LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Joséphisme dans les Pays-Bas Autrichiens

Fiche : Le Joséphisme dans les Pays-Bas Autrichiens. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Octobre 2019  •  Fiche  •  606 Mots (3 Pages)  •  410 Vues

Page 1 sur 3

Le Joséphisme dans les Pays-Bas Autrichiens

Joseph II incarne parfaitement l’« esprit des Lumières » et ce veut archétype du despote éclairé c’est-à-dire despote qui applique dans son état une partie des réformes religieuses, économiques et sociales inspirées des idées des philosophes du Siècle des Lumières. Il croit en la nécessité de bouleverser l’ordre établit. Il aspire à une centralisation de l’Etat, il y a la volonté de l’Etat de mettre de la distance entre les questions politique qui concernent l’Etat et les questions religieuse qui concernent l’Eglise. Joseph II est un bon exemple de cette volonté.

Lorsqu’il succède à sa mère en 1780 il mène une politique de réforme ambitieuse appelée le « Joséphisme » c’est-à-dire une politique de rationalisation de l’Etat, dont Vienne devient la capitale unique, pour mieux l’administrer et ça passe par un bouleversement des institutions administratives et judicaire, pour mieux la rendre, et en même temps il y a un volet religieux particulièrement important et novateur pour la fin du 18e siècle. Un bouleversement administratif, il tente notamment:

 Une division administrative uniforme en provinces et en cercles.

 Une réforme des hôpitaux.

 L’imposition de l’allemand comme langue administrative commune.

Et des changements judicaire tel qu’en :

         Abolissant la torture.

         Le travail des avocats régularisé.

Ses adversaire le dénonce comme « cuistre, gendarme, bureaucrates » et son contre ses réformes religieuses qui vont à l’encontre l’un des fondements de la monarchie : l’unité par la religion catholique. Joseph II veut libérer les esprits du joug clérical et surtout monacal et ce tout en épurant la religion des pratiques superstitieuses en comptant sur les « bons curés » pour améliorer, dans les paroisses, le sort du peuple.

En octobre 1781, il fait adopter un édit de Tolérance qui accorde la liberté de conscience et une assez large liberté de culte aux protestants et aux orthodoxes qui peuvent désormais :

 avoir accès à tous les emplois publics.

 avoir accès aux l’université.

Ils deviennent des sujets avec les mêmes droits que les catholiques, ils sont égaux. C’est une politique de tolérance religieuse qui s’inscrit dans une entreprise plus large qui vise à subordonner les religions et les Eglises aux intérêts de l’Etat. Joseph II cherche à transformer les différentes Eglises en « institutions d’Etat » donc les religions doivent être un instrument de pouvoir et leurs desservants des fonctionnaires d’Etat :

         Les biens des monastères sont sécularisés.

         La formation des prêtres est revu : un Séminaire général.

Une série d’édits sécularisent l’état-civil et limite le prosélytisme (zèle pour recruter de nouveaux adeptes) catholique :

         Défense d’enterrer dans les églises (juin 1784)

 Le mariage devient un contrat civil donc il n’est plus nécessaire de se marier devant un prêtre ou un pasteur, le mariage est un acte civil qui peut être dissous par le divorce. (septembre 1784)

Trouvant les ordres contemplatifs inutile il :

...

Télécharger au format  txt (3.8 Kb)   pdf (132.2 Kb)   docx (8.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com