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La Seconde Guerre Mondiale

Note de Recherches : La Seconde Guerre Mondiale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2014  •  3 724 Mots (15 Pages)  •  827 Vues

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La Seconde Guerre mondiale fut le conflit militaire le plus meurtrier de l'histoire. Plus 60 millions de personnes ont été tuées, ce qui représentait plus de 2,5% de la population mondiale à l'époque. Cet article tente de dresser un bilan humain et matériel de cette guerre.

Sommaire

• 1 Bilan humain

o 1.1 Pertes militaires en Europe

o 1.2 Pertes civiles

• 2 Bilan matériel

o 2.1 France

• 3 Bilan psychologique

• 4 Situation économique en Europe

• 5 Bilan par pays

o 5.1 Allemagne

o 5.2 États-Unis

 5.2.1 Bilan géopolitique et stratégique

 5.2.2 Bilan politique

 5.2.3 Bilan démographique et social

 5.2.4 Bilans économique et financier

 5.2.5 Bilans scientifique et culturel

• 6 Notes et références

• 7 Voir aussi

o 7.1 Bibliographie

o 7.2 Liens externes

Bilan humain

Article détaillé : Pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale.

Comme le montre ce graphique, plus de la moitié des victimes furent des civils

En 1945, de nombreuses régions sont détruites en Europe et plusieurs millions de personnes sont mortes ou blessées. Les combats de la Seconde Guerre mondiale n’ont épargné que les pays neutres. Le bilan humain est dramatique : entre 60 et 80 millions de morts, plusieurs millions de blessés, 30 millions d’Européens déplacés1 en raison des changements de frontières, surtout en Europe orientale2. Ce conflit fut le plus coûteux en vies humaines de toute l'histoire de l'humanité. Environ 45 millions de civils sont morts et le nombre de victimes civiles est supérieur à celui des victimes militaires.

Pertes militaires en Europe

Graphique représentant les pertes militaires en Europe selon le front de combat.

Au total, selon les estimations, environ 17 877 000 de militaires sont morts sur les champs de bataille européens, dont 10 774 000 du côté des alliés et 7 103 000 du côté des forces de l'Axe. Les tués de l’Armée rouge constituent 53 % du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31 %, ceux du Royaume-Uni 1,8 %, ceux de la France 1,4 % et ceux de l’armée américaine 1,3 %. Les pertes militaires de l’Union soviétique représentent 88 % du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3 %, France 2,3 % et États-Unis 2,2 %). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 84 % du total de toutes les pertes militaires subies en Europe. Les pertes militaires du conflit germano-soviétique seul sont de 13 876 400 soit 78 % du total des pertes militaires subies en Europe [réf. nécessaire].

Pertes civiles

Article détaillé : Pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale.

Bilan matériel

Article connexe : Reconstruction après la Seconde Guerre mondiale.

Dresde en ruines (1945)

Les bombardements nazis et alliés ont provoqué d’importants dégâts matériels dans les villes : Berlin et Varsovie sont presque complètement détruites. Le bombardement de Dresde du 13 février 1945 marque les esprits, on a annoncé des chiffres comme 135 000 morts3 après coups, mais le bilan en 2008 fut révisé à 25 000 morts. Plusieurs quartiers de Londres et de Rotterdam sont à reconstruire. Des millions de civils n’ont plus de logement et les sans abris se comptent par millions. Autres villes martyres : Hiroshima, Nagasaki, Tokyo, Manille, Hambourg, Stalingrad, Léningrad, Sébastopol, Kiev, Kharkov, Budapest.

Pour la France, le montant de la reconstruction s'élève à 4 milliards 900 millions de francs. 300 000 bâtiments d’habitation sont entièrement détruits4. Sont notamment détruites en totalité ou en partie les villes de Brest, Caen, Le Havre, Lorient, Saint-Nazaire, Saint-Lô, Évreux, Saint-Malo, Rouen.

Les infrastructures de transport et de production sont également endommagées : la mise hors d'usage de milliers de routes, de ponts, de voies ferrées et de ports provoque l’isolement de nombreux villages. L'URSS reste la plus touchée par les dégâts matériels5.

Concernant l'Europe, le pillage des ressources organisé par les nazis dans les pays occupés, conjugué à la désorganisation des moyens de production, entraîne d’importantes pénuries ; le rationnement est maintenu après la capitulation allemande du 8 mai 1945 (en France, 200 g de pain par jour et moins de 200 g de viande par semaine). L’après-guerre est marqué par la famine hollandaise de 1944. L’hiver rigoureux de 1946-1947 accentue les difficultés de ravitaillement et rend encore plus difficile la vie quotidienne dans l’Europe du Nord-Ouest. Le manque de charbon se fait durement ressentir car il représente le principal moyen de chauffage. 100 millions d’Européens disposent de moins de 1500 calories par jour6. Selon Alan S. Milward, la ration alimentaire moyenne des Allemands en 1946-1947 s’élève à 1800 calories par jour et par habitant7. Le Sous-secrétaire d'État américain aux affaires économiques William Clayton (1880-1966), de retour d’Allemagne, alerte Washington, D.C. et affirme que des « millions de personnes meurent lentement de faim »8.

France

Sauf précision contraire, cette section de l'article a pour source : « La France contemporaine, Tome III - Renouveau et solidarités », pages 24-26, publié en 1967 par L'union européenne d'éditions, sous la direction de Pierre Longone, Roger Peltier et Joseph Barsalou.

La guerre n'a épargné aucune partie du territoire métropolitain. 74 départements

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