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Etude critique d'un document d'histoire

Analyse sectorielle : Etude critique d'un document d'histoire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 080 Mots (5 Pages)  •  966 Vues

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Etude critique d’un document d’histoire

Radio-Brazzaville a été crée en 1940 dans le but d’étendre les moyens de communication des Français libres. Trois ans plus tard, le 18 juin, le Général de Gaulle, chef de la résistance présente, à Alger, nouvelle capitale de la France résistante, de façon élogieuse cette nouvelle « voix libre ». Ce discours nous éclaire sur le rôle joué par les médias pendant la seconde guerre mondiale (ou pendant n’importe quel conflit) mais aussi leurs limites. Pour cette étude, il faut, tout d’abord, mettre en contexte puis, présenter la radio comme un média de guerre, un instrument de propagande et enfin, exposer ses limites.

Pendant la seconde guerre mondiale,une partie de la France est occupée par les Allemands. Les Français libres, quant à eux, cherchent des moyens de communication pour propager leurs idées de résistance. C’est dans ce but que l’on crée, après la BBC, Radio-Brazzaville. Mais, c’est en 1943 que cette nouvelle « voix » acquiert une grande importance. En effet, cette année là est une période de nombreux changements : Alger devient la capitale de la France libre (en remplacement de Londres), le Général de Gaulle devient le chef du Comité Français de Libération Nationale (il peut exercer une autorité lointaine sur l’ensemble de la Résistance unifiée) et la dynamique de la victoire change de camp au profit de la Grande Alliance. La radio possède alors une puissance internationale.

Les radios des pays en guerre ne présentaient pas les évènements de la même façon, elle ne donnaient souvent que des informations en leur faveur, affirmant chacune "leur vérité", contredisant les radios ennemies. C'est ce que l'on appelait "la guerre des ondes". Un slogan célèbre appelait les Français à se méfier de la station de Paris: "Radio-Paris ment, radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand! ". Les radios étrangères comme Radio-Londres étaient écoutées parce qu'elles donnaient des informations en défaveur des Allemands. Les autorités allemandes dans la France occupée et le gouvernement de Vichy dans la France libre interdisaient de les capter ; elles brouillaient les émissions pour les rendre inaudibles. Malgré ces interdictions, certaines personnes écoutaient quand même ces radios, mais en cachette, de peur d'être dénoncées par leurs voisins. Il existait même des stations de radios clandestines ( cachées ) qui s'adressaient aux résistants et aux citoyens. Souvent les résistants envoyaient des messages par T.S.F (télégraphie sans fil, en morse) à d'autres groupes ou aux Alliés au moyen de petits émetteurs portatifs de la taille d'une valise. Dans son discours, le Général de Gaulle confirme l’ampleur de ce média en le présentant comme une véritable arme de guerre. Cette voix « libre, claire, forte, puissante » a permis à ceux qui l’écoutaient de « refuser de plier les genoux ». Elle est considérée comme une source de motivation pour les français libres, le gouvernement et plus particulièrement le Général de Gaulle, considère qu’elle possède une grande influence sur le peuple français. On se rend bien compte, à l’époque, que la radio est un atout considérable en période de conflit, non seulement pour diffuser des informations mais aussi pour rassurer ou appeler au combat.

Pendant cette période, écouter

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