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Synthèse: les manifestations architecturales de la coseigneurie: châteaux et coseigneuries en France

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Par   •  17 Avril 2017  •  Fiche  •  949 Mots (4 Pages)  •  659 Vues

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Synthèse : Les manifestations architecturales de la coseigneurie : châteaux et coseigneuries en France

Soulié Raphaël

TD N°10

Pierre-Yves Laffont est enseignant et chercheur en Histoire et Archéologie du Moyen Age à l’Université de Rennes 2. Il a auparavant enseigné dans différents établissements et occupe jusqu’à 2016 le poste de directeur à Archéosciences, Histoire. Il soutient en 1998 sa thèse, dont le thème est « Châteaux, pouvoirs et habitats en Vivarais, Xe-XIIIe siècles » en Art et archéologie. Laffont participe à la publication de nombreux articles qu’il a rédigés, ou, dans le cadres de mémoires ou de thèses, qu’il a dirigés, jugés. Ses activités de recherche portent principalement sur les résidences de l’aristocratie au Moyen Age dans une zone géographique bien précise : le Massif central. De plus il est partisan de l’interdisciplinarité. Il mêle sources archéologiques avec sources historiques écrites iconographiques.

Le texte étudié, « Les manifestations architecturales de la coseigneurie : châteaux et coseigneuries en France » paraît en 2010 dans la revue Mélange de l’école française de Rome. Cette revue pluridisciplinaire s’intéresse à l’archéologie, comme à l’histoire, au droit ou aux sciences sociales.

Cet article traite de la coseigneurie : phénomène majeur de l’histoire de la féodalité méridionale. Il choisit de se concentrer sur une période allant du XIIème au XIVème et s’intéresse ici aux résidences aristocratiques du massif central, notamment dans le Vivarais. Son objectif est d’apporter des précisions quant à une « institution souvent très complexe » aussi bien dans les faits même que dans son évolution au fil du temps, trop mal connu du fait du la faiblesse des sources, et de la difficulté d’interprétation de celles-ci.

Il introduit son étude par la mise en avant de la pauvreté historiographique concernant ce sujet à cette période donnée, bien que relatant certaines exceptions. Puis il expose la méthodologie adoptée pour la rédaction de son article. Celle ci mêlant sources archéologiques (domaine dans lequel est spécialisé) avec sources historiques. La suite de son article résulte en une simple classification des différentes manifestations architecturales de la coseigneurie, en partant du cas recensé comme étant le plus fréquent de par les sources, pour aller jusqu’au cas le moins fréquent.

                

        Le premier cas qui représente 66% des cas de coseigneuries connues est celui pour lequel nous disposons du plus de sources écrites. Cela permet d’attester leur existence mais l’agencement spatial et architectural de ces structures reste inconnu

        Vient ensuite le cas du partage physique d’un château entre différents coseigneurs ou groupes de coseigneurs. L’auteur met en avant pour ce cas la difficulté à démontrer par l’archéologie du fait que ce partage peut se faire selon différentes modalités. En effet, il peut prendre différentes formes topographiques et parfois même n’être que partiel.

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