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L'Eglise et l'instrumentalisation de la peur

Étude de cas : L'Eglise et l'instrumentalisation de la peur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2016  •  Étude de cas  •  627 Mots (3 Pages)  •  671 Vues

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Le rôle de l’Eglise est d’avant tout d’éveiller certaines consciences chez les croyants. La plus évidente est, bien sûr, celle de nous dire qu’après notre mort sur terre, une deuxième vie s’offre à nous. Si nous avons installé la paix autour de nous durant notre vivant, à notre mort, nous sommes envoyés au paradis. En revanche, si nous faisons le mal autour de nous, nous sommes envoyés en enfer. C’est pourquoi, les Hommes veulent éviter pécher afin de ne pas être conduit en enfer. Les discours des hommes d’Eglise engagent donc la société à penser à la vie après la mort. L’église crée donc une peur chez l’homme pour qui fasse le bien autour de lui.

Les discours que nous proposent l’Eglise ont toujours été plus ou moins alarmant. Par exemple, toujours sur le même sujet, les dangers de la mort subite font que nous préparions notre décès depuis le jour de notre naissance. Pour cela, nous pouvons énumérer les prières de notre vivant, les offrandes mais encore les abstinences et bien sur d’autres gestes que nous pouvons effectuer tout au long de notre vie. A La Réunion, depuis le XVIIème siècle l’Eglise va s’imposer en utilisant une autre peur, celle de la punition. Vient donc s’installer une autre peur, celle de subir le châtiment physique. En effet, celui ou celle qui blasphémait la religion était condamné. Une des condamnations les plus fréquentes dans notre île au XVIIIème siècle était la suivante : le blasphémateur était attaché au carcan, sur lequel on écrivait son crime ; puis on le foutait et enfin on lui marquer au fer chaud une fleur de lys. En France, le blasphème fut passible de mort jusqu'à la Révolution Française. De nos jours, le blasphème et ce type de punition n’existe plus dans les Républiques.

L’Eglise s’est toujours imposée pour contrôler notre société. Le catéchisme a été créer pour accentuer le culte de dieu. Par exemple, en 1818, le catéchisme pour les noirs fut instauré à La Réunion dans le principal but de mieux les contrôler. D’autres part, une technique de l’Eglise pour faire peur à la société était la redondance. Effectivement, le même refrain était toujours répété « il n’y a qu’un dieu qui règne dans les cieux ». Plusieurs crédos vont nous évangéliser avec ces répétitions. La soumission est une autre technique. En effet, par ces procédés, ils prétendent qu’ils pacifient les esprits en imposant cette soumission. De plus, l’Eglise dit tout simplement : le bonheur n’existe pas sur terre, si tu veux le rencontrer, alors travaille et prit toute ta vie, et tu le rencontreras là-haut.  Un chant avait été rédigé en cet honneur, voilà quelques lignes :

        Au ciel du repos, le bonheur

        Le bonheur sur terre

        N’est pas un vrai bonheur

        Si le travail et prière

        Ne captivant pas mon cœur.

Jusqu’aujourd’hui ne pas travailler le dimanche est resté dans les mœurs d’une grande partie de la société. Cette habitude, vient de l’Eglise qui interdisait le travail en ce jour pour que les croyants viennent prier et honorer leur dieu. En effet, pour célébrer le dimanche ainsi que les jours fériés, les travaux doivent cesser. D’un autre côté, certains métiers ne sont pas considérés comme tel dû à la position de l’Eglise sur la société. Le métier de danseur ou de danseuse est un très bon exemple. Effectivement, une personne qui danse selon l’Eglise est une personne en laquelle le diable s’est introduit. Voilà pourquoi certaines personnes continuent de penser que ce métier n’en est pas un et encore moins un métier honorable.

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