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Étude de cas Louis-Philippe 1er

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Par   •  2 Janvier 2021  •  Étude de cas  •  719 Mots (3 Pages)  •  880 Vues

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A l’aide de ces deux documents, et en suivant la méthodologie de la présentation, vous montrerez en quoi Louis-Philippe a représenté l’espoir d’une France pacifiée, avant d’être désavoué par les républicains.

Les 27, 28 et 29 juillet 1830, le peuple parisien se soulève et renverse le roi Charles X. Cette révolte met fin par la même occasion aux idées ultraroyalistes. C'est la seconde révolution depuis 1789. Au lendemain des Trois Glorieuses, le 30 juillet 1830 Philippe d’Orléans accepte la lieutenance générale du royaume que lui propose un petit groupe de parlementaires et est renommé Louis-Philippe 1er. Louis Philippe est un roi pacifiste, partant du principe qu'un pays en paix est un pays qui prospère. Louis-Philippe fait tout pour se démarquer des rois précédents et donner l'impression qu'il est proche du peuple. L’espoir suscité par Louis-Philippe dans la population est vite déçu. Il refuse une réelle démocratie en maintenant le suffrage censitaire. En quoi Louis-Philippe a représenté l’espoir d’une France pacifiée, avant d’être désavoué par les républicains ? Nous étudierons dans une première partie la façon dont Louis-Philippe a représenté l’aspiration d’une France pacifiée, puis nous nous pencherons sur la déception du peuple envers le roi.

Louis-Philippe a d’abord suscité l’espoir d’une France Pacifiée. Le document 1 est une estampe de l’imagerie Pellerin publiée entre 1815 et 1837. Dans ce document, Louis-Philippe s’adresse à un public populaire et annonce qu’il saura défendre les couleurs de la France. Sur cette estampe, on voit que Louis-Philippe adopte le drapeau tricolore proclamant que « la nation reprenait ses couleurs », et qu’il présente ici surmonté du coq le drapeau réglementaire de la garde nationale, légèrement adapté pour porter les mentions « Liberté » et « Ordre public ». Les trois couleurs ont été bannies sous la Restauration et c’est Louis-Philippe qui les restaure le 1er août 1830. Louis-Philippe fait diffuser dans tout le royaume des portraits officiels où il est représenté en « roi-citoyen ». Il se veut proche de la nation en portant le pantalon et non la culotte. Le message semble clair : le roi descend de son trône pour se rapprocher de la nation. Ce document fait suite aux Trois Glorieuses car nous pouvons voir que le décor est désordonné, en pagaille et nous pouvons apercevoir au second plan les deux classes sociales qui soutiennent le roi comme un nouvel espoir de former une France pacifiée. Louis-Philippe aura donné beaucoup d’espoir au peuple français mais sera vite déçu par son régime politique.

L’espoir suscité par Louis-Philippe dans la population est vite déçu. Le document 2 est une caricature faites de façon républicaine par le dessinateur et journaliste républicain, Charles Philippon en 1830. La caricature s’appelle « Le juste milieu. La charge sera désormais une vérité. », l’auteur souhaite tourner en dérision cette célèbre phrase de Louis-Philippe, qui se disait au « juste milieu » entre les conservateurs et les républicains. Cette lithographie réalisée dans les premiers mois de la monarchie de Juillet n’est pas flatteuse. En effet, on ne distingue pas le visage du roi qui est dissimulé derrière le drapeau blanc des Bourbons. En outre,

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