hongrie + Italie (avant 1915)) et la Triple Entente (Royaume-Uni, France et Russie).

Assassinat de l’archiduc François-Ferdinand (28 juin 1914) → déclenche mécanique des alliances : Serbie, alliée de la Russie, subit un ultimatum de l’Autriche-Hongrie alliée de l’Allemagne → entrée en guerre de ces 4 Etats puis France et Angleterre en août 1914 ⇒ par le jeu des alliances l’ensemble des puissances Européennes sont en guerre. Entrée en guerre des Etats-Unis en 1917 et recours aux empires coloniaux : mobilisation de la majorité des économies et des sociétés du monde.

→ A quel degré de violence les combattants de la Première Guerre mondiale sont-ils exposés sur le champ de bataille ?

→ Comment les combattants ont-ils traversé les quatre années de conflit ?

    I- 1914-1918 : Combattre

            A. Les formes nouvelles de la guerre

   

                           1) une mobilisation massive

               Une mobilisation massive, mobilisation humaine sans précédent. 70 millions de personnes en 1914 1918 vont être incorporés. Volontaires (ex : Grande Bretagne) mais aussi surtout des conscrits (ceux qui n’ont pas envie) qui viennent des métropoles et des colonies (ex : tirailleurs sénégalais). En France la mobilisation générale est déclarée le 1er août 1914 (mobilisation générale = homme et tout ce qui peut servir) pendant la moisson, France majoritairement rurale, laisse leurs chantiers, femmes et enfants doivent finir seuls. Les Français vont répondre à l’appel par patriotisme plutôt que par enthousiasme (comme dans les autres pays) (mythe de la fleur au fusil = faux.). Ils pensaient que la guerre allait être courte (revenus pour les vendanges en septembre, au pire à Noël)→.Conflit qui commence par une guerre de mouvement de août à novembre, et août à octobre 1914 → offensive allemande  presque jusqu’à Paris mais repoussée par une première contre offensive de la Marne (début septembre 1914). Novembre le front va se stabiliser dans le Nord Est du territoire et les armées vont s’enterrer dans les tranchées = début de la guerre d’usure, des tranchées, de position  (novembre 1914-1918), puis rapide reprise de la guerre de mouvements → 11 novembre 1918  → armistice : arrêt momentané de la guerre grâce à :

                              - Entrée en guerre des Etats Unis en 1917

                              - Usage d’armes nouvelles (ex char)

                              - Epuisement des pop des empires centraux soumis à un blocus.

        A l’Est, le front Russe s’écroule rapidement et la Russie quitte le conflit en 1917 (Révolution : février 1917 → abdication du tsar octobre 1917 prise de pouvoir communisme/Bolchevick (partage des terres…).) et signe une paix, le traité de Brest-Litovsk avec l’Allemagne. Mutineries.

                             2) Un bloquage stratégique

              Moyens défensifs qui l’emportent sur les moyens offensifs. Tranchées improvisées puis organisées en un vaste réseau défensif → guerre d’usure/de siège. Batailles qui sont de vastes opérations militaires qui durent des semaines voir des mois à l’image de la bataille de Verdun (février à décembre 1916 → 300 jours : offensive allemande sur les Français). Objectif de ces batailles : saigner à blanc l’armée française (300000 morts), batailles qui ne permettent pas de percer le front, pas d’évolution sur le territoire = stratégie d’usure

                B. L’apprentissage d’une guerre totale

                              1) Une guerre totale

            Une guerre totale car les populations impliquées dans leur ensemble par propagande, censure des lettres envoyées par les soldats, censures de journaux … Tout ça pour mobiliser les esprits et maintenir le moral à l’arrière (femmes..) « les balles allemandes ne tuent pas. », campagnes d’affichage et d’appel à souscription pour que les populations de l’arrière soutiennent financièrement la guerre (emprunts d’État) ⇒ effort de guerre

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