Étude de documents

Le doc. 1 (carte) localise les principales liaisons

permettant une réflexion sur l’intérêt du ferroutage

: diminuer le transport routier dont l’importance

est majeure en France notamment sur l’axe

de transport le plus encombré du territoire français,

l’axe de la vallée du Rhône ouvert sur l’UE.

Les autres liaisons existantes relient cet axe à ceux

qui traversent les Alpes, notamment de la Suisse,

pays de l’Espace économique européen (EEE) très

engagé dans ce mode de transport. Diminuer le

transport par route contribue à limiter les rejets de

gaz carbonique dans le cadre d’un développement

économique plus durable.

La carte permet aussi de localiser les grandes

plates-formes multimodales et d’engager la réflexion

sur le sens et l’intérêt économique du transport

multimodal.

Le doc. 2 est une caricature parue dans le journal

Le Monde à propos de la nouvelle liaison à grande

vitesse Rhin-Rhône, une liaison qui rompt avec un

schéma de la grande vitesse centralisé sur Paris.

Quand l’ensemble du projet sera terminé, on aura la

première ligne province-province qui ancre davantage

la France dans une Europe qui s’étend progressivement

vers l’est.

La caricature rend compte de la réalisation de la

branche Est d’un projet global qui compte aussi une

branche Ouest et une branche Sud, inscrit dans la

Loi Grenelle 1 de l’Environnement et qui prévoit à

l’horizon 2020 le lancement de 2000 km de lignes

nouvelles (voir le site de Réseau ferré de France :

LGV Rhin-Rhône au service d’une Europe durable).

La branche Est va relier Mulhouse à Dijon via Belfort-

Montbéliard et Besançon sur une longueur

totale de 190 km. Les travaux de génie civil avaient

débuté en 2006, ceux de la pose des équipements

ferroviaires fin 2009 et une mise en service de la

première portion (140 km) est envisagée pour décembre

2011. Tout ceci doit permettre de relier le

nord-est de la France à la région Rhône-Alpes et à

la région

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