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Histoire de l’idée européenne

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Par   •  18 Mai 2018  •  Cours  •  11 744 Mots (47 Pages)  •  579 Vues

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Histoire de l’idée européenne

 

Un oral = 10 min de présentation d’un sujet + questions pendant 5 min

Introduction : Réalités et idées - Europe ou Europes ?

L’Europe et ses représentations par l’image L’Europe : mythe ou conte de fées ? Questions de terminologie

Pourquoi une Europe ? Pourquoi des Europes ?

La période est guère propice à l’idée européenne, mais c’est l’intérêt d’être à contre-courant, ce qui peut faire rêver l’Europe.

En 2016 pour l’Europe c’est une date charnière, 16 septembre = sommet de Bratislava sans la présence des britannique, alors qu’ils n’avaient pas déposer leur demande officielle de divorce.

Vote du 23 mai 2016 des britanniques pour sortir de l’Europe.

Quelle Europe pour demain ? Prend en compte ce qui s’est passé en 2016, on a pris conscience que l’Europe était mortelle. « Panta rei ou tout passe » revient à ce que l’on voyait sur le déclin et la chute de l’empire romain, qui grandit, qui s’affirme, tombe malade plusieurs fois, et fini par disparaitre. Les civilisations sont mortelles, grandir, tomber malade et mourir. Tout évolue et doit disparaitre.

En 2016 l’Europe est mortelle. Les anglais sont arrivés en cours de route dans l’Europe, ils ce sont aperçu que ça marchait. On a conservé la même logique lors de leur départ, pour estimer que l’Europe ne fonctionne plus. Avant le départ de l’Angleterre, on avait parlé de la possibilité de la sortie des grecs de la zone euro. En 2012, Cipras et Papademos avait déjà évoqué cette hypothèse de la sortie des grecs.

Cipras demandait pour la Grèce moins d’austérité et plus de sociale, l’Europe est menacée de décomposition et « l’Europe vit une crise possible, elle est comme un somnambule qui marche vers la falaise. »

Ainsi des deux côtés de l’Europe, Nord et Sud on se pose des questions existentielles sur le devenir de l’Europe, se désamour de l’UE touche d’autres pays.

En septembre 2016, un vote Irlandais déclare ne pas vouloir les 13 milliards d’euros de Apple. Ce gouvernement refuse cette somme car la politique irlandaise c’est attirer l’installation d’entreprise pour relancer le plein emploi. Apple a fait appel, ainsi que Starbucks, Fiat et Amazon.

On est clairement dans une crise de l’idée européenne, l’Europe on la croit lorsqu’elle nous sert. C’est l’une des difficultés. Appel à la contribution dans la revue Germanica :  une utopie (projet de demain) tombée en discrédit, manque de foi (toujours), pas à la hauteur des défis engendré lors des tournants de 1989, l’absence du pouvoir d’identification, de l’amour, défaillance intellectuelle qui n’est pas convaincante = refus de l’héritage, où l’on faisait plus le procès de l’Europe que l’apologie, absence d’un imaginaire européen, absence d’un grand récit ou de mythe fondateur et d’identité.

Selon l’Etat pour permettre les Européens de rêver d’Europe, il faut arrêter de se centrer sur une capitale, l’idée de désacraliser Bruxelles. Il va falloir parler de l’Europe, comme dans la vraie vie. Il faut essayer d’emmener tous le monde, il y a de la pédagogie à faire.

L’Europe en chiffre :

1er janvier 2002 : L’euro, pour la première fois l’Europe est matérialisée, tangible, avant c’était un mot, c’était lointain. Différence entre monnaie unique et commune.

L’Europe devient une évidence, mais c’est une réalité qui va connaitre une croissance quasi-exponentiel. Les frontières de l’Europe s’éloignent vers l’est. Tous ce précipite dans cette années 2002, l’UE s’ouvre de manière phénoménal.

1er janvier 2007 : Bulgarie et Roumanie, mais l’intégration s’est ralentit et inversée depuis.

Aujourd’hui on a une Europe à 28 qui compte environ 500 millions d’habitant, dont sans les britannique on retombe à 450 millions d’habitants. La fin de la 2nde GM marque la fin du leadership européen. On n’a pas pris conscience des changements qui étaient en cours et qui ce sont réalisés.

En 1947 Churchill disait la création d’un ordre mondial pourvu d’une toute puissante autorité est le but dans lequel nous devons tendre. Le 4 juin 1944 Churchill disait entre l’Europe et le grand large je choisirai toujours le grand large. Ce sont les iles britanniques tiraillés entre leurs colonies et l’ancien continent.

On intègre désormais les autres puissance que les puissances européennes, donc on propose un gouvernement mondial. Les européens se situaient comme européens « l’Europe ma patrie » arrive après la 2nde GM éviter une guerre, mais on a des projets qui dépassent l’Europe, notamment celui Nobre « le gouvernement hémophile pour la paix universel », de chez Fides, c’est lélite religieuse qui doit dominer le monde.

Les auteurs européens qui ont été habitués à être les auteurs, les metteurs en scène, ils deviennent des acteurs et parfois ils réussissent à avoir le premier rôle, d’autres puissances arrivent sur la table. La splendeur des pays européens est désormais révolue. Des questions se posent, Bertrand De Jouvenel disait que « la conciliation du nationalisme et de l’internationalisme c’est de la littérature, la vérité c’est qu’il faut choisir. »

Le choix s’est imposé aux Etats européens, on arrive à un Etat à la française, Etat souverain. Il reste les nostalgiques qui considèrent que un Etat peut rester nation et décider seul de ce qu’il souhaite faire. Il s’agit de prendre conscience de la réalité du temps, chaque Etat nation à lui seul n’est plus en capacité à faire à lui seul ce qu’il faisant avant.

Les choses changent, Paul Valérie, les civilisations sont mortelles et leurs grandeurs sont mortelles. C’est une des grandes difficultés d’aujourd’hui un Europe qui impose le libéralisme avec interventions multiples.

Saint Augustin dit que « la vérité est la fille du temps, non de la vérité » ce qui veut dire que la vérité se construit progressivement, elle doit subir les épreuves du temps.

Le territoire et les Hommes :

L’Europe c’est avant tout un continent, c’est une Europe géographique, elle a d’abord désigné la Grèce, ensuite Rome, les terres qui étaient au Nord de la Méditerranée, on l’associe à l’UE. L’Europe est mouvante dans le temps et dans l’espace.

L’Europe est ce une utopie ? Une évidence ? Une réalité à en devenir ?

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