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L'histoire Du Terrorisme En France

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Par   •  19 Décembre 2013  •  1 414 Mots (6 Pages)  •  1 541 Vues

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T.ES1

L’histoire du terrorisme en France

Qu’est ce que le terrorisme ?

C’est l’ensemble d'actes de violence (attentats, prises d'otages, etc.) commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système.

En France ?

Le terrorisme en France désigne l'ensemble des activités terroristes sur le territoire national français ou contre des citoyens français. Il présente des spécificités liées à l'histoire et la situation politique française, et a conduit à la création d'une législation particulière et à un ensemble de moyens de lutte antiterroriste.

Le mot « terrorisme » ne peut être employé sans précaution, car il reste fortement marqué par les connotations péjoratives héritées de ses origines. Créé en France pour stigmatiser les méthodes répressives du « Gouvernement révolutionnaire » de 1792 à 1794, il n’a pas cessé d’être employé pour discréditer les méthodes violentes employées par divers mouvements cherchant à renverser un pouvoir établi, jusqu’à la Deuxième guerre mondiale. A partir de ce moment, l’usage qui en a été fait par la propagande nazie et collaborationniste contre la résistance des peuples occupés a entraîné un discrédit du mot lui-même ; beaucoup depuis lors préfèrent le traduire automatiquement par « résistance » à l’oppression.

La France un pays victime au terrorisme ? Depuis quand ?

Le premier acte considéré comme terrorisme en France est en 1800 le 24 décembre.

Une machine infernale explose au passage de la voiture de Napoléon Bonaparte, rue Saint-Nicaise à Paris. Le Premier Consul est épargné, mais les tonneaux remplis de poudre tuent quatre passants et en blessent soixante autres. Après avoir fait arrêter et déporter 130 jacobins, l'enquête révèlera que l'attentat a été perpétré par des Chouans groupés autour du comte d'Artois d'Angleterre.

A partir de ce dernier la France va subir quelques attentats (1858, 1892, 1894, 1934) mais c’est en 1968 que le terrorisme en France apparait réellement.

La guerre d'Algérie vit, outre des combats, des actes terroristes en métropole.

Le 25 août 1958 vit le début d'une vague d'attentats dans l'ensemble du territoire contre des postes de police, des casernes, des dépôts de carburants et autres intérêts économiques. Dans la nuit du dimanche 24 août au lundi 25 août 1958, la France s’embrase. A Paris, en région parisienne, dans le sud comme au nord de la France, à l’est, à l’ouest, la Fédération de France du FLN actionne ses groupes armés. Le FLN a exécuté 242 attaques contre 181 sites depuis le début de ces opérations le 25 août 1958 faisant 82 morts et 188 blessés et causant la destruction de 56 sites.

Une menace bien réelle depuis 1980

La France et ses intérêts ont été la cible d’un terrorisme international lié à la situation au Proche et Moyen-Orient dans les années 80, du Groupe Islamique Armée (GIA) en Algérie dans les années 90 et, depuis les attentats de 2001 aux Etats Unis et la lutte antiterroriste engagée, de réseaux jihadistes internationalistes proches ou s’inspirant de la mouvance al-Qaïda, assassinats et enlèvements de ressortissants français - touristes, expatriés et militaires - en Arabie saoudite, en Mauritanie, au Mali, en Algérie et en Afghanistan en 2007, 2008 et 2009).

Ces réseaux terroristes constituent une menace constante et stratégique pour la France qui demeure une cible comme en témoignent régulièrement les déclarations d’Ayman al-Zawahiri, bras droit d’Oussama Ben Laden, et d’Abdelmakel Droukdal, émir national d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (ex-GSPC). Le risque terroriste peut aujourd’hui aussi bien concerner le territoire national que les ressortissants et intérêts français à l’étranger (cibles économiques, touristiques, diplomatiques et militaires). Le démantèlement de plusieurs cellules terroristes depuis 2001 a cependant permis d’empêcher la réalisation d’attentats sur le territoire national.

La France victime du GIA (groupe islamique armée)

Le 24 décembre 1994, un commando du GIA détourne le vol AF 8969 qui s'était envolé d'Alger, avec pour but de le faire s'écraser sur Paris si les autorités algériennes ne libéraient pas deux des responsables du FIS : Abbassi Madani et Ali Belhadj. Le GIGN réussit à reprendre le contrôle de l'avion à l'aéroport de Marseille-Marignane en tuant les quatre preneurs d'otages.

Le 11 juillet 1995, le cheikh Abdelbaki Sahraoui est abattu d’une balle dans la tête dans la salle des prières de la mosquée de la rue Myrha ainsi que l'un de ses proches tentant de s'interposer. C'est le début

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