LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Histoire politique de la France Contemporaine, de 1789 à 1870

Cours : Histoire politique de la France Contemporaine, de 1789 à 1870. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2018  •  Cours  •  8 383 Mots (34 Pages)  •  1 166 Vues

Page 1 sur 34

Les divers régimes politiques français du 19ème siècle.


Table des matières

La Révolution Française de 1789.        4

Les problèmes posés par l’instauration d’un nouveau pouvoir Politique.        4

La complexe définition du nouveau pouvoir politique.        4

L’impasse de la Révolution : des problèmes non réglés.        6

Le Roy, un statut trouble.        6

Les limites de l’Assemblée législative et la Guerre.        7

Echec de transfert de sacralité et de prestige.        8

Le premier Empire Napoléonien        9

Circonstances de l’arrivée de Bonaparte au pouvoir.        9

Un modèle bonapartiste associé à l’idéal militaire et administratif.        10

Objectif de pacification et de rassemblement des français qui poussent Napoléon Bonaparte à confirmer certains éléments de la Révolution.        11

Association du modèle Bonapartiste avec la monarchie.        11

La Monarchie Constitutionnelle (1815-1848).        12

Atouts de la Monarchie Constitutionnelle.        12

Eléments favorables au retour du Roy.        12

Monarchie constitutionnelle, expérience politique moderne.        13

Eléments qui peuvent expliquer l’échec final de la Monarchie constitutionnelle.        14

Echec autour du libéralisme politique (libertés modernes).        14

Evolution de la vie intellectuelle et culturelle.        14

Un manque de prestige lié à son déclin militaire.        14

La 2nde République (1848-1851).        15

La mise en place du Suffrage Universel.        15

Une vision républicaine hors de la réalité.        15

Fonctionnement interne des institutions.        16

Le 2nd Empire (1848-1870)        18

Un régime autoritaire.        18

Un régime prônant la modernisation politique.        19

Libéralisation politique.        19

Rapport entre Exécutif et Législatif.        19

L’échec final du 2nd Empire.        20


La Révolution Française de 1789.

Les problèmes posés par l’instauration d’un nouveau pouvoir Politique.

La complexe définition du nouveau pouvoir politique.

Des termes choisis avec précaution.

Une Révolution se défini comme un transfert du pouvoir, c’est un renversement. Un pouvoir qui remplace un autre pouvoir. En l’occurrence, on peut dire qu’il y a une Révolution au moment où il y a transfert du pouvoir du Roy à la Nation lors du serment du Jeu de Paume. Lors de ce serment, les nouveaux élus de la République se promettent de former et de défendre le statut d’assemblée Nationale.

Les termes choisis d’Assemblée Nationale sont très forts. Il s’agit d’une nouvelle institution au centre du pays et qui plus et nationale car l’existence de cette assemblée va donner un sens à la nation politique qui va dès lors peu à peu sortir de la passivité.

Au départ, la Nation politique n’était pas reconnue comme actrice. Le terme de nation sous l’ancien régime est utilisé pour désigner une entité régionale : la nation provençale, la nation occitane… Bien loin d’unifier, ce terme divise le peuple Français en sous-groupe bien distincts.

En outre, la nationalité n’était pas le seul facteur de division de la société à cette époque. Les castes et les privilèges affiliés constituent à leur manière une cause de fracture nationale. Durant l’ancien Régime, la société était divisée en 3 ordres. Le Clergé, la Noblesse et le Tiers-Etat. En créant l’Assemblée nationale, l’accent est mis sur la volonté de rupture avec cet ordre ancien et archaïque dans l’objectif d’une société plus unie, plus ordonnée et qui fait face à ses priorités.

Le terme de souveraineté était associé par la nature du souverain, au monarque détenteur du pouvoir politique, la souveraineté était incarnée. Avec la Révolution, la souveraineté appartient à la Nation. Au départ la souveraineté nationale s’apparentait surtout à un oxymore.

Le transfert de souveraineté de la monarchie à la nation est fait avec la Révolution. Quand l’Assemblée Nationale fait ce coup d’Etat mental, c’est-à-dire sans armée propre, il donne la souveraineté à la nation.  


La perte du monopole politique par le Roy : la souveraineté de l’Assemblée Nationale.

Avant 1789, la monarchie est déjà en plein mouvement. Elle s’apparente à une monarchie de type moderne, monarchie réformatrice (réformes fiscales, militaires, administratives…). Elle est loin d’être immobile et tente à plusieurs reprises de réformer le pays, la société. Le régime s’inspire énormément du siècle des Lumières. Louis XVI est passionné par les sciences.

3 éléments sont cependant venus enrailler cette tendance réformatrice.

  1. Les Parlements d’ancien régime : Ces Parlements ne sont pas des assemblées élues. Elles remplissent d’avantage le rôle de cours de justice. Il y a un parlement par province. Ceux-ci sont composés de juristes nommés par le régime. Ils sont propriétaires de leur charge qu’ils peuvent transmettre. Ces cours sont les théâtres d’oppositions aux réformes, bloquant l’élan réformateur. Turgot, par exemple, ministre de LXVI, voit ses projets de réformes fiscales remis en causes au moyen d’une opposition judicaire par la cour de justice.
  2. Le développement de l’élite des « fonctionnaires administratifs : Ce système d’intendance est basé sur le travail, le mérite et le talent, non plus sur le transfert de charge. Cette nouvelle élite se confronte au Clergé et à la Noblesse. Cette dernière se sent trahie par un régime transférant son attention sur ces nouveaux fonctionnaires. Cette montée est également synonyme de perte du pouvoir et de prestige pour la Noblesse dans la nouvelle société devenant une force de contestation. L’opposition n s’applique pas à la monarchie en tant que régime mais à ses ministres réformateurs, les forçant à démissionner comme Turgot par exemple.
  3. La nature de la monarchie : Initialement l’image populaire du Roy est celle du garant des tradition et de ‘ordre national grâce à un corpus de doctrine. Dès lors que le Roy ou la monarchie entière tente de se réformer, c’est le don de crédit aux critiques d’une part de la population critiquant ce qui se faisait avant et voulant que la réforme aille très loin et d’une autre part de la population plus conservatrice voyant cette ère de réforme comme la fin de l’ancien temps et de leur suprématie. Ce sont donc les réformes qui conduit, le régime qui les mène, à sa perte.

Le compromis de la monarchie éclairée.

La monarchie éclairée constitue un compromis entre renforcement du contrôle de la population et évolution du régime. Le monarque, appuyé par l’Eglise est entouré de conseiller modernes menant les réformes fiscales et administratives. Bien que tenté sous LXV et LXVI, le manque de charisme a empêché son enracinement dans les mœurs politiques.

SI ce n’est le gouvernent, l’organe politique meneur de réforme est la jeune Assemblée Nationale. C’est grâce à 3 facteurs que ce rôle lui sourit :

...

Télécharger au format  txt (54.7 Kb)   pdf (315.3 Kb)   docx (233.7 Kb)  
Voir 33 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com