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CNIA Saada va-t-elle céder 15% de son capital en Bourse?

Dissertation : CNIA Saada va-t-elle céder 15% de son capital en Bourse?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2013  •  482 Mots (2 Pages)  •  794 Vues

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CNIA Saada va céder 15% de son capital en Bourse : ce sont nos confrères du quotidien «Les Echos» qui ont donné l’information en tout début de semaine.

Bonne nouvelle ? Oui, au regard notamment du timing choisi : le marché a soif de papier frais après le… la donné par la société tunisienne Ennakl, mais surtout à cause de la rareté des introductions en Bourse.

Surprenante nouvelle ? Pas du tout… pour qui connaît le patron de la compagnie d’assurance et du Groupe Saham, Moulay Hafid Elalamy.

Je suis dès lors tenté de vous poser une question : le cheminement actuel de CNIA Saada ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? Ne vous interpelle-t-il pas ? Tous ceux qui ont suivi de près l’histoire récente du marché boursier répondront bien évidemment par l’affirmative. Car le parcours de CNIA Saada ressemble, à quelques différences près, étrangement à celui… du courtier

Agma Lahlou Tazi. Pour le moment en tout cas. Explications.

Moulay Hafid Elalamy a acheté Agma, l’a introduit en Bourse, s’offrant au passage le courtier Lahlou-Tazi, avant de tout céder. Quelques années plus tard, il rachète la compagnie d’assurance CNIA, s’offre ensuite Essaada, et va prochainement introduire le nouvel ensemble en Bourse. La démarche est claire : acheter, développer… et céder. Alors, logiquement, il est bon de s’interroger si la même démarche sera appliquée à CNIA Saada : la compagnie sera-t-elle, plus tard, cédée ?

Question loin d’être anodine. D’autant que Moulay Hafid Elalamy, himself, y a apporté une réponse pour le moins transparente lorsqu’il s’est confié à Finances News Hebdo, il y a quelques mois de cela : «pas question de la céder aujourd’hui. Mais si demain une opportunité se présente, tout est possible…». Et d’ajouter qu’il «ne cultive pas de liens affectifs particuliers avec les biens de ce monde, car une affaire est appelée à passer d’une vie à l’autre». Des mots clairs pour qui sait lire. En d’autres termes, que CNIA Saada connaisse le même destin qu’Agma Lahlou-Tazi n’est guère exclu.

Ce qui ne surprendrait point la communauté des affaires qui ne voit en Moulay Hafid Elalamy qu’un… commerçant. Un commerçant certainement doué. Car, il faut reconnaître que Elalamy a un sens aigu des affaires, avec en lame de fond une doctrine qu’il ne changerait pour rien au monde : «un opérateur économique doit être le plus riche possible, sinon il devient dangereux».

Autrement dit, poursuit-il, «il doit créer de la richesse et participer activement au développement économique de son pays (…), sans hypocrisie, de manière citoyenne et en respectant la réglementation en vigueur». Surtout, Elalamy est un businessman qui cultive une certaine indifférence à l’égard du risque. Bien au contraire. Il le soutient d’ailleurs sans sourciller : «je suis de cette race d’hommes qui aime prendre des risques». Et au risque, justement, d’échouer spectaculairement, il a brillamment réussi.

Réussira-t-il pour autant à se séparer de CNIA Saada ? L’histoire se répétera-t-elle ? Le temps est meilleur juge.

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