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Pouvoir et médias de l'entre deux guerre a 1990

Dissertation : Pouvoir et médias de l'entre deux guerre a 1990. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2019  •  Dissertation  •  3 998 Mots (16 Pages)  •  547 Vues

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Introduction :

        Le XX ieme siècle est incontestablement le siècle des médias.

Nous pouvons définir les médias par le fait que ce sont différents support de diffusion (TV, Radio, presse écrite…) et est ne information constituant un moyen d’expression et un intermédiaire transmettant un message. De plus les médias sont d’ordre politique, social, économique et techniques. Ils occupent une part croissante dans notre espace social entre 1918 et 1990. De plus les pouvoirs sont caractérisé par le fait d’être une autorité, une puissance de droit ou de fait sur sur quelqu’un ou quelque chose ici, sur les médias et les journalistes, mais également sur les auditeurs. Ainsi nous étudierons les médias a partir des années 1920 jusqu’au début des années 1990. De plus nous étudierons principalement l’Europe de l’est l’Angleterre l’Allemagne en faisant un gros focus sur la France

Ainsi nous sommes amenés à nous demander en quoi le pouvoir peut-il avoir un impact sur les médias en Europe ?

Nous étudierons notre sujet sur la base d’un plan chronologique, ainsi nous verrons dans un premier temps des années 1920 à 1939 c’est a dire jusqu’au déclenchement de la seconde Guerre Mondiale, puis nous étudierons de 1939 à 1945 donc la période de la seconde guerre Mondiale, enfin nous finirons des années 1945 aux années 1990.

Avant la première guerre mondiale, la France était le premier pays européen consommateur de quotidiens en 1914 (244 exemplaires pour 1000 habitants en France contre 160 en Grande-Bretagne)  car les patrons de presse voulaient augmenter leur diffusion. Ça signifiait que le journal était peu cher : 1 sous.

Les premières difficultés se font sentir dès le lendemain de la guerre puisque le pays fait face à des problèmes économiques mais il faut aussi ajouter à cela la crise économique de 1929. Pendant la période de l’après guerre, la presse fait face à une mauvaise image dans l’opinion publique. Certains pensent qu’il faut renouveler la presse en passant par l’iconographie.

La radio apparait dans les foyers européens dès 1922. De ce fait, la presse écrite ne représente plus le seul moyen d’information. A la fin de la IVème république, 10.7 millions de postes de radio sont déclarés. Qui plus est, la radio bénéficie d’un avantage considérable sur la presse écrite : la rapidité d’information.

Plusieurs hypothèses peuvent expliquer cette baisse d’intérêt pour la presse écrite :

On peut penser que les français portent peu d’intérêt aux affaires politiques du pays. La stabilité politique n’est pas présente. Il y a aussi le fait que les français faisaient peu confiance à ce qui était écrit dans les journaux. Ils avaient l’impression que les journaux trompaient l’opinion publique. Pour finir, les français achètent moins de presse écrite car les prix ont augmentés. Par exemple, en 1917, un journal quotidien passe de 5 à 20 centimes alors qu’une baguette de pain coute 50 centimes. La hausse des prix des quotidiens peut aussi être dut à la loi postale de 1927 qui augmente les tarifs de ports des journaux.

La censure est officiellement supprimé en 1919, en effet elle avait été rétablie en 1914 pour des raisons de guerre.

De plus la presse subit malgré qu’elle soit officiellement destitué une censure sur certains sujet dont l’avortement, et la sexualité.

Le terme de radio est quelque peu ambigu en effet ca concerne tout les appareil passant par voie hertzienne appelé TSF au début du XX e siècle. La première station émettrice voit le jour en 1920. De 1920 à 1930 l’on est sur de la radio individuel.

L’histoire de la radio enchevêtre ainsi constamment des aspects techniques, juridiques, politiques  et culturel.

Le passage dans les années 1930 de la TSF à la radiodiffusion diffusion qui est un média de masse qui peut etre écouté en collectif fait apparaitre une culture médiatique nouvelle, des médias sans textes et sans images la radio trouve sa place au sein des foyers et devient un média qui s’écoute à volonté.

Ainsi la radio trouve réellement sa place a partir des années 1930 en passant de 1 à plus de 5 millions de récepteur entre 1932 et 1939. Ainsi plus de 60% des français disposent d’un poste radio. La radio est devenue extremement populaire, de par son intention au sein des foyers français mais également par son audience.

Désormais la radio, a une place importante dans la mesure, où elle connaît un essor phénoménal, en Europe. D’abord son émergence, est liée à une somme d’innovations importantes dans les techniques. Ala fin de la Première Guerre mondiale, avec des améliorations apportées dans les émissions, et la réception des ondes radiophoniques. Nous avons un résultat d’une création de stations destinées à un grand public. Le 24 décembre 1921 a été diffusée, le premier programme, depuis l’émetteur militaire de la Tour Eiffel, en France. C’est la naissance de la Radio Tour Eiffel qui émet 30 minutes un journal parlé, une fois par jour en 1925.

Les perspectives de profits qui sont offerts à un usage civil pour la population française attirent un grand nombre de personnes.

Avec une occupation massive à Paris, la radio se développe en province avec une association des usagers amateurs, les « sans-filistes » ou par des collectivités territoriales.

En 1920, avec différents décrets, et des lois prises pour clarifier une ambiguïté juridique, entre le privé et le public. Puis en 1926 une brèche est ouverte, en faveur des radios privées, donc les autorités délèguent un monopole, en échange de redevances, afin d’améliorer les équipements publics. En 1935 Georges Mandel, qui était ministre des postes, à évincer des dirigeants pendant des élections, pour asseoir un meilleur pouvoir politique sur les ondes. Pendant le Front Populaire, l’emprise politique se renforce, mais il y a des dénonciations sur l’utilisation de la radio, qui serait à des fins de propagande. Ainsi on invente à droite un slogan « TSF…IO ».

Avec des multiples crispations politiques qui s’accompagne d’une justification. Sur le fait que les audiences sont de plus en plus croissantes. En 1939 nous avons 4,9 millions de récepteurs. Nous pouvons remarquer que c’est une écoute collective en France, avec 1 français sur 2 qui l’écoutent quotidiennement. De plus nous avons, une introduction à un nouveau rapport au temps, comme lors de la Crise de Munich en 1938, la délivrance de l’information se fait heure par heure. C’est aussi une émergence d’un nouveau genre des informations radiophonique, et image radioreportage.

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