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Klement Gotwald

Note de Recherches : Klement Gotwald. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2011  •  1 512 Mots (7 Pages)  •  663 Vues

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CONTEXTE HISTORIQUE

Au XXème siècle, le continent européen à subit de nombreuses crises, autant sur le plan politique, économique que social.

A l’Est de l’Europe, le communisme -qui est une politique prônant l’instauration d’une société sans classes, d’une organisation sans Etat, d’un partage total des terres et des moyens de production dans un but d’égalité - s’étend de plus en plus.

L’URSS est la place forte de ce mouvement socialiste. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondial , l'Union soviétique profite de ses succès militaire pour exporter son régime, conformément aux idées initialement développées par Lénine (progression du communisme, non par une révolution mondiale, mais pays par pays

Staline veut constituer un glacis protecteur en Europe de l'Est et soutient les communistes de l'Europe de l'Est qui appliquent la stratégie du Cheval de Troie et du salami (noyautage de l'administration, élimination des adversaires un à un en menant des campagnes de provocation ou de diffamation, fraude électorale)

Les communistes gagnent ainsi les élections et/ou s'emparent du pouvoir en Yougoslavie, en Bulgarie, en Roumanie, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Allemagne de l'Est, en Hongrie et en Albanie. Tout est mis en œuvre pour obliger les pays de l’Est à suivre exclusivement le modèle Soviètique.

Des traités sont conclus comme le COMECON ou le Pacte de Varsovie. De plus, la mise en place d’une obligation de l’apprentissage de la langue Russe accentue le pouvoir du pays et de ce fait, de Joseph Staline.

Dans ce model, des dirigeants plus dociles remplacent ceux qui font preuve de trop d'indépendance. C’est parmi ces dirigeants que l’on retrouve des personnes telles que Klément GOTTWALD en Tchékoslovakie.

KLEMENT GOTTWALD

.Ses premiers pas.

Klement Gottwald est né dans le village de Moravie du Sud de la Dedice le 23 Novembre 1896, le fils d'une paysanne. Il n'a jamais connu son père. À l'âge de douze ans, il est allé travailler pour son oncle, un menuisier à Vienne. Gottwaldtémoin de la différence entre la vie des riches et les pauvres, à Vienne, et cette forme a aidé ses convictions politiques. A seize ans il s’inscrit aux Jeunesses socialistes.

De 1915 à 1918, il est soldat dans l'armée austro-hongroise. Il rejoint ensuite la gauche marxiste du Parti social-démocrate tchécoslovaque, noyau du Parti communiste fondé en 1921.

Dès 1922, il figure parmi les permanents du parti. En l'occurrence, il travaille en Slovaquie où il est notamment chargé de la direction des organes de presse du parti (Hlas Ludu, Pravda Chudoby).

Il fait parti de la tendance « gauchiste », appuyée par l’Internationale, et appartient à la nouvelle génération des apparatchiki (accompagné de ses amis Guttman, Slansky et Šverma).

Gottwald plaide pour une réorganisation du parti sur la base de cellules d'entreprises, contre le gradualisme et le maintien de l'État plurinational.

Il est aussi le premier à prôner un alignement total sur l'U.R.S.S., sur le Parti bolchevik et sur le stalinisme. Il devient l’un des fondateur du Parti communiste tchécoslovaque et à la demande de l'ultra-gauche slovaque, il entre en septembre 1925 au comité central et au bureau politique où il est chargé de l'agit-prop (agitation et propagande).

Il place aux leviers de commande les jeunes cadres ouvriers issus de la région de Prague, des membres des Jeunesses socialistes et des organisations des minorités nationales.

A partir de 1929, grâce à l’appui de l’Internationale, il devient secrétaire du parti, ainsi que secrétaire du Komintern, ce qui accroit sa place au sein du pouvoir communiste Tchécoslovaque.

Durant la seconde guerre mondiale, Klement Gottwald est sans contestation un des plus puissants leaders de la résistance communiste et prend la tête de la Résistance communiste contre l'occupant nazi de son pays.

En 1939, il ira même jusqu’à s’exiler à Moscou à la suite de l’interdiction du Parti communiste tchécoslovaque.

Du « coup de Prague » à la présidence.

Même si le parti communiste joui d’une grande popularité (38% des voix lors des élections libres de 1946) il ne possède pas la majorité au sein du parlement. En effet, c’est un président libéral qui est au pouvoir : Bénès. Un gouvernement de coalition dirigé par Gottwald, formé par des libéraux, des socialistes et bien entendu des communistes.

En 1947, alors que le pays souhaiterait obtenir l’aide des Américains grace au Plan Marshall, Moscou fait pression grâce à l’Armée rouge afin que la Tchécoslovaquie ne l’accepte pas.

Grâce au Kominform (Oct. 47) Moscou contrôle totalement les pays de l’Est. Mais cela suscite un malaise parmi les ministres socialistes et libéraux du gouvernement à Prague qui accusent Gottwald de vouloir transformer le pays en une république Populaire…

Grâce à sa position du leader du parti communiste, ce dernier établit plusieurs de ses hommes à des places stratégiques à l’intérieur

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