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Le Chant Des Partisans - Présentation Histoire Des Arts

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Par   •  28 Mai 2013  •  1 540 Mots (7 Pages)  •  2 915 Vues

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Le chant des partisans

I.

I-Présentation

-La chanteuse Anna Marly, qui est russe, compose la mélodie et écrit les paroles originales du chant des partisans en russe en 1942. C'est le 30 mai de l'année 1943 à Londres que Joseph Kessel et Maurice Druon, qui appartiennent aux Forces Françaises Libres, reprennent ces paroles et les traduisent en français. C'est donc Anna Marly qui a composé la musique. Ce chant populaire, patriotique est l’hymne de la Résistance française durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, pendant la 2ème Guerre Mondiale. Il s’adresse aux résistants français. Il est du domaine artistique du son, et met en évidence l’intensification de la résistance et la volonté de libérer le pays lors de la seconde guerre mondiale. C'est un rempart a la barbarie antisémite nazie, a la xénophobie

Pendant la Seconde Guerre Mondiale (1943) : Après l’invasion de la France par les nazis des hommes et des femmes se sont levés pour libérer la France du joug allemand, les partisans. Le chant des partisans est tout d'abord sifflé comme indicatif de l’émission de la BBC « Honneur et Patrie », et se propage rapidement . Il se transmet par la suite toujours en tant que sifflement dans les maquis et dans la propagande clandestine. En effet, ce chant servait a indiquer aux passeurs que la voie était libre et a s'assurer qu'ils étaient bien avec la bonne personne.

Aujourd’hui : il est étudié en classe et chanté lors de certaines representation, dont celles d'anna marly qui donne des « concerts » a travers le monde.

Le Chant des Partisans a donné lieu à de nombreuses interprétations, tout d’abord celle d’Anna MARLY, sa créatrice, puis Germaine Sablon, Johnny Hallyday, Jean Ferrat, Charles Aznavour, Joan Baez, Line Renaud… et à des reprises comme celle de ZEBDA.

II-Analyse

Analyse musicale de la version chantée par Jean FERRAT.

1) Instruments

Tambours.

2) Tempo et Rythme

Tempo modéré, rythme binaire .

Le chant des Partisans comprend quatre strophes sans refrain, toutes chantées sur une même mélodie, c’est donc une « forme strophique ». Il est introduit par des sifflements, puis c'est le chant qui commence.

Chaque strophe reprend la même musique : toute les strophes ont la meme intensité.

3)Voix

Chanté à voix basse, sifflé sourdement, ce chant évoque le pays occupé, la censure, les souffles et les murmures de la clandestinité.

On entend tout d'abord des sifflements, surtout de ceux qui sont tapis dans l’ombre.

La nuance des sifflements monte en crescendo : de pianissimo a mezzo piano, a la manière de la batterie qui donne le rythme de la chanson.

Puis, comme une lueur d’espoir, Jean Ferrat commence a chanter d'une voix mezzo forte de façon a ce qu'on l'entende bien, le volume de sa voix est bien plus fort que la mélodie derrière.

Le rythme reste le même ainsi que la nuance de la voix de jean Ferrat, des sifflements et de la batterie qui l'accompagne pendant le premier couplet.

Le début du second couplet est le même que le premier en terme de rythme, d'intensité du son et de la voix, la seule différence est que les sifflements se font plus présents, plus intenses. Mais durant la seconde partie, la voix de jean ferrat est bien plus forte et plus dure surtout quand il prononce les mots « ohé, tueurs » et « ohé, saboteurs ». On remarque aussi qu'un deuxième sifflement se détache du premier et semble etre en decalé par rapport au rythme, donc en syncope.

Au troisieme couplet, la nuance augmente, les sifflements et la batterie sont « mezzo forte » tandis que le voix devient « forte ». Ce couplet est donc plus intense que les précédents. Dans ce couplet, Jean Ferrat met l'accent sur les mots « brisons, barreaux, haine, faim, misere », ainsi que sur les mots « creux(des lits), reves, ici, marceh, tue, creve ».

Le troisieme couplet est un decresendo, les sifflements se reunifient et redeviennent pianissimo, la voix de jean ferrat semble moins intense et repasse en mezzo piano.

La derniere strophe est la meme que la premiere. Finalement, le morceau se termine.

Le chant débute « pianissimo », puis augmente par la suite « crescendo » pour arriver sur une intensité forte au milieu de la chanson, puis il diminue « decrescendo » jusqu’au refrain qui est fredonné. Comme si un bataillon venait vers vous, passait, puis repartait au loin.

La nuance « pianissimo » donne l’impression qu’il se trame quelque chose chez les Partisans, comme s’ils allaient attaquer…

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