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La Genèse Du Nazisme

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Par   •  2 Juin 2013  •  2 803 Mots (12 Pages)  •  914 Vues

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Introduction :

Dès le printemps 1933, le gouvernement du troisième Reich imposa de nouvelles lois excluant les Juifs des fonctions publiques (fonctionnaires), politique et juridique. Tous les livres et les œuvres d’auteurs juifs devaient être détruits, ainsi que plein d’autre choses on été commises envers les Juifs, tel que l'expropriation des biens juifs, la séparation et l'isolement physique des victimes, le travail forcé, la déportation, les chambres à gaz.Mais ce n’est qu’en 1935, lorsque toute l’Europe s’ayant ‘’accoutumée’’ à une telle discrimination raciale au centre même du continent, que Hitler, s’étant assuré que le peuple s’était habitué aux discriminations et donc que les risques de révoltes étaient très faibles, qu’il fit édicter les fameuses ‘’lois de Nuremberg’’.

Le but de cet exposé est de pouvoir expliquer comment les Juifs sont arrivés à être considérés en tant que sous-hommes, et à être traités comme des chiens, leur imposant des prénoms selon le sexe et ainsi les priver de leur personnalité (Israël : Sarah). Pour ne citer qu’une partie minime des atrocités commises envers les Juifs. Mais pourquoi les Juifs ? Telle est la question.

Ce travail de fin d’études traitera plus de l’évolution des idées antisémites pendant les siècles ainsi que les idées du troisième Reich. Je ne relaterai qu’une vue d’ensemble de la solution finale et ne rentrerai pas dans les détails de cette dernière.

2)

Le début de l’idéologie Aryenne :

Les sources, les idées :

Maintenant, je vais vous parler des sources de la race dite aryenne tel que reprise par Hitler.

Traduit en français comme ‘’aryen’’, le terme arya signifie excellent, honorable, noble. Ainsi se considèrent les populations de langue indo-européenne qui, vers la fin du 3ème millénaire avant J.-C, s’établissent sur le plateau iranien. Une imposture de près de deux siècles allait amener chez les peuples européens l'idée qu'ils étaient des descendants la race de ces lointaines tribus guerrières et se devaient d'imposer leurs idées à des races qualifiées d’inférieures.

L'aberrante identification que les scientifiques établirent entre la race et une communauté de langue, dont sont en effet issus le hittite, l'arménien, le celtique, le germanique, l'italique, l'albanais..., allait prêter sa caution au génocide érigé en système par le national-socialisme.

La société aryenne est réglée par le dharma, « ensemble des normes qui imposent à l'homme son comportement ». Voilà sur quels éléments une partie de l'Europe et surtout l'Allemagne vont fonder le mythe d'une supériorité de la race blanche. Il n'est pas de nationalisme qui n'ait tenté de se donner des lettres de noblesse en s'inventant de la même manière une origine divine, héroïque ou pour le moins auréolée de pureté. L'Espagne en appelle ainsi au mythe gothique, l'Angleterre aux Normands, les Scandinaves aux Saxons, la France du Nord et du Sud à l'antithèse des Francs et des Romains, sans parler des Celtes, mis à la mode sous la IIIème République. L'opinion de Tacite, qui voyait dans les Germains une nation « particulière, pure de tout mélange », allait généreusement servir de thème à tout un délire national. Dès son origine, vers le XIIIème siècle, le pangermanisme comporte une prédominance millénariste, entachée, à des degrés divers, d'antisémitisme. L'idée d'une race originelle qui eût échappé à cette déchéance tant ressassée par le christianisme trouva à se conforter de deux thèses peu à peu confirmées par des découvertes. L'une, d'Isaac La Pereire, soutenait qu'il avait existé d'autres hommes avant Adam. L'autre, de William Jones, soulignait, en 1788, la parenté du sanskrit avec le grec et le latin et mettait en lumière la famille des langues indo-européennes. La contestation du dogme chrétien qu'impliquait la croyance aux préadamites (précédent la création d’Adam), alimenta par distorsion l'hostilité aux juifs, peuple élu de Dieu et peuple déchu. Que ces préadamites fussent des conquérants de race blanche avait de quoi séduire une société jetant partout les bases d'un empire colonial.

La mode de l'Inde séduisit particulièrement les Allemands. « Tout, absolument tout, dit Friedrich Von Schlegel, est d'origine indienne. » J.G. Herder (poète, théologien, philosophe) établit des rapprochements entre les Allemands et les Perses. Fichte (idéaliste allemand) affirme que le peuple allemand est le peuple originel. De la famille de langues indo-européennes, on passa à une prétendue race indo-européenne et, très vite, « indo-européen » céda la place à « indo-germanique ». L’Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855) du Français Gobineau rencontre en Allemagne un succès prévisible. Quel meilleur modèle que l'Aryen, conquérant et homme d'action, pour discréditer ce que le Schopenhauer (Philosophe allemand) appelait « la mystique corruptrice des juifs » ? En France, Renan (philosophe) approuve Gobineau (philosophe), défend l'aryanisme, qu'il oppose à « l'esprit sémitique, rétrécissant le cerveau humain, le fermant à toute idée délicate ». Finalement, c’est en 1860 que le linguiste Max Müller propose de remplacer le terme « indo-européen » et « indo-germanique » par « aryen ».

Je vais maintenant vous parler d’Hitler, car, d’accord, il y a les origines de l’antisémitisme qui y est pour beaucoup dans cette histoire, mais n’oublions pas que l’acteur principal, c’est Hitler. Le dictateur, qui mettait sur le conte des Juifs la défaite de la guerre de 14-18, ainsi que la signature du traité de Versailles, s’est officiellement proclamé raciste

3)

Hitler :

A)

Biographie :

Orphelin à 14 ans, Adolf Hitler essuie dans sa jeunesse échecs sur échecs. Ses résultats étant médiocres à l'école, il abandonne ses études à 18 ans sans avoir obtenu son baccalauréat. Sans ce diplôme, il ne peut exercer sa passion, l'architecture. A Vienne, il se reporte sur la peinture et se présente au concours d'entrée de l'Académie des beaux-arts. Mais il échoue à deux reprises en 1907 et 1908.

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