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Ville cosmopolite de Constantinople

Commentaire de texte : Ville cosmopolite de Constantinople. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  395 Mots (2 Pages)  •  1 798 Vues

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Fondée au IVe siècle par l'empereur Constantin 1er, dont elle a pris le nom, la ville est située à un emplacement stratégique, car elle contrôle le détroit du Bosphore qui permet d'accès à la mer Noire. Elle est extrêmement prestigieuse grâce à ses monuments comme la basilique Sainte-Sophie.

La chute de Constantinople est le dernier événement d'un processus entamé bien avant : les Ottomans sont apparus en tant que force autonome au XIIIe siècle, en particulier sous le sultan Osman Ier, qui règne de 1281 à 1326 et donne son nom à la dynastie et à l'empire qu'elle fonde (Osman = Othman), dans l'actuelle Turquie. Rapidement, les Ottomans progressent et conquièrent les Balkans.

Après la prise de Constantinople, que beaucoup de ses habitants avaient déjà quittée, Mehmed II fait déporter ses habitants grecs et les remplace par des Turcs, mais aussi des populations chrétiennes. Il s'agit pour lui d'éviter toute conspiration pour ramener au pouvoir les empereurs byzantins, mais aussi de marquer la rupture avec le passé.

La basilique Sainte-Sophie devient la grande mosquée de la ville, et d'autres églises - mais pas toutes, loin de là - subissent le même sort. Le sultan se fait construire un grand palais, Topkapi, dans la ville. Même le nom de la ville change, puisque Constantinople devient Istanbul.

2) Une ville cosmopolite

Dans l'empire ottoman, et tout particulièrement à Istanbul, les représentants des différentes religions coexistent de manière à peu près pacifique.

En effet, les Ottomans n'ont jamais essayé d'imposer une conversion générale de leurs sujets à l'islam, pourvu que leur autorité ne soit pas contestée. Ainsi s'explique que la majorité de la population ne soit pas musulmane. La seule exception à cette tolérance est la conversion forcée des jeunes enfants chrétiens, captifs de guerre ou «prélevés» à raison de 1 pour 5 dans les familles. Ils sont réduits en esclavage et deviennent des soldats redoutables au service du sultan : les janissaires.

Les juifs et chrétiens (notons qu'il y a en Orient de nombreuses communautés chrétiennes très différentes par leurs croyances, leurs origines et leur langue), qu'on appelle dans la tradition musulmane les dhimmis, les «gens du Livre», forment des communautés dont le chef religieux est responsable vis à vis du sultan. Ils doivent payer des impôts spécifiques, très importants pour le budget de l'État - ce qui explique la tolérance à leur égard - et n'ont pas le droit de porter des armes.

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