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Chapitre 3 : Guerres Mondiales Et Espoirs De Paix (1914-1945)

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Par   •  13 Juin 2013  •  1 795 Mots (8 Pages)  •  1 508 Vues

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Chapitre 3 : Guerres Mondiales et espoirs de paix (1914-1945)

Introduction :

Les deux guerres mondiales deux XXe siècle se sont affirmées comme des guerres totales elles provoquent un accroissement démesuré de la violence des guerres, des millions de combattants meurent sous des quantités industrielles de balles et d’obus, tandis que les populations civiles sont mal traitées, affamées, bombardées enfin, chacune de ces guerres a donné lieu à un génocide

- Comment expliquer le déchainement de violences guerrières dans ces deux conflits ?

- Quelles souffrances les combattants et les civils ont-ils endurés ?

- Quelles sont malgré tous les avancés du droit international et de la sécurité collective ?

I. La première guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale

A. 1914-1918 : Combattre

A quels degrés de violence les combattants sont-ils exposés sur le champ de bataille ?

1. Les formes nouvelles de guerre

- Une mobilisation massive : 70 millions de combattants sont incorporés entre 1914 et 1918. Ces soldats partent en guerre très déterminés pour défendre leur patrie et ils pensent aussi que la guerre sera courte.

- Un blocage stratégique : aucune armée ne parvient à prendre l’avantage. Les soldats s’enterrent rapidement dans les tranchées. Les bataillent prennent formes en de vastes opérations militaires très longues

2. L’apprentissage d’une guerre défensive

Ces tranchées prennent la forme d’un réseau aménagé sur plusieurs lignes. Au-delà de cette ligne, se forme la « No Man’s Land » (zone de combat) jusqu’à la tranchées adverse.

Les combattants sont soumis à un stress permanant, ils endurent de terribles conditions d’existence (le froid, l’humidité, la boue, la promiscuité, les conditions d’hygiènes sont déplorables d’où les « Poilus » : les rats, les poux prolifèrent entre les ordures et les morts.

3. La violence des combats

a) Ernst Jüngor parle d’ « orage d’acier »

Le développement de la puissance de feu transforme le champ de bataille en un véritable enfer. Ainsi, 15% des allemands et des français mobilisées trouvent la mort au combat. On combat aussi à l’arme blanche et à la grenade, c’est le travail des « nettoyeurs de tranchées » (unité spéciale chargées de neutraliser les ennemis en état de combattre après l’assaut). C’est surtout la violence des bombardements qui est responsable à 70% des morts de la guerre, près d’un combattant sur deux a été blessé une fois (amputés : « gueules cassées »). Les obus atomisent le corps de centaines de milliers de soldats dont leurs familles ne pourront jamais retrouver le corps. Les troubles psychologiques à l’arrière et au front sont nombreux, comme l’ « obusite » qui est le trauma du champ de bataille, sont d’autant plus graves que la psychiatrie militaire est rudimentaire.

b) Le droit de guerre bafoué

Les conditions de Genève (1864) et de la Haye (1907) sont toujours ignorées. Par exemple, les blessés agonisent sans pouvoir être secouru, les officiers autrefois prisonniers sur parole sont désormais mis dans des camps d’isolement, de nouvelle armes apparaissent (les armes chimique dont le « gaz moutarde » qui sont inappropriés par les masques car ils agissent sur la peau).

B. 1914-1918 : Survivre

1. Tenir

a) Se protéger et s’endurcir

Survivre à la guerre requiert un apprentissage et se sont les jeunes recrues qui sont exposées, en effet, ils doivent s’aguerrir (anticiper le danger), s’endurcir (vue des corps déchiquetés). Contrairement à eux, les combattants les plus expérimentés qui ont appris à maitriser leurs angoisses (bombardements, prises de tranchées)

Un certain nombre de produits permettent de tenir comme l’alcool ainsi que l’espoir d’être relevé, permet de tenir car les combattants restent que quelques mois au front à cause de l’intensité des bombardements.

b) Le réconfort de l’écriture

Ces soldats alternent des phases d’assauts et de repos à l’arrière de front ou encore dans les tranchées de 2ème ou de 3ème ligne. A partir de 1915, les poilus ont une semaine de permission tous les quatre mois et en reviennent écœurés par le « bourrage de crâne » diffusé à l’arrière (mensonges diffusés par la presse). Les journaux des tranchées connaissent un succès, ils sont écrits par les soldats pour divertir leurs camarades en réaction au bourrage de crâne. La correspondance avec les proches joue un rôle essentiel pour conserver le moral. Ainsi, près de 10 millions de lettres ont été échangées pendant le conflit.

2. Obéir

a) Contrainte ou consentement ?

Depuis la fin de la première guerre mondiale, les historiens débattent sur les raisons qui ont permis aux soldats de combattre dans ces conditions pendant quatre longues années.

- Selon certains, les combattant n’ont pas seulement subis la violence de la guerre, il y a eu consentement, ils ont participé à un sorte de culture de guerre (toutes les idées, les attitudes qui vont entretenir la haine de l’ennemis et donc justifier la guerre).

- Pour

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