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Histoire Citroën

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Par   •  16 Février 2022  •  Résumé  •  1 664 Mots (7 Pages)  •  252 Vues

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L’histoire de Citroën

André Citroën a été l'un des premiers visionnaires de l'industrie automobile. Après des débuts modestes, la marque aux chevrons deviendra synonyme d'originalité et d'audace en matière de design. Citroën a produit une série d'automobiles qui ont perduré, suscitant des coups de cœur et séduisant les esprits les plus rationnels.

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André CITROEN nait en 1878 et s'intéresse à la mécanique des 1901, suite à une visite chez son oncle, en Pologne, qui a breveté un mécanisme d'engrenage à double chevron en V -forme que l'on retrouvera plus tard sur le célèbre logo de la marque. A son retour, Citroën crée une petite usine à Paris pour fabriquer ses engrenages, tout en autorisant d'autres entreprises comme Skoda, à les produire sous licence. Lorsque la Première Guerre mondiale éclaté en 1914, Citroën réussit à trouver l'argent nécessaire pour produire des munitions. À la fin du conflit en 1918, son entreprise a fourni plus de 23 millions d'obus à l'armée française. Devenu un homme riche, il se lance dans la production automobile. Un an plus tard, à sa sortie en mai 1919, le prototype de la type A 10CV fait fureur grâce à son prix nettement inférieur à la concurrence environ 7900 francs à sa sortit. À cette époque, il est courant de commander le châssis aux fabricants, puis de faire réaliser la carrosserie ailleurs. Or, la type A est une voiture complète avec quantité d'équipement présent, d'ordinaire uniquement sur des modèles plus chers. En 2 semaines seulement, André reçoit 16000 commandes.[pic 2]

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Suite à ce succès, il se lance dans les développements d'une gamme entière. Reconnaissant rapidement l'importance du marketing. Ils imaginent des solutions originales pour inciter le public à acheter ses produits. Citroën a une idée de génie pour lancer en 1922 la 5 CV, une minuscule 3 places qui est clairement un produit d'entrée de gamme. Il cible une clientèle féminine. La publicité présente ce véhicule équipé d'un démarreur comme particulièrement adapté aux conductrices, sans manivelle à tourner. [pic 6][pic 7]

Particulièrement ambitieux, André Citroën dépense de plus en plus. Début 1934, sa gamme compte 76 modèles avec des multiples associations de châssis et de carrosserie. En outre, rares sont les pièces communes à plusieurs modèles. Pour produire chaque nouvelle voiture, l'usine a besoin d'équipements spécifiques, ce qui entraîne des coûts élevés. Malgré tout, André Citroën va toujours plus loin. La 7CV très innovante est lancé en avril 1934, cette traction avant possède une carrosserie autoporteuse c’est à dire une carrosserie à laquelle viennent se fixer directement les éléments de la base mécanique du véhicule au lieu d’être rattachés à un cadre de châssis. Même le choix du styliste pour la 7CV se révèle excellent. Citroën, qui aurait pu travailler avec les meilleurs carrossiers, choisit le sculpteur italien Flaminio Bertoni, dépourvu de toute expérience dans l’automobile. La 7CV est le premier membre de la gamme des tractions avant. Si ces modèles deviendront culte auprès des générations suivantes, les premiers clients sont moins enthousiastes, avec des boites de vitesses qui s’abiment souvent et des fissures apparaissant sur les carrosseries. Si la plupart de ces problèmes sont rapidement corrigés, ils affaiblissent toutefois à la réputation de l’entreprise. André Citroën veut surpasser son concurrent, Renault. De plus, les lancements de modèles se succèdent, ce qui conduit à ce jour de décembre 1934, ou l’entreprise est placée en liquidation judiciaire. Michelin, le principal créditeur, en prend alors le contrôle.

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André Citroën meurt 6 mois plus tard à l’âge de 57ans. Toutefois, son esprit de créateur perdurera, notamment à travers la 2CV, lancée en 1948, cette 2-cylindres à quatre portes est considérée avec mépris dans un premier temps. Bon marché et robuste, elle finira par être produite pendant 42ans. En opposition, la DS19 sera aussi audacieuse que la 2CV était simple, lancée en 1955, elle possède une suspension hydropneumatique et une carrosserie aérodynamique dessinée, là aussi, par Bertoni.[pic 11][pic 12][pic 13][pic 14]

En 1963, Citroën rachète la marque Panhard et collabore avec Fiat sur des projets communs. Cependant, en 1968, l’Etat français est contraint d’intervenir pour sauver financièrement Citroën, qui vient de racheter Maserati, le fabricant italien de voitures de sport. Un achat qui se révélera être une erreur couteuse Maserati est beaucoup admirée mais guère rentable. Citroën continue à perdre de l’argent. De nouveaux modèles, comme la GS, petite berline élue Voiture européenne de l’année en 1971, permettent temporairement à l’entreprise de redresser ses finances, mais la marque aux chevrons perdra son indépendance en 1974, lorsque son rival de toujours, Peugeot, détiendra 38% de son capital, puis deux ans plus tard, Peugeot possèdera 90%. Pour certains observateurs, la CX, elle aussi élue Voiture européenne de l’année, en 1975, est la dernière « vraie » Citroën, avant le changement progressif de politique sous Peugeot. Destinées à un public plus vaste, les Citroën des années 1980, comme la petite AX lancée en 1986, deviennent plus conventionnelles. Cette tendance se poursuit dans les années 1990, avec des Citroën qui ressemblent de plus en plus à leurs équivalents chez Peugeot. C’est le cas de la Saxo de 1995, aux excellentes ventes et de la Xsara de 1997. Il en résulte un problème d’image pour Citroën, qui parvient néanmoins à vendre presque 1.4 million de véhicules en 2003.

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